[91] Mag de l'Essonne n°97 novembre 2008
[91] Mag de l'Essonne n°97 novembre 2008
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°97 de novembre 2008

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Essonne

  • Format : (141 x 174) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 3,7 Mo

  • Dans ce numéro : Pam 91 pour aider à la mobilité.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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les bonnes recettes de Tonton Olive L’odyssée TERRINE DE DINDE AUX MARRONS du végétal Comme j'ai un petit côté archaïque revendiqué et un autre, a région de Milly-la-Forêt a toujours été réputée en France pour la culture des plantes médicinales, - appelées aussi « simples » L au Moyen-Âge -, et aromatiques. Unique lieu en France pour la préservation, la production et la valorisation de ces plantes utilitaires, le Conservatoire national des plantes, implanté à Milly abrite une fabuleuse collection de plus de 1 300 espèces. À partir de novembre, elles seront en hivernage mais le site reste ouvert au public. Plus exactement son espace muséographique. Ce lieu d’exposition pédagogique et interactif mérite largement la visite. Ouvert en 2006, il a été aménagé dans un ancien séchoir réhabilité et équipé de bornes audio/vidéo. Au gré de la visite, l’histoire de ces plantes défile. Les panneaux et autres jeux présentent l’immense diversité des espèces à l’échelle de la planète et la multiplicité de leurs usages dans les domaines de l’agro-alimentaire, de l’industrie ou encore de la médecine. Une leçon de choses qui passionnera petits et grands. Et aussi une sensibilisation à la préservation de la diversité botanique.p• Renseignements au 01 64 98 83 77 et sur www.cnpmai.net 36 - NOVEMBRE N°97 S Animations nature L’automne est une saison propice à la balade, surtout en Essonne. Le Conservatoire départemental des Espaces naturels sensibles du Conseil général propose deux balades gratuites et ouvertes à tous. Le 29 novembre, c’est en barque que vous découvrirez les marais de la vallée de l’Essonne. Prévoyez le pique-nique, l’excursion dure toute la journée. Attention, la réservation est obligatoire au 01 60 91 97 34. Le 30 novembre, les arbres du coteau des Vignes dévoileront leurs secrets. Rendez-vous à 14 h devant le lycée Marcel Pagnol d’Athis-Mons pour une randonnée de 2 h 30. curieux de nouvelles expériences, je vous propose de revisiter la dinde aux marrons. Au lieu de se la farcir en plat, je vous invite à la déguster en entrée et bien fraîche. Et puis, la dinde c'est le plat américain traditionnel. Entre la crise des subprimes et les élections, on parle beaucoup des États-Unis en ce moment. À l'heure où j'écris cette recette, on ne sait qui sera élu Président des USA, nous ne votons pas, mais quand même, on peut espérer un heureux dénouement. Pour ne rien vous cacher, je ne suis pas un grand adepte des frites surgelées… Recette à mijoter la veille. Pour 6 personnes : 800 g de blancs de dinde, 400 g de marrons au naturel (en conserve), 1 bouquet de coriandre fraîche, 3 branches d'estragon, 20 cl de crème fraîche, 1/2 litre de bouillon de poule, 1 sachet de gelée, sel, poivre, huile d'olive et beurre.• Après avoir passé à l'eau claire votre coriandre et votre estragon, réservez une branche d'estragon et quelques feuilles de coriandre. Ciselez les feuilles d'estragon et de coriandre restantes.• Découpez vos blancs de dinde en longues lamelles étroites. Faites-les revenir à la poêle 12 minutes avec de l'huile d'olive, du sel, du poivre et les feuilles d'estragon et de coriandre hachées. Faites chauffer votre bouillon de poule. Dissolvez-y (et dissous, c'est pas cher !) la gelée. Faites revenir vos marrons égouttés, avec du beurre pendant 7 minutes. Prélevez-en la moitié et mixez-les avec la crème fraîche. Ajoutez-y 20 cl du bouillon contenant la gelée. Salez et poivrez.