SPORTS ##JEV#91-71-https://tinyurl.com/y69cnfsr##JEV# En demi-finale de la Coupe du monde, Christophe Dominici avait inscrit un essai mémorable face aux Néo-Zélandais. Dominici, l’exploit d’une vie Rugby Tragiquement décédé mardi, l’ancien international français avait été le héros face aux All Blacks, en 1999 C’est ce genre de moment dont on gardera un souvenir éternel. France- All Blacks 1999, demi-finale de Coupe du monde à Twickenham, Christian Jeanpierre dans les décibels du bonheur, l’impossible qui n’est pas français, maman qui s’arrête devant du sport à la télé pour la deuxième fois de sa vie, un an après le 3-0 du foot. Et puis, au milieu de tout ça, Christophe Dominici. Pas bien grand, pas bien costaud, la chevelure dorée et la posture divine de celui qui vient de faire tomber les imbattables Néo-Zélandais de Jonah Lomu (31-43). « Peut-être que jusqu’au bout on n’a pas su bien le saisir » Christophe Dominici a souffert en silence très tôt dans sa vie, jusqu’à mettre fin à ses jours ce triste mardi de novembre, au parc de Saint-Cloud, si près à vol d’oiseau des pelouses qui l’ont vu réussir ses plus belles percées avec les Bleus et le Stade Français. La déflagration originelle remonte à l’adolescence. Pascale, la grande sœur adorée, disparaît dans un accident de voiture quand il a 14 ans. « J’en voulais à la terre entière », se souvenait-il dans Parti mardi à 48 ans, « Domi » avait réalisé, ce jour-là, l’exploit de sa carrière. Il était aussi devenu l’idole d’un peuple. Greg Lamboley, ancien joueur du XV de France, résume : « Il était connu du grand public par son essai face aux All Blacks, dont tout le monde se souvient et se souviendra. » Il était en lévitation sur la pelouse de Twickenham. Rien, à part la gloire, ne pouvait lui arriver. C’est vrai. Christophe Dominici était en lévitation sur la pelouse de Twickenham. Rien, à part la gloire, ne pouvait lui arriver. Il restait vingt minutes à jouer quand les avants français ont gratté un ballon à la ligne médiane, alors que les Bleus sont menés Libération. Mauvaises fréquentations, bagarres qui tournent mal et quelques vols de bagnole l’envoient souvent au commissariat. Le rugby le sauve une première fois, avant de le faire replonger. Une dépression nerveuse qui suit son explosion médiatique après la Coupe du monde 1999 : 25 jours sans dormir après le départ de sa femme, l’élément déclencheur. Sa fragilité est désormais connue de tous. Mais les amis de toujours essaient de comprendre. Comprendre de deux points, 24-22. Galthié tente un petit par-dessus sur lequel l’ailier français a trois plombes de retard, mais le rebond le plus improbable de l’histoire du rugby envoie le ballon entre ses mains. L’accélération est tranchante, Cullen est battu et « Domi » va aplatir au pied des remplaçants français. C’est aussi lui qui avait offert le premier essai à Titou Lamaison, une heure plus tôt, après un raid solitaire, sonnant ainsi le début de la rébellion française face au monstre néo-zélandais. Cette même audace qui le poussera à aller voir les All Blacks dans le vestiaire, après la rencontre, avec Bernat- Salles, qui raconte : « On y va pour récupérer des maillots. On regarde les mecs, on se regarde et on explose de rire. Les mecs en face, ils n’étaient pas du même monde. Lui a échangé avec Jonah Lomu. En revenant, on s’est tombés dans les bras. On était les plus heureux du monde. » Bertrand Volpilhac comment ils n’ont pas vu la détresse d’un homme qui a plutôt réussi son aprèsrugby, entre son entreprise de viticulture Monte Bacco (25 salariés et 12 millions d’euros de CA en 2019) et son écurie de chevaux. « Christophe était un funambule, il était insaisissable et voilà, peutêtre que jusqu’au bout on n’a pas su bien le saisir, lâche Olivier Brouzet, son ami et ancien coéquipier au Stade Francais. La mort l’arrache à nous, et on est bouleversé. » Julien Laloye Raymonds Press Agency/Sipa 14 Mercredi 25 novembre 2020 Canal+ prépare une offre pour les droits TV Football L’échéance approche à grands pas. Le 5 décembre, Mediapro est censé verser à la Ligue de football professionnel (LFP) 172 millions d’euros, dans le cadre du contrat signé sur les droits TV de la Ligue 1 et de la Ligue 2. Il y a très peu de chances pour que le groupe espagnol, qui n’avait déjà pas réglé les 172 millions prévus le 5 octobre, honore cette nouvelle échéance. Si l’argent n’arrive pas, la LFP va sûrement devoir contracter un nouvel emprunt, comme elle l’avait fait pour pallier le premier non-versement. Alors que la conciliation entre Mediapro et la Ligue n’avance pas, Canal+ se tient prête. Selon L’Equipe, la chaîne cryptée pourrait faire une offre d’environ 700 millions d’euros pour l’ensemble des droits de la L1, avec d’éventuels bonus si ses abonnements augmentent. L’affaire, cruciale pour le foot français, est encore loin d’être réglée. Dans tous les cas, il faut d’abord « que Mediapro accepte de lâcher les droits tout en réglant la facture pour les matchs diffusés et pas payés », rappelle L’Equipe. N.C.nnc 11u secondes Miguel Angel Lopez s’engage avec la Movistar. Le grimpeur colombien Miguel Angel Lopez (26 ans), à Astana depuis 2015, a signé chez Movistar pour la saison 2021, a annoncé la formation espagnole, mardi. « Superman » Lopez, troisième des Tours d’Italie et d’Espagne en 2018 et vainqueur d’étape sur le Tour de France cette année, devient la cinquième recrue de la formation espagnole pour la saison à venir. Fabio Jakobsen se remet en selle. Victime d’une très lourde chute après un accrochage avec Dylan Groenewegen, lors de la 1 re étape du Tour de Pologne en août, le coureur de l’équipe Deceuninck- Quick Step Fabio Jakobsen a effectué mardi une première sortie à vélo avec sa compagne, trois mois après l’accident. Dalin, Ruyant et Le Cam toujours en tête. Charlie Dalin emmène toujours la flotte du Vendée Globe dans la longue et lente descente de l’Atlantique. Il a, dans son sillage, Thomas Ruyant et Jean Le Cam, selon le pointage de mardi soir. |