ACTUALITÉ Des fêtes, pas de victoire Epidémie L’exécutif devrait annoncer mardi les premières étapes d’un assouplissement du confinement Les Français pourront-ils passer les fêtes de fin d’année en famille ? L’exécutif réfléchit actuellement aux premières étapes du déconfinement, alors que les indicateurs de l’épidémie de Covid-19 sont à la baisse. Mais le gouvernement souhaite maintenir la pression pour éviter tout relâchement. Le chef de l’Etat, qui prononcera une allocution télévisée mardi à 20h, explique ainsi au Journal du dimanche vouloir donner aux Français des perspectives. Pour Emmanuel Macron, « rien n’est pire que l’incertitude ». Il faut donc « de la cohérence, de la clarté, un cap ». « Il faut maintenant accompagner prudemment la décélération de l’épidémie. » Anne Genetet, députée LREM « L’élément déterminant est de casser la vague, afin que les gens puissent se retrouver en famille à Noël, sans avoir la terreur de contaminer les grands-parents », nous disait fin octobre le député LREM du Rhône Bruno Bonnell. Sur ce point, l’objectif semble avoir été atteint. Le pic épidémique de la seconde vague de Covid-19 a vraisemblablement été franchi en France, a indiqué vendredi Santé publique France. « Cela montre que les ##JEV#36-254-https://tinyurl.com/yypr9ab5##JEV# L’ancien chef de l’Etat doit être jugé pour corruption et trafic d’influence. B. Guay/AFP I. Harsin/Sipa Emmanuel Macron (ici en 2017 à l’Elysée) prendra la parole mardi à 20h. mesures prises, d’abord le couvre-feu, et ensuite le confinement, ont porté leurs fruits, indique la députée Anne Genetet, porte-parole du groupe LREM à l’Assemblée. Il faut maintenant accompagner prudemment cette décélération de l’épidémie. » Dans cette perspective, le gouvernement avance à pas de loup. S’il se refuse à parler de déconfinement, il devrait toutefois annoncer la levée de certaines restrictions. « Nous sommes sur la bonne voie » pour rouvrir les petits commerces « autour du 1er décembre », a lâché le Premier ministre, Jean Castex, vendredi lors d’un déplacement à Crozon (Finistère). Interviewé aussi dimanche dans Le JDD, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, précise que les « assouplissements » au confinement « se feront en trois étapes, au regard de l’évolution sanitaire et des risques liés à certaines activités : d’abord autour du 1er décembre, puis avant les congés de fin d’année, puis à partir de janvier 2021 ». Pour autant, « le confinement va se poursuivre et donc la limitation des déplacements aussi ». Malgré tout, l’exécutif ne semble pas décidé à faire une croix sur Noël, décision qui serait explosive socialement, à l’heure où il s’inquiète déjà de l’augmentation du nombre de dépressions dans le pays. « Noël ne se fera pas en visioconférence, mais il ne sera pas comme d’habitude, estime Anne Genetet. Il y aura probablement des recommandations pour limiter le nombre de personnes. » Thibaut Le Gal Sarkozy attendu à la barre ce lundi Affaire des écoutes Le 4 mars 2014, alors qu’il était perquisitionné, Thierry Herzog a indiqué aux juges qu’il ne possédait qu’un seul téléphone portable. Mais, quand les enquêteurs ont composé le numéro de « Paul Bismuth » et que l’appareil a sonné dans sa poche, l’avocat de Nicolas Sarkozy a dû se raviser. C’est pour cette affaire dite « des écoutes » que l’ex-président doit être jugé, à partir de ce lundi. C’est la première fois qu’un ancien chef de l’Etat va se présenter devant un tribunal pour répondre de délits, corruption et trafic d’influence. Selon l’ordonnance des juges, les conversations révèlent l’existence d’un pacte de corruption. Entre, d’un côté, Nicolas Sarkozy, qui souhaite avoir des informations secrètes sur la procédure Bettencourt dans laquelle il est mis en cause, et, de l’autre, Gilbert Azibert, magistrat à la Cour de cassation qui recherche « un coup de pouce » pour obtenir un poste à Monaco en échange des informations dont il dispose sur l’affaire Bettencourt. Prévu jusqu’au 10 décembre, le procès est toutefois suspendu à l’état de santé de Gilbert Azibert qui, en raison de l’épidémie de Covid-19, a demandé un renvoi pour raisons médicales. S’il se tient, Nicolas Sarkozy a déjà annoncé qu’il serait « combatif ». Vincent VantighemL. Bonaventure/AFP 6 Lundi 23 novembre 2020 n n ru secondes Un premier élevage de visons contaminé au Covid-19 en France. Comme d’autres pays européens, la France a détecté la présence de Covid-19 dans l’un de ses élevages de visons, en Eure-et-Loir. L’abattage des 1000 animaux de l’exploitation a été ordonné dimanche, ont annoncé les ministères de l’Agriculture, de la Santé et de la Transition écologique. JonathannDaval condamné à vingt-cinq ans de prison. Pour le meurtre de sa femme Alexia, JonathannDaval a été condamné samedi par la cour d’assises de la Haute-Saône à vingt-cinq ans de réclusion criminelle. L’une de ses avocates, Ornella Spatafora, a indiqué qu’il ne ferait pas appel. De nouveaux rassemblements pour le retour de la messe. Des catholiques se sont à nouveau rassemblés dimanche devant des églises et des cathédrales dans plusieurs grandes villes en France, dont Bordeaux, Toulouse (photo), Lyon et Paris, pour réclamer le retour de la messe, interdite pendant le confinement. Le G20 promet une distribution équitable du vaccin anti-Covid-19. A l’issue d’un sommet virtuel organisé par l’Arabie saoudite, le G20 a promis dimanche de ne ménager « aucun effort » pour assurer la distribution équitable des vaccins contre le Covid-19 dans le monde. Les Etats-Unis autorisent le traitement de Regeneron. La Food and Drug Administration américaine a autorisé, samedi en urgence, le traitement aux anticorps de synthèse contre le Covid-19 de la société Regeneron. Il avait été utilisé pour soigner Donald Trump. LE CHIFFRE 14 C’est le nombre de combattants de milices pro-Iran, en majorité irakiens, qui ont été tués dans des raids aériens samedi soir. Les frappes, imputées à Israël, visaient leurs positions en Syrie. Observatoire syrien des droits de l’homme |