SportS Un sponsor, mais bien propre Olympisme Les JO de Paris ont besoin de partenaires qui soient présentables. Comme EDF, qui vient de signer Au moins, pour celui-là, il n’y a pas eu débat. Après les prises de bec au sujet de Total et de l’arrivée d’Airbnb parmi les principaux sponsors du Comité international olympique (CIO), le comité d’organisation des JO 2024 (Cojo) a officialisé mardi la signature d’un partenariat avec EDF. « Il y a eu un soutien unanime du conseil d’administration », a précisé dans un sourire le patron du Cojo, Tony Estanguet, conscient des remous des dernières semaines. Total faisait tache « Nous avons un lien fort avec les sportifs depuis trente ans, a rappelé Jean-Bernard Lévy, le PDG d’un groupe présent au côté des fédérations de football, de natation ou de canoë. L’objectif est que ces Jeux soient les plus verts de l’histoire, et notamment les premiers à être neutres en carbone. EDF veut aider Paris à atteindre ses objectifs environnementaux. » Tout cela fait du géant de l’énergie un « partenaire légitime », estime Tony Estanguet. Contrairement à Total, doit-on comprendre, « une des boîtes ##JEV#37-257-https://tinyurl.com/udkpzqz##JEV# les plus polluantes du monde », avait taclé la Mairie de Paris. « La Ville n’a pas vocation à commenter tous les partenaires de Paris 2024, mais il peut nous arriver de réagir quand il y a un problème particulier, nous explique Jean-François Martins, l’adjoint en charge des sports, du tourisme et des JO. Total en était un majeur, ce n’était pas adapté, pour les premiers Un accord avec EDF pour 100 millions d’euros ? EDF devient le deuxième partenaire « premium » des Jeux parisiens, après le groupe bancaire BPCE. Il s’agit du rang le plus élevé pour les sponsors nationaux, et, si aucun chiffre n’a été rendu public lors de la conférence de presse au siège de l’entreprise française mardi, le montant habituel pour ce type d’accord se situe autour des 100 millions d’euros. A Saint-Léonard-de-Noblat, mardi.L. Meresse/Sipa M. Fedouach/AFP Lors de la présentation du logo paris 2024, au Grand rex, le 21 octobre. Jeux qui se veulent alignés sur l’accord de Paris sur le climat. » Si la Ville n’est pas décisionnaire, elle fait partie, comme le département de Seine- Saint-Denis ou la région Ile-de-France, du conseil d’administration de Paris 2024, où sont discutées toutes les stratégies. Attentive à tout, elle n’est « pas là pour autoriser, mais peut-être là pour interdire », dit l’élu. Selon son budget prévisionnel, Paris 2024 compte encaisser 1,2 milliard d’euros de ses sponsors nationaux, sur un total de recettes de 3,8 milliards d’euros. « Beaucoup d’entreprises veulent nous rejoindre, assure Tony Estanguet. Mais on veut que les partenariats fassent sens. » Nicolas Camus La dernière échappée de Poulidor Cyclisme Amis, gloires du cyclisme et badauds ont bravé le froid mardi matin dans le village de Saint-Léonard-de-Noblat (Haute- Vienne), pour un dernier hommage à Raymond Poulidor, mort le 14 novembre à l’âge de 83 ans. Le cercueil a notamment été porté par Bernard Hinault et Bernard Thévenet, deux des trois derniers vainqueurs français du Tour encore en vie présents avec Lucien Aimar. « Il va nous manquer. C’est sûr, ça fait un grand vide », soupirait Bernard Thévenet, saluant un champion « connu de façon intergénérationelle. Connu par des gens qui ne l’ont pas vu sur un vélo ! Ce qu’on peut regretter, c’est qu’il ne verra pas tous les succès de son petit-fils Mathieu Van der Poel. » Massés dès l’aube derrière les barrières bloquant l’accès de la collégiale, plusieurs centaines de mordus du vélo, certains venus en tenue de course, ont suivi la cérémonie sur écran géant. Environ 500 personnes ont assisté dans l’édifice roman à la cérémonie religieuse mêlant accordéon, évangiles et hommage du directeur de la Grande Boucle, Christian Prudhomme, qui a remercié Poupou, incarnant « la France de toujours », pour lui « avoir donné l’amour du Tour de France ». A. Barrientos/AP/Sipa 20 Mercredi 20 novembre 2019 Les Bleus ne dévissent pas Tennis Que ce fut dur. L’équipe de France a remporté dans la douleur son premier match de la Coupe Davis nouvelle formule, mardi à Madrid, face au Japon. La paire Nicolas Mahut- Pierre-Hugues Herbert a remporté le double décisif (6-7, 6-4, 7-5). Alors que seuls 10% à 20% des sièges du court étaient garnis selon les moments du match, les Français ont vécu un vrai match de Coupe Davis... à l’extérieur. La poignée de supporteurs tricolores bien sagement assis n’a pas fait le poids face à la cinquantaine de fans japonais, folkloriques et actifs. « Les joueurs ont répondu présent, ils donnent le maximum pour l’équipe de France et oui, nous on aimerait tous avoir plus de supporters pour aller chercher encore plus d’énergie dans le public », a expliqué le capitaine français Sébastien Grosjean. Jo-Wilfried Tsonga avait gagné le premier match face à Yusataka Uchiyama (6-2, 6-1) en 58 minutes, mais Gaël Monfils, qui a semblé très las, s’était ensuite incliné face à Yoshihito Nishioka (7-5, 6-2) en 1 h 06. Les Bleus affronteront jeudi la Serbie de Novak Djokovic pour le dernier match du groupe A. Psychodrame en équipe d’Espagne. Malgré une qualification probante pour l’Euro 2020, le sélectionneur Robert Moreno a été débarqué sans ménagement mardi au profit de Luis Enrique, à qui l’exadjoint avait succédé au pied levé en raison d’un drame familial. Mauricio Pochettino limogé par Tottenham. L’actuel 14 e de Premier League a décidé de se séparer de son entraîneur argentin qui l’avait mené l’an dernier jusqu’en finale de la Ligue des champions, perdue face à Liverpool. Ophélie Claude-Boxberger positive à l’EPO. La spécialiste du 3000 m steeple, qui n’avait pas brillé aux championnats du monde de Doha, a subi un contrôle antidopage positif à l’EPO le 15 septembre. |