10 ■Culture Stéphane Leblanc Quand ils ne se battaient pas, les poilus écrivaient des poèmes ou des cartes postales, se photographiaient entre eux, croquaient leur vie quotidienne dans les tranchées ou rêvaient de celles et ceux qu’ils allaient retrouver en permission… V Tranchées sans clichés. L’infanterie était composée de 515 723 hommes, comme le rappelle un fac-similé de la Petite encyclopédie de l’armée. Avant de partir au front, on se faisait tirer le portrait en uniforme pour en faire des cartes postales, on s’échangeait des chromos, on ébauchait des plans, on tirait des affiches… Les plus évocatrices sont reproduites dans Les Secrets de la Grande Guerre. Les Secrets de la Grande Guerre, Chêne, 29,90 €. V Crayonné pour l’histoire. Renefer racontait des histoires à sa fille de 8 ans. « Je vais tâcher de t’amuser un peu en t’écrivant ce que ton papa voit de drôle ici. » De drôles d’histoires, autant que faire se peut, vraies, mais dédramatisées, sur la vie quotidienne des poilus que l’artiste et soldat a croqué dans les tranchées. Carnet de poilu offre un témoignage unique, à la portée universelle. Carnet de poilu - Leur vie racontée aux enfants par Renefer Albin Michel, 14 €. Vendredi 10 janvier 2014 PÊLE-MÊLE Quatre ouvrages sur la production dans les tranchées Quand l’art adoucissait la vie des poilus aujourd’hui sur W CHAT Vous interviewez Anne-Sophie Girard auteur de La femme parfaite est une connasse. Elle vous répond ce vendredi dès 15h. Envoyez vos questions à reporter-mobile@20minutes.fr. J’ai Lu F. Lodi/20 Minutes ##JEV#178-263-http://m.20minutes.fr/tv/le-rewind/93939-p##JEV# Des ouvrages passionnants pour se documenter sur 1914-1918. V Poèmes de poilus. Le haïku était à la mode et certains soldats sur le front excellaient dans cet art délicat, au point de faire l’admiration d’Apollinaire, Max Jacob ou Paul Eluard. « En pleine figure/La balle mortelle/On a dit : au cœur – à sa mère », écrivait l’un d’eux, René Maublanc. Leurs textes sont rassemblés dans En pleine figure. La fulgurance du fragment face au désastre de la guerre. En pleine figure - Haïkus de la guerre de 14-18, Bruno Doucey, 16 €. V Guerre en 3D. Il y a cent ans, on ne se photographiait pas encore en mode « selfie », mais déjà en 3D. Pour la première fois, un conflit eut lieu sous l’objectif de photographes amateurs, dont certains étaient équipés pour produire des images stéréoscopiques. Pour La Grande Guerre en 3D, le spécialiste de la période Gilles Vauclair a puisé dans sa collection 130 vues parfois saisissantes. W La Grande Guerre en 3D de Gilles Vauclair, Ouest-France, 23 €. Le Rewind Retrouvez l’émission décalée qui revient sur les faits insolites du jour. www.20minutes.fr/tv/le-rewind |