CULTURE « Des films sur une famille, faits par une famille » Cinéma Avec « Le Parrain, épilogue », Francis Ford Coppola offre une version différente de son œuvre Francis Ford Coppola satisfait un rêve vieux de plus de trente ans avec Le Parrain, épilogue, sorti en vidéo chez Paramount mardi. Il offre un montage légèrement différent de son œuvre qui date de 1991. Il a surtout ajouté des scènes au début et à la fin de ce dernier épisode où on reconnaît Al Pacino, Andy Garcia, Talia Shire, Diane Keaton et Sofia Coppola, fille du réalisateur. L’octogénaire a accepté de répondre en visioconférence aux questions de 20 Minutes. Qu’avez-vous changé dans le montage du Parrain, épilogue ? Au début du film, j’ai insisté sur le deal que Michael Corleone passe avec le Vatican. Il donne plusieurs millions de dollars pour acheter une compagnie qui gère des biens dans le monde entier. Je souhaitais qu’on comprenne aussi qu’il veut sauver ses enfants du monde du crime. Pourquoi ne plus vouloir du titre Le Parrain, 3 e partie ? Les titres des suites du Parrain ont toujours posé problème. Pour Le Parrain, 2 e partie, Paramount m’a fait des histoires. Ils avaient peur que les gens imaginent que c’était la deuxième moitié d’un film qu’ils avaient déjà vu. Il faut dire que c’était la première fois qu’un « numéro 2 » sortait à Hollywood. ri Cyberpunk 2077 sort jeudi. M. Baron/REX/Sipa 2017 CD Projekt Al Pacino (à g.) et Francis Ford Coppola en 2019, aux Oscars. Bien évidemment, cette idée a fait des petits depuis, car les studios l’ont copiée. C’est aussi pour cela que je voulais changer de titre pour le troisième. L’auteur Mario Puzo et moi-même souhaitions d’ailleurs baptiser le film « La Mort de Michael Corleone ». Pourquoi ne pas avoir imposé votre idée ? J’aurais pu le faire, mais le troisième Parrain est sorti à une période difficile pour moi. Ma carrière était en déclin, car je venais de faire faillite. Puis ce film s’est fait étriller par la presse. Les critiques sur le jeu de ma fille, Sofia, ont été particulièrement virulentes. Comment Sofia avait-elle réagi ? C’était très dur pour elle, mais j’ai toujours pensé que c’est moi que les gens cherchaient à atteindre à travers elle. Heureusement, Sofia s’est remise de cette épreuve. Elle est devenue une cinéaste plus célèbre que moi. La trilogie du Parrain, c’est un film de famille pour vous ? Ce sont des films sur une famille, faits par une famille ! Ma sœur, Talia Shire, mon père pour la musique, ma mère qui fait une apparition et Sofia, bien sûr, font que je me sens très nostalgique quand je revois les films. Propos recueillis par Caroline Vié Immersion chez les cyberpunks Jeu vidéo Le fameux Goty – pour « Game of the Year » – sera décerné vendredi, lors de la cérémonie des Game Awards, et il y a une sacrée compétition pour succéder à God of War et Sekiro. The Last of Us Part II, Final Fantasy VII Remake, Assassin’s Creed Valhalla ou encore Animal Crossing, le jeu du confinement. Mais, pour certains, les jeux sont déjà faits, le titre ne peut revenir qu’à un seul jeu, le plus attendu de l’année, voire de la décennie, qui sort jeudi  : Cyberpunk 2077. Pourquoi donc ? Parce que le jeu est en développement depuis presque dix ans, parce qu’il est une création du studio CD Projekt (derrière The Witcher 3), parce qu’il repose sur un imaginaire cyberpunk à la Blade Runner, parce qu’il a tout de l’ultime jeu de rôle à monde ouvert et parce qu’il y a Keanu Reeves. Alors, bienvenue à Night City ! Cette ville de tous les possibles est le véritable personnage principal du jeu. Située dans l’Etat libre de Californie, c’est une mégalopole futuriste et décadente, somme de toutes les visions de la culture cyberpunk. Le joueur ou la joueuse pourra l’explorer en long, en large et en districts, pour mieux sentir le pouls de la ville et de la vie. CD Projekt a tout donné pour que l’immersion soit totale. Vincent Julé Niviere/Sipa 13 Mercredi 9 décembre 2020 Les regards se tournent vers la revue « Gaze » Féminisme L’idée d’un regard féminin, ou de regards féminins au pluriel, a progressé ces dernières années. Après le livre d’Iris Brey, une revue a décidé de célébrer ces regards, en choisissant pour nom leur traduction en anglais  : Gaze. Lancée par Clarence Edgard-Rosa, l’ancienne rédactrice en chef digital de Marie Claire, l’ouvrage aligne plus de 150 pages pour apprendre, réfléchir, admirer. Contempler la beauté du regard féminin, mais aussi changer de point de vue en adoptant les lunettes du genre, tel est le credo de ce magazine féministe sans publicités, en français et anglais, bien campé dans ses engagements. Gaze est riche de nouveaux formats, d’inventions conceptuelles. Comme ces trois femmes qui plongent chacune dans une archive de leur vie, une photo de jeunesse, qu’elles commentent. Ou cette « lettre d’amour à soi-même », qu’on retrouvera à chaque numéro. Les amateurs et amatrices de beauté étrange et de clichés percutants en auront aussi pour leur argent, de nombreux portfolios d’artistes engagées peuplent la revue. Aude Lorriauxnnru secondes Vanessa Springora, autrice de l’année pour Livres Hebdo. L’éditrice Vanessa Springora, autrice du livre Le Consentement, a reçu mardi le trophée d’autrice de l’année, décerné par les lecteurs du magazine professionnel Livres Hebdo..r..7.7111-11M -. 7.7.1 ! tau. qt-7, 11M Sexion d’Assaut lance un mystérieux compte à rebours. Depuis lundi, un message est apparu sur le compte Instagram de la Sexion d’Assaut  : un compte à rebours a été lancé, qui devrait prendre fin jeudi. Cela concernerait-il leur retour sur le devant de la scène ? Le Canard enchaîné plonge pour de bon dans la mare numérique. Le Canard enchaîné sera désormais disponible en format numérique tous les mardis à 23h, la veille de sa parution papier, a annoncé mardi l’hebdomadaire satirique.