DOSSIER VIVE LES ASSOCIATIONS Les associations d’anciens combattants sont des acteurs majeurs de la politique de mémoire. le Val d’Oise), soit trois fois plus que dans les années 1960. Pour un solde annuel de + 35 000 car certaines disparaissent. Professeur émérite à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, Edith Archambault explique ce dynamisme dans son étude sur « Le secteur sans but lucratif en France et dans le monde » : « Plus éduquée, mieux informée et disposant de plus de temps libre, la société civile désire en effet prendre davantage en charge ses propres problèmes et ne plus s’en remettre systématiquement à l’Etat, d’autant plus que grandit le scepticisme des citoyens envers la politique et la distance qui les sépare des gouvernants. En France comme ailleurs, on constate que c’est l’initiative privée qui fait face à des risques sociaux 22. VAL D’OISE Le magazine du Conseil départemental non prévus par l’Etat-providence : le handicap, la dépendance, l’exclusion, le SIDA, la drogue… ». D’ailleurs, 87% des Français exprimaient une opinion positive sur les associations en 2007, un pourcentage bien supérieur à d’autres acteurs. Si l’on regarde au niveau de la planète, la France est très bien pourvue comparé à d’autres pays même si certains en ont moins proportionnellement mais de plus grandes : 580 000 en Allemagne pour 82 millions, 1 800 000 aux Etats-Unis d’Amérique pour 314 millions, 1000 000 en Chine pour 1,3 milliard… Une diversité incroyable Quantité mais aussi diversité. Il existe des associations dans tous les domaines. Néanmoins trois d’entre eux concentrent près des deux tiers d’entre elles : le sport, la culture, les loisirs et la vie sociale. Le solde se partage entre la défense des droits et causes, l’action sociale |