CONCERTATION PARC GEORGES- VALBON : CE N’EST QUE LE DÉBUT ! 3 850 questionnaires remplis, 690 propositions concrètes de la part d’usagers : on peut dire que la concertation sur le futur du parc départemental Georges-Valbon à La Courneuve n’a pas laissé de marbre. « Deux tendances se dégagent de cette consultation : d’abord la volonté de préserver un espace hors du commun et ensuite, la nécessité d’améliorer son accessibilité », détaille Aurélie Bouton, urbaniste à l’agence Ville Ouverte en charge de cette concertation. Après l’étape des questionnaires, le projet vient déjà d’entrer dans une nouvelle phase. Le 2 novembre s’est ainsi tenu le premier atelier de travail, réunissant habitants, associations et services départementaux. « On a alterné entre petits groupes et restitutions collectives sur la question du diagnostic : ce qui convenait aux usagers, ce qui ne leur convenait pas », explique Aurélie Bouton. Deux autres ateliers sont déjà programmés pour les 18 et 26 novembre. L’un portera sur l’amélioration à court terme du parc, l’autre sur du plus long terme, notamment dans la perspective de l’arrivée des transports du Grand Paris. N.B : les ateliers sont ouverts à tous, mais l’inscription est obligatoire sur seine-saintdenis.frC.L. 24 N°46 NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2015 SEINE-SAINT-DENIS * 11 es Rencontres Femmes du monde en Seine-Saint-Denis Contre les violences sexuelles L’Observatoire départemental des violences envers les femmes fait avancer le droit des femmes et des enfants à vivre sans violence. 86% d Syginurouth vi.dimuo5 da vicr.n ou. da truntoruukh ccomoihe,runt. Swan 0,0itQleRAAri. Le sujet a beau être grave, chaque année les participant-e-s à cette journée repartent avec le moral gonflé à bloc. Pas de bilans chiffrés sans âme, mais des solutions qu’on améliore, qu’on partage avec celles créées en Italie, Argentine ou au Maroc pour que des femmes, des enfants vivent en sécurité sans crainte de la violence. C’est à la suite de rencontres entre professionnels concernés par les violences envers les femmes (responsables d’associations, professionnel-le- s de l’aide sociale, de l’Éducation nationale, de la justice...) que le téléphone portable d’alerte pour les femmes en très grand danger a vu le jour. Créé il y a six ans en Seine-Saint-Denis et généralisé au reste de la France depuis 2014, ce système d’alerte en cas d’agression a déjà sauvé des vies. De même pour l’ordonnance de protection pour les femmes victimes de violences de la part de leur conjoint ou concubin, une série de mesures destinées à les protéger. Autre bouclier, la mesure d’accompagnement protégé. Une étude de 2009 a montré que la moitié des féminicides se sont déroulés lors de l’exercice du droit de visite du père. Le ou la juge aux affaires familiales peut désormais exiger que ces visites se déroulent dans « un espace de rencontre qu’il ou elle désigne, ou avec l’assistance d’un tiers de confiance ou d’un-e représentant-e d’une personne morale qualifiée ». Les femmes ne sont pas les seules à subir, les enfants témoins souffrent également. Lorsqu’ils bénéficient d’une mesure d’accompagnement protégé, ils sont reçus gratuitement en consultation de psychotraumatologie, tout comme les enfants d’un couple où un meurtre a eu lieu. Un suivi indispensable pour éviter le stress post-traumatique et réduire les risques qu’une fois adultes, ils ou elles reproduisent et deviennent à leur tour victimes ou agresseurs. Même si on est professionnel-le, pas facile d’aborder la violence dans le couple. L’Observatoire a créé un guide d’aide à l’entretien auprès de femmes victimes de violences ainsi qu’un kit de formation pour les professionnel-le-s en lien avec les jeunes. L’initiative du Département Jeunes contre le sexisme les informe, les guide pour avancer vers une société où femmes et hommes seront à égalité. Georges Makowski +web Pour vous renseigner, vous aider et ne pas rester seule : seine-saint-denis.fr/750 Contacts : 01 43 93 41 93 Dessin de Thomas Mathieu/projetcrocodiles.tumblr.com |