[91] Mag de l'Essonne n°99 janvier 2009
[91] Mag de l'Essonne n°99 janvier 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°99 de janvier 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Essonne

  • Format : (141 x 173) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 4,3 Mo

  • Dans ce numéro : le service public départemental à vos côtés

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 10 - 11  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
10 11
Événement d’importance, ce 20 novembre 2008, sur le campus de l’université d’Orsay : un microscope de très haute technologie est inauguré… 10 - JANVIER N°99 L’ESPRIT D’INITIATIVES RECHERCHE Un pas de géant dans l’in Installé dans une salle du Laboratoire de physique des solides (LPS) de l’université d’Orsay, un nouveau microscope baptisé UltraSTEM était inauguré le 20 novembre dernier par le CNRS, le Conseil général et l’université Paris-Sud. « Cette date marque l’aboutissement d’un projet de vingt-cinq ans », explique Christian Colliex, directeur de recherche CNRS au LPS d’Orsay. « L’apport financier du Conseil général est un des exemples de l’aide apportée aux pôles d’excellence du département, précise David Ros, viceprésident en charge de la recherche, de l’innovation et du développement économique. Il est aussi le signe d’un engagement volontaire auprès des structures de recherche fondamentale et de développement économique, qui va au-delà de la compétence obligatoire du Conseil général ». Le microscope UltraSTEM, en effet, s’affirme comme l’élément essentiel du projet MI- NERVE, mené dans le cadre du Contrat de plan État-Région 2000-2006 (cf. notre encadré). Conçu et commercialisé par la société américaine NION, à Seattle, cet appareil est le troisième au monde avec les États-Unis et la Grande-Bretagne. Contrairement à un microscope optique, qui emploie la lumière pour observer l’échantillon, le microscope électronique utilise un fin « pinceau » d’électrons, projetés à très grande vitesse sur l’objet étudié. Recueillies par des caméras, les infimes déviations que subit le pinceau d’électrons vont donner une image précise de la structure observée. La spécificité du microscope UltraSTEM tient dans la finesse du pinceau (dix mille fois plus fin qu’un cheveux). Les chercheurs vont ainsi pouvoir distinguer les atomes un par un, observer leur agencement, et examiner la nature des liaisons qui les unissent. Une étude très utile dans la mesure où elle aide à
finiment petit définir les propriétés des matières (conductivité électrique, résistance à la chaleur, etc.). À la clé, des applications comme la cryomicroscopie, rendues possibles par cette chambre permettant de durcir des objets « mous », ou la détection de défauts sur des matériaux aviation. Des applications ouvertes au plus grand nombre, puisque le microscope UltraSTEM s’inscrit dans le réseau ULTRASTEM ET LE PROJET MINERVE Ce super microscope est le fruit du partenariat entre le CNRS, l’université Paris Sud et le Conseil général. national des six plateformes METSA, dotées d’appareils de haute technicité en Microscopie électronique en transmission (MET) et en Sonde atomique (SA), destinés aux équipes de recherche et aux industriels. Le succès du microscope UltraSTEM ne s’est pas fait attendre : 37 projets de recherche ont été déposés dès le premier jour.p Lancé dans le cadre du contrat de plan État-Région (CPER) 2000-2006 avec un budget initial de 7,6 millions d'euros, le projet MINERVE a une triple vocation : il y est question de recherche, de formation (formation initiale, formation à la recherche, formation permanente axée sur l’industrie) et de transfert de technologie vers les entreprises. Il regroupe une quinzaine de laboratoires franciliens (Orsay, bien sûr, mais aussi l’ENS de Cachan, le Plateau de Saclay…), soit quelque 200 chercheurs et enseignants-chercheurs qui se penchent, entre autres, sur l’étude de l’infiniment petit appliquée à la physique, à la chimie ou encore à la biologie. Un « micro-univers » où le microscope UltraSTEM pose un jalon essentiel… FAURÉCIA Le Conseil général aux côtés des salariés La nouvelle est tombée le 11 décembre dernier. Après l’abandon il y a un an de son activité de production sur le site de Brières-les-Scellés, l’équipementier automobile Faurécia a annoncé la suppression de 400 emplois en recherche et développement, sur le site essonnien et de 1 215 d’ici 2011 sur les 9 sites que compte l’entreprise en France. « Porter ainsi atteinte aux capacités d’innovation de l’entreprise revient à compromettre le maintien des activités du site. Les répercussions d’une telle décision sont dramatiques », a dénoncé Michel Berson, le président du Conseil général. Il a immédiatement demandé une rencontre entre les différents partenaires économiques, les syndicats, le préfet de l’Essonne et la Ministre de l’économie et de l’industrie. Un rendez-vous est fixé. Objectif : ajuster l’intervention du Département au plus près des besoins du site Faurécia de Brières-les- Scellés. Depuis plusieurs années, le Conseil général soutient cet équipementier qui fait partie du pôle de compétitivité MOV’EO, à travers le projet Iris. L’assemblée départementale a suspendu l’octroi d’une nouvelle aide car « il est exclu de subventionner un plan social ». JANVIER N°99 - 11



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :