16 ACTUALITÉ VIVRE LE VAL-DE-MARNE TRANSPORTS RENFORTS DE BUS Le Syndicat des transports d’Île-de- France (STIF) a décidé d’effectuer, début octobre, plusieurs améliorations au niveau des transports en Val-de-Marne. La fréquence des bus de la ligne 124 sera renforcée à partir du 15 décembre aux heures de pointe en soirée, aux heures creuses et le week-end, afin d’améliorer la desserte du quartier des Rigollots à Fontenay-sous-Bois. Cette ligne qui relie le métro Château-de- Vincennes à la gare RER Val-de-Fontenay est en correspondance avec les RER A, E et la ligne 1 du métro. À la même échéance, le bus 127, qui dessert également Fontenay et relie la ligne 9 du métro, verra sa fréquence augmenter le matin et l’après-midi en semaine, ainsi que le dimanche après-midi. La ligne 318 verra la fréquence de ses bus également renforcée à partir du 15 décembre. L’autorité régulatrice des transports prévoit la fusion des lignes A et L de la STRAV d’ici mai prochain. Cette nouvelle liaison reliera Choisy-le-Roi à Brunoy-Pyramide (Essonne) via la gare de Villeneuve-Saint-Georges. Cela permettra une meilleure desserte entre le quartier des Gondoles à Choisy, Villeneuve-Triage et le centre-ville de Villeneuve-Saint- Georges, passant de 14 à 69 bus par jour. L’accès aux services publics (hôpital, collège) et au marché sera ainsi facilité. La ligne est en correspondance avec le RER D et les bus TVM et 393. A.A-S. POUR EN SAVOIR PLUS : www.stif.fr. T. BORREDON ASSOCIATION DES CIGALES IDF Finances Des « Cigales » chantent l’économie locale À l’occasion du Mois de l’économie sociale et solidaire, retour sur la bourse aux projets organisée, fin septembre, par l’association francilienne des Cigales*, pour un financement solidaire. Alfortville. Le 30 septembre, le Pôle culturel accueillait une cinquantaine de représentants de seize « Cigales » franciliennes. Deux de ces clubs d’investisseurs solidaires viennent de se créer en Val-de- Marne. Directeur de mission locale, assureur, enseignant ou élu, ils ont décidé de se réunir pour financer des projets locaux d’entreprises ayant une plus value sociale, environnementale ou culturelle. À raison de 20 à 30 euros par mois, ils ont mis leur épargne en commun pour investir de 2 000 à 3 000 euros dans un ou plusieurs projets. L’objectif n’est pas la rentabilité financière mais le soutien au développement durable du territoire. « C’est une forme de réappropriation de l’économie, dans un esprit d’éducation populaire », explique Michel Pierpaoli, l’un des treize membres de Cigalfortville créée en 2014. Une convention est passée avec l’entreprise financée pour une durée maximale de cinq ans, le capital investi étant perdu si l’activité n’a pas survécu. Pendant cette durée, la Cigales accompagne le développement de l’entreprise. « 90% des projets financés dans ce cadre passent ce cap des cinq ans d’existence, contrairement aux TPE et PME traditionnelles dont plus de la moitié périclite avant », assure le « cigalier ». Depuis quelques mois, Cigalfortville s’est engagée dans des projets agricoles de conversion bio, de fabrication de machines à outils et de luminaires économes en énergie. De son côté, la Cigales Val-de-Bièvre, qui compte sept membres, est en période d’épargne. Ici, chacun met en commun 5 à 20 euros tous les mois. Attaché à son territoire, ce club d’investisseurs entend en priorité soutenir des projets locaux. Depuis les années 1990, le Val-de-Marne a connu plusieurs « cycles » de Cigales. En 2014, on recensait 26 clubs en Île-de- France pour un total de 332 cigaliers. ALI AÏT-SALAH * Clubs d’investisseurs pour une gestion alternative et locale et de l'épargne solidaire. POUR EN SAVOIR PLUS : cigales-idf.org, lemois-ess.org, valdemarne.fr. |