32 DOSSIER LE VAL-DE-MARNE AGIT POUR LE CLIMATC. PETIT Mobilités alternatives Comme toute innovation, Téléval a pu surprendre. Mais aujourd’hui, sa pertinence n’est plus à démontrer. Ce projet de téléphérique urbain est très écologique, peu demandeur d’espace au sol et moins coûteux en installations et en investissements. Il répondra aux difficultés de déplacement que rencontrent les habitants de Villeneuve-Saint-Georges, Valenton et Limeil en les reliant à la ligne 8 du métro et au bus 393. Les télécabines pouvant accueillir jusqu’à 13 000 visiteurs par jour survoleront d’importantes coupures urbaines entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges. La mise en circulation devrait intervenir en 2018. Les études sont à présent réalisées par le Syndicat des transports d'Île-de-France qui annonce une mise en service d'ici à 2020. « Le Département reste très attaché à ce que ce projet ne prenne pas de retard » mi mi insiste Christian Favier, président du Conseil départemental. Ce projet, porté par le Département, est le fruit de la mobilisation des élus et des habitants. Une particularité en Île-de- France où l’ensemble des transports de voyageurs est régi par le Syndicat des transports d’Île-de-France. À l’échelle communale et départementale, le développement des alternatives à la voiture passe par le soutien apporté aux projets qui améliorent le maillage des transports en commun et par la définition de politiques en faveur des déplacements à pied et à vélo. RÉSEAUX CYCLABLES ET PIÉTONNIERS La ville de Fontenay a été lauréate en 2015 des trophées de la mobilité en Île-de- Le Département et les communes renforcent leur politique de déplacements à vélo. Conseil départemental, communes et associations agissent à leur échelle pour satisfaire les besoins croissants de déplacements des usagers, tout en préservant l’environnement. Un réseau de transports en commun structurant Le Département s’est engagé avec les communes pour le développement d’un réseau de transports en commun en Val-de-Marne. Aux côtés des modes de déplacements doux comme le vélo, le Téléval et les bus, il a, notamment avec l’association Orbival, impulsé des projets de tramways (T 7 et bientôt T 9) et de métros. Alors qu’aujourd’hui encore, près de 80% des déplacements de banlieue à banlieue se font en voiture, ces transports collectifs structurants constituent une alternative durable à l’automobile. L’arrivée en 2022 de la ligne 15 Sud du Grand Paris (Pont-de- Sèvres - Noisy-Champs) permettra, par exemple, d’éviter le trafic de 40 000 voitures chaque jour sur les routes, soit l’équivalent de 28 000 tonnes de CO2, gaz à effet serre, qui ne seront plus émis dans l’atmosphère. France pour son jalonnement piéton. Des mâts de signalisation indiquent l’équipement le plus proche et le plus important, ainsi que le temps de marche. Quatre parcours ont été mis en place depuis 2014. Une subvention pour l’achat de vélos électriques a été mise en place en 2013. Le réseau cyclable s’étend actuellement sur 21,6 km, dont 14,6 km de bande cyclable à double sens. Le développement de ces pistes a été réalisé en collaboration avec les associations locales. Ces dernières sont nombreuses dans le Val-de-Marne à promouvoir l’usage du vélo en proposant des ateliers de réparation, des bourses aux vélos, des balades, etc. La Véloécole de Créteil propose pour la 8 e année à une quinzaine d’adultes d’apprendre à faire du deux-roues tous les samedis. Au programme des deux heures : l’apprentissage du pédalage, la maîtrise du vélo, puis de celle des éléments de circulation et du code de la route. « C’est un moment de partage, insistent Pédroet Marie-France, animateurs bénévoles. Nous sommes avant tout des donneurs de plaisir. » Preuve que l’on peut se passer de sa voiture dans la joie et la bonne humeur. |