[91] Mag de l'Essonne n°103 mai 2009
[91] Mag de l'Essonne n°103 mai 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°103 de mai 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Essonne

  • Format : (140 x 185) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 5,1 Mo

  • Dans ce numéro : pour le tram-train Massy-Evry, votre avis comptera.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 20 - 21  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
20 21
MIEUX VIVRE EN ESSONNE L’AVIS DE L’ÉLU Gérald Hérault, maire de Montgeron et vice-président du Conseil général en charge de l’habitat. « Avec aujourd’hui près de 25 000 demandeurs de logements locatifs sociaux en Essonne, le Conseil général se doit de renforcer sa politique en faveur d’un accès pour tous au logement. Je rappelle que le logement ne fait pas partie des compétences dévolues aux Conseils généraux, mais face à une baisse des aides à la pierre par l’État de plus de 50% en six ans, nous nous devions de réagir. Le budget 2009 a permis de porter l’enveloppe habitat à 30 millions d’euros. Cette enveloppe nous permettra de lancer 4 400 opérations d’ici la fin de l’année. Plus de 17 millions d’euros de crédits ont été engagés sur ce budget depuis le début de l’année pour financer la construction de 1 474 logements locatifs sociaux ainsi que la réhabilitation de 1 070 logements. Il faut également rappeler l’objectif de 1000 logements jeunes que nous avons d’ores et déjà atteint. Cet effort sans précédent du Conseil général de l’Essonne traduit notre volonté de favoriser une véritable mixité territoriale et sociale sur le département. » LOGEMENT Investissements massifs Dans un contexte économique difficile, le Conseil général accentue son soutien aux programmes de construction et de réhabilitation de logements sociaux. En jeu, la relance économique et la solidarité sociale. F ace à la crise actuelle, le Conseil général a choisi, entre autres, le levier du logement social. En redoublant ses efforts financiers dans les programmes d’investissements, il entend favoriser la création d’emplois dans le secteur du BTP, mais aussi accroître l’offre qualitative et quantitative de logements sociaux sur le territoire, notamment pour les publics fragilisés (jeunes, handicapés, etc). Ainsi depuis le début de l’année, le Département a d’ores et déjà voté plus de 17 millions d’euros en faveur de sa politique de l’habitat. Ces investissements comprennent la construction et la réhabilitation de plus de 2 400 logements (soit déjà quatre fois plus qu’en 2007). Exemples, parmi tant d’autres : la réhabilitation de 377 logements à Athis-Mons (quartier du Noyer Renard) pour un montant total de 980 200 euros et dont la livraison est attendue dès 2010. Ou encore la construction de 100 logements à Soisy-sur-Seine, pour un montant de 1 005 601 euros, la ville se rapprochant ainsi du quota de 20% imposé par la loi de Solidarité et de Renouvellement Urbain (SRU). En contrepartie de ce soutien, le Conseil général négocie des droits de réservation avec les différents bailleurs. Ces décisions s’inscrivent aussi dans le cadre de la délibération du 26 mars 2007, fondatrice de la politique du Département en matière d’habitat. Les objectifs affirmés étaient alors la mixité sociale et la solidarité. Deux ans plus tard, ce leitmotiv reste plus que jamais d’actualité.p À Soisy-sur-Seine, 100 nouveaux logements sociaux vont sortir de terre. 20 - MAI N°103
SPORT ET SANTÉ Une enquête nationale pilotée par le Conseil général Le sport peut-il sauver les jeunes de l'obésité ? Pour répondre à cette question, le Pôle départemental de médecine du sport (PDMS), à la pointe en matière de lutte contre l’obésité en milieu scolaire, a piloté une enquête nationale dans cinq collèges du département. 750 élèves de 6 e ont ainsi été mesurés, pesés et leur activité physique évaluée pendant toute une année scolaire. « Le Magazine de l'Essonne » publie, en exclusivité, les résultats de cette enquête inédite commandée au PDMS, installé au centre national de rugby de Linas-Marcoussis. > 1 m 50, 43 kg, 67 cm de tour de taille et un xxxxxxxxxxx IMC * de 19 Voici les mensurations moyennes des élèves de 6 e dans les collèges des Ulis, de La Norville et de Ris-Orangis qui ont participé à l'enquête. > Un élève sur cinq est en surpoids dès la 6 e 21% des élèves sondés ont en effet un IMC supérieur à 20, alors que la norme se situe entre 18 et 20 pour leur classe d'âge. Un chiffre d'autant plus inquiétant lorsqu'on sait que les trois quarts des adolescents en surpoids deviendront des adultes obèses… > 45 minutes d'activité physique par jour contre les 60 minutes recommandées En additionnant séances d'éducation physique et sportive (EPS), sport en club et déplacements à pied, les élèves sondés n'atteignent pas l'heure quotidienne d'activité physique recommandée pour leur classe d'âge. > Les séances d'EPS ont la cote Constat rassurant : plus de 80% des garçons et près de 70% des filles interrogées ont déclaré participer aux séances d’EPS de leur collège « avec plaisir ». > Plus de 50% des élèves font aussi du sport en club Football, tennis, natation et judo pour les garçons, danse, équitation et gymnastique pour les filles : plus d'un élève sur deux pratique une activité sportive extra-scolaire. > Le sport pratiqué également en dehors du collège limite la prise de poids C'est la seule corrélation entre sport et surpoids clairement établie par cette enquête : les adolescents pratiquant, en plus de l'EPS au collège, une activité sportive régulière dans une association ou en club, auraient moins tendance à être en surpoids. Une tendance à confirmer dans l'assiette, bien entendu ! p *Indice de masse corporelle. L’avis de l’expert Pr. Charles-Yannick Guézennec, directeur du Pôle départemental de médecine du sport et auteur de l'étude. "L'objectif de cette enquête était de vérifier si la pratique d'une activité physique couplée aux conseils des enseignants pouvait modifier la composition corporelle des préadolescents. Au terme de cette enquête, nous n'avons pas encore de réponse formelle à cette question. Mais cette étude souligne tout de même l'importance du rôle joué par les associations et les clubs sportifs. Ces structures aideraient les jeunes à avoir une activité physique régulière qui limiterait leur prise de poids. L'effort doit donc se porter sur le soutien aux clubs et associations sportives, comme le fait le Conseil général en Essonne. À court terme, il faudrait rendre ces clubs - souvent chers - accessibles à tous, mais aussi diversifier leur offre, axée surtout sur la compétition, vers la pratique de loisir. À plus long terme, il faudrait aussi aménager les trajets pour permettre aux enfants d'aller à l'école à pied… Autant de pistes qui pourraient bientôt faire l'objet de nouvelles campagnes de santé publique nationales, à la suite des propositions issues de cette enquête." MAI N°103 - 21



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :