[94] Val de Marne n°331 février 2016
[94] Val de Marne n°331 février 2016
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°331 de février 2016

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général du Val-de-Marne

  • Format : (230 x 285) mm

  • Nombre de pages : 56

  • Taille du fichier PDF : 15,2 Mo

  • Dans ce numéro : partager la route en sécurité.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 24 - 25  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
24 25
A. BONNEMAISON 24 RENCONTRES CONSTRUIRE LE VAL-DE-MARNE Donner l’envie de lire par l’image Valérie Da Mota Compagnie Va Sano productions, Fontenay-sous-Bois Son métier d’artiste, Valérie Da Mota le vit sur les planches et devant la caméra. Mais aussi aux côtés des Fontenaysiens dans le cadre des actions socio-culturelles qu’elle mène depuis 2006 avec sa compagnie Va sano productions. « Ma participation à un atelier de redynamisation avec des chômeurs a été un déclic, se souvient Valérie Da Mota. L’envie de transmettre et d’accompagner des publics en difficulté ne m’a plus quittée. » Elle commence par organiser un atelier de création de chansons, Chants d’ici venus d’ailleurs, avec des femmes issues de l’immigration. Car Valérie Da Mota a depuis toujours plusieurs cordes à son arc  : elle pratique aussi le chant et le violon. Puis en 2010, elle se tourne vers le cinéma et propose au réalisateur Bourlem Guerdjou Artiste polyvalente, Valérie Da Mota porte un projet d’adaptation d’œuvres littéraires au cinéma avec un public souvent éloigné de l’offre culturelle. le projet Pages à tourner, devenu aujourd’hui CinéMixCité. « L’objectif est de faire découvrir la littérature par le biais du cinéma en adaptant des œuvres classiques ou contemporaines, résume Valérie Da Mota, tout en provoquant des rencontres intergénérationnelles et interculturelles. » La comédienne et le réalisateur travaillent avec un public issu des quartiers de La Redoute et des Larris à Fontenay, classés Politique de la ville. Les ateliers ont lieu le mercredi après-midi. « On commence par raconter l’histoire aux participants qui doivent improviser une scène », explique la comédienne. Puis s’enchaînent le travail avec un scénariste, la préparation, le tournage et le montage du court métrage. Ces étapes sont l’occasion pour les participants de côtoyer des professionnels du milieu et de s’initier non seulement au jeu d’acteur, mais aussi à toute la palette des métiers du cinéma. En février, le clap de début de CinéMixCitéIII se fera avec une majorité de jeunes Fontenaysiens qui ont été figurants lors du précédent court métrage. Les participants à la 2 e édition de CinéMixCité termineront leur parcours en s’attachant à la confection de leur portrait. « Ils seront rassemblés sur un blog pour leur offrir de la visibilité. Leur parcours dans l’atelier doit leur permettre de rebondir », insiste Valérie Da Mota. Entre deux séances de coaching sur les plateaux de tournage, la comédienne mettra en scène et jouera Matei Visniec, auteur roumain de textes drôles et politiques, et fera voyager son spectacle au cœur des quartiers. SABRINA COSTANZO
Arestakes Nevcheherlian Sculpteur, Alfortville L’art est une gourmandise regorge de bustes, de croquis, de peintures. L’atelier Sur les tables, terre, plâtre, marbre et bois s’amoncellent. « Je suis un sculpteur mais je touche à tout », tient à préciser Arestakes Nevcheherlian, balayant du regard son antre de la rue Édouard-Vaillant, à Alfortville. L’homme, la soixantaine, volontiers chaleureux, se fait volubile pour parler d’art. « J’aime répéter qu’il faut être artisan de son art, en mettant la rigueur de l’un au service de la fantaisie de l’autre. Et, surtout, ne jamais oublier le plaisir de créer, quitte à s’affranchir des codes. » Un goût pour l’émancipation et le syncrétisme qui a irrigué le parcours de cet électron libre. Après une enfance passée en Arménie, Arestakes arrive en France à l’âge de 12 ans. Ses parents posent leurs valises à Alfortville, « refuge pour la communauté arménienne ». À l’école, c’est un rêveur qui délaisse les livres. « Ce n’était pas pour moi, sourit-il, j’aimais pratiquer mais sans me soucier des théories. » Même sans être passé par les Beaux-Arts, il a toujours su faire vivre son désir de créer. « Tout au long de mon enfance, j’ai taillé des bouts de bois et tordu des fils au gré de mon imagination. Je faisais de l’art abstrait avant même de savoir ce que c’était », confie-t-il, tout en couvant du regard sa copie du Brutus de Michel-Ange, pour laquelle on vient de lui décerner le prix de Meilleur ouvrier de France. Fidèle au Val-de-Marne, Arestakes ouvre un atelier à Maisons- Alfort avant de revenir s’installer à Alfortville. Lorsqu’on lui montre les coupures de journaux pour l’inauguration de son buste de Mesrop - créateur de l’alphabet arménien -, en septembre 2015, place de l’Europe à Alfortville, Arestakes souffle, un brin solennel  : « Une immense fierté, qui vaut toutes les récompenses. » FLORIAN GUEGUEN M. AUMERCIER Sauveur Campanella CONSTRUIRE LE VAL-DE-MARNE Gérant de l’entreprise EPDM TPO, La Queue-en-Brie Toi, toi, mon toit Les éco-activités sont en plein développement en Valde-Marne. Six d’entre elles ont été distinguées après l’appel à projet lancé par le Département. Sauveur Campanella (57 ans), l’un des lauréats, monte son entreprise EPDM TPO en 2009 avec deux salariés dont lui-même. « Nous distribuons une membrane d’étanchéité l’EPDM (éthylène, propylène, diène, monomère) que l’on rencontre un peu partout autour de nous, explique le dirigeant. Autant dans les joints de portière de voiture que dans ceux des robinets… » Au bout de trois ans, le bilan parle de lui-même avec un chiffre d’affaires de 170 000 euros. Cette membrane destinée à étancher les toitures chaudes comme les toitures froides, sans métaux lourds ni chlore, n’est pas polluante pour les eaux pluviales. Avec la mise en place en 2012 d’une réglementation thermique, la RT 2012, c’est à un véritable saut énergétique que l’on assiste. Et tout naturellement, EPDM TPO accompagne le mouvement. Aujourd’hui, avec six salariés et un chiffre d’affaires de 2 millions d’euros, l’entreprise envisage l’avenir avec sérénité. D’ores et déjà, deux embauches en CDI sont programmées pour 2017, ce qui portera les effectifs à huit salariés. « Une toiture en EPDM a une durée de vie d’une cinquantaine d’années, souligne Sauveur Campanella. Elle est égale à trois vies de bitume, c’est-à-dire trois fabrications successives, industrialisations, arrachages et mises en déchets. » L'entreprise s’attaque désormais avec succès au marché des toitures végétalisées  : « Si en Allemagne, il représente entre 8 et 9 millions de mètres carrés, en France, avec seulement 1 million, la marge de progression est conséquente… » Avec plus d’une idée dans son sac, Sauveur Campanella, qui fait feu de tout bois, pense déjà à développer sa membrane pour les digesteurs de méthanisation et les bassins aquatiques. Arestakes, fier de son prix de Meilleur CLAUDE BARDAVID ouvrier de France. LE MAGAZINE DU DÉPARTEMENT N°331 FÉVRIER 2016 T. BORREDON RENCONTRES 25



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :


[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 1[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 2-3[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 4-5[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 6-7[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 8-9[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 10-11[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 12-13[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 14-15[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 16-17[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 18-19[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 20-21[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 22-23[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 24-25[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 26-27[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 28-29[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 30-31[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 32-33[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 34-35[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 36-37[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 38-39[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 40-41[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 42-43[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 44-45[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 46-47[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 48-49[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 50-51[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 52-53[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 54-55[94] Val de Marne numéro 331 février 2016 Page 56