[91] Mag de l'Essonne n°102 avril 2009
[91] Mag de l'Essonne n°102 avril 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°102 de avril 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Essonne

  • Format : (140 x 185) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 6,4 Mo

  • Dans ce numéro : budget 2013, agir à vos côtés contre la crise !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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LE DOSSIERIlBUDGET 2009 DU CONSEIL La stratégie offensive du Conseil général Riposter à la crise. C’est la volonté du Conseil général. Le budget 2009 est à l’image de sa stratégie : à savoir, solidaire et offensif. Il poursuit un double objectif : protéger les Essonniens en étant un « bouclier social » et accompagner les entreprises en lançant un programme de soutien à l’emploi et à l’économie. E n donnant le coup d’envoi du débat d’orientation budgétaire du Conseil général début février, Michel Berson, le président du Conseil général, avait prévenu : « Ce n’est pas un budget de crise, mais un budget pour faire face à la crise. » Une déclaration qui prend tout son sens au lendemain du vote du budget par les conseillers généraux. Solidaire et offensif, ce budget 2009 est à la hauteur de la situation exceptionnelle que traverse l’Essonne, sur fond de crise mondiale et de désengagement financier massif de l’État. « Bouclier social » La première urgence : protéger les Essonniens dans leur vie quotidienne. Car le Conseil général veut s’affirmer, plus que jamais, comme un « bouclier social ». Cette volonté s’applique aussi bien aux personnes les plus fragiles - particulièrement soutenues par les politiques d’insertion et de lutte contre les exclusions du Conseil général - qu’aux classes moyennes : les familles, personnes âgées, et les jeunes… Comment le Conseil général peut-il intervenir ? En faisant le choix de renforcer la solidarité et ce, en dépit d’un contexte financier de plus en plus difficile. Agir pour le pouvoir d’achat des Essonniens Nombre d’aides du Conseil général sont synonymes de soutien au pouvoir d’achat des Essonniens. À titre d’exemples, pour aider les familles à rester dans leur logement, le Conseil général a augmenté le Fonds de solidarité logement de 17% ; le fonds d’aide aux jeunes, destiné à les aider à s’intégrer dans la vie professionnelle progresse quant à lui de 50%. L’allocation personnalisée d’autonomie sera versée, cette année, à 400 personnes âgées supplémentaires ; 140 nouvelles places d’accueil destinées aux adultes handicapés vont également être créées… Une seconde école de la 2 e chance vient d’ouvrir à Villebon-sur- Yvette. Et la liste est longue (cf. page 18). Investir pour préparer l’avenir En parallèle, le Conseil général, l’un des tous premiers investisseurs publics du département, a décidé un programme de soutien à l’emploi et à l’économie à travers une ambitieuse politique d’investissements. Des investissements qui soutiennent l’activité des entreprises et donc maintiennent l’emploi. Ciblés sur l’amélioration de la vie quotidienne, ils visent à développer les transports en commun et routiers, renforcer les moyens de la recherche et soutenir le développement économique ; accélérer la construction de logements sociaux et le réaménagement de nos quartiers ; entretenir et moderniser les collèges (cf. page 19). Faire mieux avec moins L’enjeu est de taille : il s’agit de faire mieux, avec moins de moyens, les recettes du Conseil général étant en forte baisse (cf. page 16), cette année, à cause de la crise immobilière et du désengagement du Gouvernement (cf. page 20). Pour boucler son budget et trouver le juste équilibre, le Conseil général a donc dû faire des économies, recourir à l’emprunt - en vue de maintenir un haut niveau d’investissement, créateur d’emplois -, et ajuster modérément sa fiscalité. C’est l’effort demandé à chacun pour maintenir un service public fort et efficace en Essonne, le meilleur rempart contre la crise.p EN SAVOIR + 14 - AVRIL N°102
GÉNÉRAL « Un budget offensif et responsable pour faire front » Francis Chouat, 1 er vice-président du Conseil général chargé des finances Le Mag : Quel est l’impact de la crise sur les finances du Conseil général ? Francis Chouat : La crise affecte tout le monde, d’abord les ménages et les entreprises mais également les collectivités locales dont les recettes diminuent brutalement en 2009. La crise immobilière fait chuter la part des « frais de notaire » que l’on perçoit sur chaque transaction. En Essonne, nous avons perdu 40 millions d’euros par rapport à 2007. Face à cette situation, nous avons pris nos responsabilités et engagé un programme massif d’économies : les frais de fonctionnement des services diminuent de 9% tout comme le budget de communication. Hélas, le Gouvernement ne nous facilite pas la tâche dans cette période difficile. Le Mag : Pourquoi dites-vous que le Gouvernement ne vous facilite pas la tâche ? F. C : Le Gouvernement se déleste chaque année d’une partie de ses missions sans nous donner les ressources correspondantes. C’est le cas du versement du RMI, des personnels des collèges qui sont désormais employés par le Département et bientôt du Revenu de solidarité active qui va remplacer le RMI. Il y a beaucoup d’autres exemples. À chaque fois, il y a un trou entre ce que cela coûte et ce que nous verse l’État. Nous tenons le compte précis de ces « arriérés » du Gouvernement : en 2009, la facture s’élève à 29,12 millions d’euros. Mais rien n’y fait : il préfère maintenir le « bouclier fiscal ». Le Mag : Comment avez-vous réussi à boucler le budget dans ces conditions ? F. C : Comme je l’ai dit : d’abord en faisant des économies. Mais avec un objectif : financer l’augmentation des dépenses sociales et l’investissement. Nous refusons de réduire nos aides sociales et nos aides au pouvoir d’achat qui bénéficient à tous les Essonniens y compris les classes moyennes. Au paquet fiscal pour les riches nous préférons le paquet social contre la crise. Ensuite, nous avons décidé d’ajuster modérément la fiscalité locale : cela représentera en moyenne 9 € par foyer et par an pour la taxe d’habitation. Certains nous ont conseillé de faire le choix inverse et de réduire les dépenses de solidarité ou les investissements. