[91] Mag de l'Essonne n°97 novembre 2008
[91] Mag de l'Essonne n°97 novembre 2008
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°97 de novembre 2008

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Essonne

  • Format : (141 x 174) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 3,7 Mo

  • Dans ce numéro : Pam 91 pour aider à la mobilité.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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MIEUX VIVRE EN ESSONNE ÉDUCATION Les collégiens d’abord ! Le 100 e collège de Lardy désengorge les établissements de La Norville, La Ferté-Alais, Étréchy et Itteville. 22 - NOVEMBRE N°97 Alors même que le gouvernement s’apprête une nouvelle fois à baisser le nombre de postes d’enseignants et les moyens dévolus aux établissements pour 2009, l’Essonne a ouvert son centième collège, symbole d’un haut niveau de service public dans notre département. Il traduit la priorité du Conseil général : donner à chaque élève les clés de la réussite… Des élèves enthousiastes. Une communauté éducative emballée. La première rentrée au collège de Lardy s’est parfaitement déroulée. Spacieux et lumineux, cet établissement s’intègre à merveille dans son environnement. Ses atouts ? Une conception placée sous le signe du développement durable qui répond aux normes HQE de haute qualité environnementale. Et donc une construction écologique légèrement plus chère au départ mais, comme le fait remarquer Pascal Tommy-Martin, l'architecte qui a réalisé le collège, « sur dix ans, le coût global d'un collège HQE est finalement moins important, grâce aux économies de consommation permises par ses équipements ». Son coût ? Pris en charge par le Conseil général, il s’élève très exactement à 20 280 000 euros - cette somme comprend l’aménagement des parkings et des rues desservant le collège qui s’est élevé à 3,5 millions d’euros - et non pas 25 millions d’euros, comme certains l’affirment. Créé pour désengorger les établissements du secteur à savoir La Norville, La Ferté-Alais, Étréchy et Itteville, ce collège répond parfaitement aux attentes des familles qui devaient parfois parcourir des kilomètres pour emmener leurs enfants à l’école. Répondre aux besoins clairement identifiés Le collège de Lardy est le 7 e à sortir de terre, en Essonne, depuis neuf ans, trois autres ayant été entièrement reconstruits. À entendre certains, seuls les cantons de gauche bénéficieraient des largesses du Conseil général, y compris dans l’attribution des collèges. Ridicule. Comme si cela se passait ainsi… Il s’agit simplement de
répondre aux besoins là où ils s’expriment. Ceux-ci sont identifiés en partenariat étroit avec l’Inspection d’Académie et la communauté éducative, selon une démarche de co-élaboration qui permet aussi de définir les priorités de réhabilitation. L’accusation est grave et surtout mensongère. Des collèges saturés ? Des chiffres évoquant la saturation de certains établissements circulent. Ils sont faux ! Quelques exemples ? À Dourdan, le collège Émile Auvray a une capacité d’accueil de 500 élèves et non de 400 ; il en reçoit 423. À Dourdan toujours, le collège Condorcet, avec une capacité de 1 200 élèves est passé de 919 en 2000 à 883 en 2008. Une baisse des effectifs dans ces deux établissements est constatée depuis 2000 (- 11%). Quant au collège de Saint-Chéron, récemment restructuré, il dépassait en 2007 de 16 élèves sa capacité d’accueil de 800… et ses effectifs ont chuté cette année de 37 élèves. Même constat pour les collèges du secteur de Breuillet qui peuvent accueillir 4 000 élèves mais qui en reçoivent réellement 3 480. L’objectif aujourd’hui n’est plus de construire de nouveaux établissements, mais de mieux répartir les élèves entre les 100 collèges du département, dont la capacité d’accueil globale est de 69 300 places pour 56 200 élèves accueillis en septembre 2008. La réussite pour tous En Essonne, le Conseil général est très attaché à créer les conditions de la réussite pour tous. En 2007, il a consacré 85,7 millions d’euros au budget des élèves. Outre les réhabilitations et travaux dans les établissements, le Département finance l’équipement informatique, soutient le transport scolaire, accompagne les élèves avec ses dispositifs « Mieux se former au collège », ou « Collégien citoyen » …p Restauration scolaire : vers une tarification unifiée Certaines familles vont voir leurs tarifs de cantine augmenter, à partir du 1 er janvier 2009. Pour quelles raisons ? Elles sont multiples. D’abord, la hausse des prix, de l’énergie et des produits de gros dans l’alimentaire. Ensuite, la volonté pour le Conseil général d’aboutir, en 2010-2011, dans l’ensemble des collèges du département, à une tarification unique payée par les familles, selon leurs ressources. Une harmonisation nécessaire pour supprimer les disparités énormes constatées d’un établissement à un autre, entre 2,14 euros et 3,10 euros. Autre raison : maintenir le coût des denrées présentes dans l’assiette et permettre aux établissements d’assurer une politique d’approvisionnement de qualité (produits bio, circuits courts…) qui sera d’ailleurs obligatoire à compter de 2012. Enfin, une hausse qui sera réduite par l’aide financière du Conseil général à la restauration scolaire qui concerne près d’un collégien sur deux. Ainsi, les tarifs de restauration dans les collèges selon le revenu des familles, seront de 0, 1, 2 ou 3 euros par repas, pour un prix de revient de 6 euros, soit une grille de tarifs inférieure à ceux communément pratiqués dans les écoles primaires. NOVEMBRE N°97 - 23



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