• Dans un moule à terrine sévèrement beurré, placez délicatement l'ultime branche d'estragon (ça va faire joli !) et les marrons entiers que vous avez conservés. Recouvrez ensuite de gelée (n'y mettez pas tout, il y a plusieurs couches comme souvent pour les dindes) et placez au congélateur pour que la gelée prenne.• Quelques instants plus tard (quand la gelée a bien pris), mettez une couche de purée de marrons et de lamelles de dinde. Recouvrez de nouveau de gelée et remettez le tout au congélateur. Re-belote. Quand la gelée est prise, mettez cette fois une dernière couche de viande suivie d'une dernière de purée et une dernière fine couche de gelée.• Placez au réfrigérateur. Au bout d'une heure, couvrez-la d'une feuille de papier alu et laissez reposer au moins 12 heures. Démoulez et servez cette terrine décorée de quelques feuilles fraîches de coriandre. Un Condrieu sera merveilleux pour accompagner dignement cette jolie dinde !
Mémoire TEMPS LIBRE Sénart, forêt retranchée… La forêt de Sénart porte les traces de la Grande Guerre. Une tranchée y a été découverte. Elle fait l’objet d’une exposition passionnante présentée à la Faisanderie de Sénart, à l’occasion des 90 ans de l’armistice de la Première guerre mondiale… 1 918-2008 : voilà 90 ans que l’armistice du 11 novembre 1918 a signé la fin du premier conflit à dimension mondiale. Une Grande Guerre qui a fait près de 10 millions de morts et dont le dernier témoin est mort au printemps de cette année. La mémoire de ce conflit disparaîtra-t-elle avec lui ? Certainement pas. Dans l’Essonne, plus précisément en forêt de Sénart, des tranchées ont fait l’objet d’études récentes, menées par l’ONF et le milieu associatif *. « Cette découverte est rendue plus riche par la variété des ouvrages inventés : les tranchées bien sûr, mais aussi des postes d’artillerie, des boyaux de liaison, des abris, etc. », explique Laure Seuillot, chargée de communication à l’ONF. Élevés en une quinzaine de jours, au cours du mois d’août 1915, par quelque 30 000 hommes, ces ouvrages n’ont, finalement, jamais servi. Mais les études ont montré l’ampleur des ouvrages (plusieurs dizaines de kilomètres) et attestent de leur état de conservation. Intitulée « Sénart, forêt retranchée - Mémoire et traces de la Grande Guerre », l’exposition présentée à la Faisanderie de Sénart jusqu’au 30 novembre permettra d’en apprendre davantage sur ce sujet. Autre occasion de se souvenir du sacrifice des Poilus : les multiples manifestations soutenues par le Conseil général et organisées par l’Union fédérale des anciens combattants (Ufac) au cours du mois de novembre. « Parmi elles, une exposition dans les locaux de la mairie d’Athis-Mons, du 7 au 14, sera l’occasion d’assister à une projection de La Grande Illusion », explique Raymond Gamel, président de l’Ufac. Une occasion supplémentaire de réfléchir sur l’héroïsme et la souffrance des héros de la Grande Guerre…p * Notamment la Sahavy, Société d’art, histoire et archéologie de la vallée de l’Yerres, et le responsable de sa section « archéologie » Alain Senée.•Renseignements au 01 60 75 54 17 Decauville : un Essonnien dans la Grande Guerre Des tranchées construites au lendemain de la Bataille de la Marne pour protéger Paris, il reste des vestiges comme ces monticules de terre. Fils d’un exploitant agricole spécialisé dans la betterave, Paul Decauville (1846-1922) a l'idée d’utiliser des barres en fer posées sur des traverses en fer plat pour transporter par wagonnets la production familiale. L’écartement retenu est de 60 cm, et le succès du système prend une dimension industrielle avant la fin du XIX e siècle, dans des usines installées à Petit-Bourg, près de Corbeil. Quand survient le premier conflit mondial, l’armée elle-même fait appel au système Decauville qui équipe bientôt les places d’Épinal, de Belfort, de Verdun, de Toul, où les trains Decauville acheminent d’importantes quantités de munitions dans les galeries. NOVEMBRE N°97 - 37



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