TRIBUNES La parole à l’opposition départementale Groupe UMP FACE À LA « PASSOIRE SOCIALE » DU CONSEIL GÉNÉRAL DE L’ESSONNE, NOUS CHOISISSONS LE RSA La majorité de gauche n’avait pas souhaité participer au projet « pilote » du RSA (Revenu de Solidarité Active) mis en place par le gouvernement, expliquant son refus par le bon taux d’emploi en Essonne et le faible taux de bénéficiaires du RMI. C’était son choix, pas le nôtre, elle a ainsi privé un certain nombre de bénéficiaires du RMI de la possibilité de retrouver un emploi. Le RSA ça marche et dans les départements où on l’a expérimenté ce sont 37% de personnes supplémentaires qui retrouvent un emploi, même pendant la crise ! Face à un contexte économique et social difficile, nous attendons la généralisation du RSA prévue en juin 2009 : il est temps que notre département puisse bénéficier de politiques sociales qui fonctionnent ! Pour ceux qui ne travaillent pas et sont aujourd’hui au RMI c’est la garantie que toute reprise d’activité se traduira par un gain de revenus - ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Pour ceux qui travaillent pour un salaire modeste (temps partiel notamment) c’est la garantie d’un complément de revenus en moyenne de 110 euros par personne. Cette réforme est avant tout une mesure de bon sens qui va bien au-delà du clivage gauche/droite. Il est fort dommage que la majorité socialiste du Conseil général de l’Essonne ne s’en soit pas rendu compte avant ! Par ailleurs, le gouvernement a également souhaité aider les personnes fragiles en leur accordant dès le mois d’avril une prime de solidarité active de 200 euros par mois. Ce sont plus de 4 millions de personnes qui ont pu en bénéficier : travailleurs pauvres et salariés modestes, chômeurs bénéficiant de l’allocation logement, bénéficiaires du RMI et de l’API. La solidarité nationale au service des plus fragiles, c’est ça le RSA, c’est cela aussi la Prime de Solidarité Active. C’est cette notion de solidarité que nous défendons, pas celle du Conseil général de l’Essonne qui a refusé d’expérimenter le RSA, qui supprime son soutien pour les animations dans les maisons de retraite (170 000 euros !), qui refuse une meilleure participation pour les aides à domicile de nos aînés, qui augmente brutalement et sans concertation le prix des repas servis aux élèves des collèges, qui diminue les dotations de fonctionnement des collèges sans tenir compte de l’augmentation des consommations de chauffage et du prix du gaz, qui tolère une Maison Départementale des Personnes Handicapées qui met plus d’un an à traiter les dossiers... et qui naturellement augmente encore les impôts payés par tous les Essonniens tout en gaspillant 3,8 millions d’euros pour sa communication. Alors, Mesdames et Messieurs les membres de la majorité socialiste du Conseil général de l’Essonne : ne nous donnez pas de leçon de solidarité. Votre bouclier social, c’est une passoire sociale… Vos impôts, eux, sont bien réels ! Groupe UPE LA GAUCHE ANTI-SOCIALE Alors que la crise économique mondiale commence à se faire durement sentir en Essonne, la Gauche départementale, aveuglée par ses contradictions internes, en accentue les effets par plusieurs mesures décidées dans le cadre du budget 2009 : L’augmentation massive des impôts sur les ménages et les entreprises parce que la Gauche n’a pas su aller assez loin dans son programme d’économies. L’augmentation massive de la dette départementale qu’il faudra bien rembourser un jour. Mais aussi des reculs massifs et symboliques en matière d’action sociale : Suppression de la part complémentaire de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie, suppression du dispositif ACCES + d’aide à la mutualisation pour les personnes à faibles ressources, suppression des financements pour l’animation dans les résidences pour personnes âgées… Décidément, les masques tombent les uns après les autres : socialisme et social ne sont pas synonymes. 32 - MAI N°103 Groupe UMP (Union pour un mouvement populaire) : M. Bournat, J.-J. Boussaingault, G. Crosnier, J.-P. Delaunay, M. Duranton, D. Écharoux, F. Fuseau, G. Gauthier, P.Imbert, N. Lamoth, E. Mehlhorn, J. Perthuis. Tél. : 01 60 91 90 52/53 Groupe UPE (Union pour l’Essonne) : D. Fontenaille, G. Izard-Le Bourg, T. Joly,C. Schœttl. Tél. : 01 60 91 90 62 |