SPORTS Thibaut Pinot passe son Tour Cyclisme Le leadeur de la Groupama-FDJ a annoncé, mardi, qu’il ne disputerait pas la Grande Boucle 2021 Thibaut Pinot a arrêté de se mentir à lui-même, et tant pis si les autres continuent de se raconter des contes de nourrice. A commencer par son manageur, Marc Madiot, et ses emportements gaulliens sur le plateau télé de TF1. Le boss de la Groupama-FDJ et son leadeur des cœurs y présentaient, mardi, la saison à venir de la meilleure équipe française du peloton. Pas de Thibaut Pinot sur la Grande Boucle, mais une présence au Tour d’Italie. Avec toujours la foi céleste de son manageur : « Evidemment que Thibaut a le potentiel pour gagner le Giro ! Quand vous avez la chance de le côtoyer au quotidien, Thibaut Pinot, c’est tout sauf ce qu’on dit sur lui. S’il y a un mec qui aime se faire mal à la gueule, c’est lui. » « J’ai besoin de faire un grand Giro pour revenir plus fort sur le Tour de France 2022. » Thibaut Pinot Le Franc-Comtois écoute d’un air distrait, celui du type qui est passé à autre chose. Alors, il met les formes pour un temps : « Le maillot rose, c’est le plus beau à aller chercher après le maillot jaune [...] J’ai besoin de faire un grand Giro pour revenir plus fort sur le Tour de France 2022. » Il suffit pourtant de creuser un peu pour voir que le garçon est aussi franc qu’un âne qui recule. Le pivot Jerry Boutsiele s’engage. A. Whitehead/Sipa Coudert/Sportsvision/Sipa Comme en 2018, le Franc-Comtois préfère se focaliser sur le Giro. Si Thibaut Pinot s’était un moment persuadé que le vélo lui en devait une après son abandon de 2019 à faire pleurer, le chemin de croix du Tour 2020, achevé sans le savoir sur le bitume délavé de Nice, semble l’avoir ébranlé plus profondément. « Le Tour de France, quand on est au top, c’est le rêve, explique-t-il. Mais quand c’est la galère, c’est le pire endroit où on a envie d’être. En septembre, je n’avais qu’une envie, c’était d’aller me cacher tous les soirs après l’étape. » Le plus beau jour de sa saison ? Quand Marc Madiot a réussi à faire avaler aux sponsors son absence pour l’édition 2021, au profit d’un attelage Démare- Gaudu affriolant sur le vélo, mais moins vendeur auprès du grand public. « Oui, c’était un soulagement de savoir que ma décision avait été acceptée, malgré des intérêts divergents, concède le coureur. Après mes deux derniers Tours compliqués, j’avais besoin d’un nouveau programme. » On sent quand même que les critiques sur sa fragilité physique l’ennuient. Marc Madiot peut raconter ce qu’il veut, mais cela ressemble à un adieu poli au classement général, tel qu’on l’entend chez les cadors. Y compris sur une course plus assagie comme le Giro, où on a presque le temps de regarder les oliviers sur les routes de bord de mer. « Je ne vais plus me prendre la tête, je vais essayer de laisser parler mon envie sans me mettre la pression. Ça a mieux marché sur certains grands Tours, où j’y allais un peu sans savoir, comme sur le Tour en 2014 ou sur la Vuelta en 2018 », lâche Thibaut Pinot, qui se sent obligé de préciser « qu’il n’est pas du genre à se relever et perdre trente minutes ». Manquerait plus que ça. Julien Laloye « Il faudra démonter les clichés » Racisme International français, le pivot Jerry Boutsiele a été sollicité par son club, le CSP Limoges, pour porter une campagne antiraciste. Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous impliquer dans ce combat ? J’ai clairement eu une révélation en voyant les joueurs NBA manifester leur position, comme ils l’ont fait dans la bulle d’Orlando. Je n’aurais jamais cru qu’ils pourraient aller jusqu’à boycotter un match. Porter un slogan, faire passer des messages, c’est une chose, mais aller contre l’institution pour montrer que ça ne peut plus durer, après les tirs policiers sur Jacob Blake, c’est très fort. Alors, quand le CSP a cherché un moyen d’être actif sur ces questions, j’ai eu envie d’en être. Comment va se dérouler la campagne que vous allez mener ? Avec le club, on a prévu plusieurs interventions dans la région, notamment dans les établissements scolaires. En commençant par une question toute simple : « Pour vous, c’est quoi le racisme ? » J’imagine qu’on aura droit à plein de clichés, mais il faudra les démonter, et expliquer que le racisme n’a pas sa place en parlant de ce qu’on connaît le mieux, le sport, où cohabitent tant de cultures et d’origines différentes. Propos recueillis par Julien LaloyeL. Griffiths/Pool/AFP 14 Mercredi 20 janvier 2021nnCu secondes Papadakis et Cizeron ne patineront pas de la saison. Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron, quadruples champions du monde et vicechampions olympiques 2018 de danse sur glace, ont décidé de renoncer aux Mondiaux 2021, a annoncé la Fédération française des sports de glace, mardi. Cela devait être l’unique compétition de l’hiver du duo français. Les droits TV de la Ligue 1 sont en vente. Les droits TV de la Ligue 1 sont officiellement sur le marché. La Ligue de football professionnel attend des offres au 1er février pour le rachat des matchs délaissés par son diffuseur Mediapro, via une consultation lancée mardi. Une procédure que Canal+ pourrait contester. Des changements pour commotion cérébrale en Angleterre. Selon le Times, la Premier League sera le premier championnat européen à autoriser jusqu’à deux remplacements supplémentaires au cours d’un match en cas de suspicion de commotion cérébrale. Une réunion doit se tenir ce mercredi pour valider la décision. Droit de réponse « En page 14, rubrique Sports, de l’édition papier du journal 20 Minutes en date du vendredi 15 janvier 2021, un article intitulé ‘‘ Bolloré aimerait humilier les présidents de L1 », prête à M. Vincent Bolloré les propos suivants : ‘‘Je veux voir les présidents de L1 à genoux dans une mare de sang. » M. Vincent Bolloré conteste formellement avoir prononcé cette phrase, et conteste tout aussi formellement le prétendu désir d’‘‘humiliation » qui lui est prêté dans le titre de cet article. Nul ne l’a d’ailleurs contacté pour vérifier la réalité des propos et des intentions qui lui sont prêtés. » |