[91] Mag de l'Essonne n°98 décembre 2008
[91] Mag de l'Essonne n°98 décembre 2008
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°98 de décembre 2008

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Essonne

  • Format : (141 x 174) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 3 Mo

  • Dans ce numéro : culture pour tous.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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CE QU’EN PENSE... DJean Lellouche, directeur adjoint de ADAPT Essonne « L'idée, c'est de faire tomber les préjugés liés au recrutement de personnes handicapées, en mettant les candidats handicapés en lien direct avec les recruteurs. Ici, candidat et recruteur savent tous deux que la personne est reconnue travailleur handicapé. Ils se concentreront donc sur le poste et les compétences du candidat. La question du handicap ne sera abordée qu'en fin d'entretien, et uniquement pour savoir s'il nécessite des aménagements spécifiques du poste. Les candidats handicapés seront ainsi rentrés dans le circuit du recrutement, ils auront retrouvé confiance en eux. Et de leur côté, les employeurs auront appris à parler à des candidats handicapés. Car souvent, ce sont eux les plus déstabilisés face au handicap ! "• Infos au 01 60 79 88 82 ADAPT 91/11 rue du Bois Sauvage 91055 Évry POUR EN SAVOIR + En ligne, sur www.essonne.fr, retrouvez les témoignages des participants à ce Job dating. 8- DÉCEMBRE N°98 ACTUALITÉS JOB DATING Faciliter l’emploi des personnes handicapées L'Association pour l'insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (ADAPT) organisait un Job dating réservé aux personnes handicapées dans les locaux du Conseil général le 20 novembre dernier. C omptable, chargé des relations clients, ingénieur informatique, facteur… Aurélie, 24 ans, déambule, cahier à la main, entre les offres de postes affichées au mur de l'Hôtel du Département à Évry. « Je recherche un poste dans le secteur administratif », explique la jeune femme. Son handicap ? Un léger problème d'élocution. Comme Aurélie, ils étaient 25 à participer à un Job dating réservé aux personnes handicapées, le 20 novembre dernier, dans les locaux du Conseil général. 10 heures. C'est parti pour deux heures d'entretiens en série et en face à face, sur le modèle des speed dating*, entre ces 25 candidats et les 12 recruteurs présents. Les entreprises Danone, La Poste, Les Pages Jaunes, Axa et Adia participaient à l'opération, aux côtés du Conseil général, hôte de l'opération, et de la Communauté d'agglomération d'Évry Centre Essonne. « Connaissez-vous notre entreprise ? Êtes-vous mobile ? Quelles sont vos compétences en matière d'accueil téléphonique ? » À chaque table, les questions et les réponses fusent, créant un murmure général dans la salle. Aurélie (cf. notre photo ci-dessus) vient de s'entretenir pendant une dizaine de minutes avec un conseiller en recrutement du Conseil général : « La rencontre s'est bien passée, elle correspond au poste de secrétaire que nous recherchons, explique le recruteur. Mais c'était surtout une prise de contacts. La décision finale reviendra à la direction ». Christine, 48 ans et sourde d'une oreille, ressort ravie de son troisième entretien avec la communauté d’agglomération d'Évry Centre Essonne : « Je vais avoir un deuxième rendez-vous avec le directeur financier. J'espère que ça va marcher ! » Les chiffres de l'ADAPT, en tous cas, sont plus qu'encourageants : six mois après un Job dating, plus d'un participant sur deux aura retrouvé un emploi.p * Le speed dating, anglicisme signifiant littéralement « rencontres rapides », est une méthode de rencontres amoureuses rapides et en série.
ILS FONT L’ESSONNE Marc Prialnic touche du bois ! À 66 ans, Marc Prialnic se consacre entièrement à la peinture. Comment cet ancien professeur est-il arrivé à cet art ? Par curiosité. Son intérêt étant d’opposer le rationalisme des mathématiques, qu’il enseignait, à la création artistique. « Au départ, il y a bientôt vingt ans, l’entière liberté d’invention me faisait peur », admet-il. L’eau a coulé sous les ponts… Stakhanoviste de la peinture, l’homme réalise une exposition par an. Son nouvel opus, intitulé « La forêt du dedans », est dévoilé du 7 décembre au 18 janvier au domaine départemental de Montauger*, propriété du Conseil général. « En me remémorant Le Roi des Aulnes, de Michel Tournier, inspiré du poème de Goëthe, j’ai eu envie de recréer un univers autour de cette légende. Cette histoire m’intéresse beaucoup car elle est très ambigüe. C’est de là qu’est partie l’idée de la forêt de totems. Je vais présenter ces totems couplés à des tableaux sur le même thème mais dans des formats plus traditionnels qui seront les portraits imaginaires du Roi des Aulnes ». Car Marc Prialnic travaille aussi le bois. « C’est un matériau qui parle à notre mémoire collective et je souhaite que les gens comprennent cette idée lorsqu’ils parcourront mon exposition ». Une véritable invitation… *À voir les mercredis, samedis et dimanches (sauf jours fériés) de 9h30 à 17h30. Entrée gratuite. Erratum : une erreur s’est malencontreusement glissée dans notre numéro précédent (Magazine de l’Essonne de novembre, n°97). Le Réseau de kiné bronchiolite Essonne est né en 2000 et non en 1992 comme indiqué, de la fusion de deux réseaux essonniens dont l’un, le Plan kiné bronchiolite Nord Essonne créé par Didier Evenou. Catherine Pivet au cœur des Restos Dix ans d’engagement aux Restos du cœur… C’est dire si Catherine Pivet, présidente de l’antenne essonnienne de l’association fondée par Coluche, connaît son sujet. « Cela faisait des années que je souhaitais œuvrer pour cette cause, raconte Catherine Pivet. Quand a sonné l’heure de la retraite, j’en ai profité ! En plus, je suis de la même génération que Coluche » … Les bureaux départementaux des Restos du cœur sont situés à Courcouronnes, et contrôlent treize centres, répartis sur l’ensemble du département. Les denrées proviennent de l’Union européenne via un programme d’aide aux plus démunis, d’achats en gros auprès de fournisseurs, de collectes et de partenariats locaux, avec notamment le Conseil général. Aujourd’hui, Catherine Pivet porte un regard lucide sur les évolutions de la société en se basant sur la fréquentation des Restos du cœur. « Tout a changé en dix ans ! Désormais, nous accueillons non seulement des Rmistes, mais aussi des travailleurs pauvres, des mères célibataires, ainsi que des retraités, et des jeunes qui n’ont pas droit au RMI ». Cette année, l’association a distribué 831 717 repas, un chiffre en augmentation de 5% par rapport à l’année passée. « Nous avons quelques craintes pour 2009, car la conjoncture économique est très dure », admet la présidente départementale. À l’avenir, l’association souhaite diversifier ses activités. « Au-delà de la distribution alimentaire qui vient de reprendre, nous voudrions faire partir des enfants en vacances, par exemple »... DÉCEMBRE N°98 - 9



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