[91] Mag de l'Essonne n°106 octobre 2009
[91] Mag de l'Essonne n°106 octobre 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°106 de octobre 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Essonne

  • Format : (140 x 185) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 5 Mo

  • Dans ce numéro : les collèges de la réussite.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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L’ESPRIT D’INITIATIVES La société Biosystems International, installée sur le bioparc Genopole à Évry, développe un diagnostic sanguin in vitro du cancer du poumon. Une technique innovante, qui pourrait permettre de déceler au plus tôt, et par une simple prise de sang, le plus meurtrier des cancers. P Installés au Genopole d’Évry, les laboratoires de Biosystems International ont mis au point un dépistage précoce du cancer du poumon qui se ferait par une simple prise de sang. Le projet est à présent dans sa phase de validation clinique, auprès d’un grand nombre d’échantillons. DÉPISTAGE DU CANCER DU POUMON Le test de l’espoir• Renseignements sur www.biosys-intl.com et www.genopole.fr rès de 80% des cancers du poumon sont diagnostiqués tardivement, au moment où les patients se plaignent de difficultés respiratoires, de douleurs thoraciques persistantes ou crachent du sang. La plupart d’entre eux ne pourront être opérés, à cause d'un dépistage trop tardif. « En phase 3 ou 4 de la maladie, le taux de survie n’est que de 15%. Or, lorsque le cancer est détecté en phase 1, plus des deux tiers des malades survivent encore cinq ans après », explique Jean- Pier re Tirouflet, pré si - dent de Biosystems In - ter national (BSI). Spé cia lisé dans la recherche de diagnostics innovants du cancer, BSI vient de mettre au point un nouveau diagnostic sanguin du cancer du poumon. « À partir d’une simple Un diagnostic fiable prise de sang, on sera capable de déceler la maladie à un stade précoce, lorsqu’il est encore possible d’opérer », confirme Mariana Kuras, directrice de la recherche chez BSI. Les chercheurs sont parvenus à identifier treize anticorps monoclonaux* à la suite d’expérimentation sur des souris. Confrontés au plasma humain, ces anti corps sont capables de reconnaître différents niveaux de concentration de pro téines présentes dans le sang et symptomatiques du cancer du poumon. Les essais me - nés en laboratoire démontrent une sensibilité et une spécificité supérieure à 80%. « Le test livre un verdict fiable quatre fois sur cinq, et nous espérons encore augmenter ce chiffre », avance Jean-Pierre Tirouflet. Pour les méde- 10 - OCTOBRE N°106
Genopole Mariana Kuras est la directrice de la recherche de cette entreprise innovante. cins, il s’agirait d’une technique rapide pour diagnostiquer la maladie, sans incidence sur l'organisme. Ils pourraient également prescrire ce test régulièrement aux fumeurs, tous les six mois, afin de déceler au plus tôt la maladie. Le projet est à présent dans sa phase de validation clinique, auprès d’un grand Le Conseil général, partenaire de nombre d’échantillons. La commercialisation pourrait débuter en 2015 en Europe. Peut-être même d’ici à deux ans. Mais déjà, Biosystems planche sur de nouveaux projets. « Nous travaillons sur le déve loppement d’un test applicable au dépistage du cancer du sein et du colon, et au suivi des rechutes. Les premiers résultats sont encourageants », confirme Mariana Kuras. De bon augure lorsqu’on sait que le cancer est, depuis 2004, la première cause de mortalité en France. Ces recherches, synonymes d’espoir, ont toutes été réalisées en Essonne, plus exactement à Évry, au Genopole. Créé en 1998 pour accélérer les recherches sur les maladies génétiques rares (en lien avec le Téléthon organisé par l’AFM), ce centre est devenu le premier bioparc français dédié aux biotechnologies et aux biothérapies. Son originalité : réunir, sur un même site, recherche publi que et privée, formations universitaires et entreprises de haute techno - logie en sciences de la vie. Leur mission : transformer les progrès scientifiques en traitements innovants pour la santé. « Genopole a atteint une force de frappe scientifique et médicale incontournable qui lui assure une renommée internationale. Le Conseil général l'accompagne dans ses ambitions depuis plus de dix ans et lui accorde une subvention annuelle moyenne de cinq millions d'euros », souligne David Ros, vice-président du Conseil général chargé de l’innovation, de la recherche et du développement économique.p * Les anticorps monoclonaux sont une variété d’anticorps produits en laboratoire de façon artificielle en tant qu’outils de diagnostic, et intervenant depuis peu dans le domaine thérapeutique. SALON Vers un habitat + écolo Les consommations énergétiques des logements représentent, en Essonne, 18% des émissions de gaz à effet de serre. Face à ce constat et pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique, la priorité doit être donnée à une construction ou une rénovation plus écologique (choix des matériaux, économies d’énergie…). Des impératifs au cœur du prochain forum départemental de l’éco-habitat, organisé par la Chambre de métiers et de l’artisanat de l’Essonne, le Conseil général et le SAN de Sénart en Essonne les 10 et 11 octobre. Au programme : rencontres avec des exposants, ateliers et conférences. Ce salon, destiné au grand public et aux professionnels du bâtiment, se déroule au Silo de Tigery. Dernière minute : Conférence, le 11 octobre de 15 heures à 16 h 30, sur « Le changement climatique causé par l’homme, vu par le prix Nobel Al Gore », par Patrick Delamaire, maître de conférence associé à l’université Paris Sud et spécialiste formé par Al Gore.• Renseignements sur www.essonne.fr www.cm-essonne.fr et senart-essonne.com OCTOBRE N°106 - 11



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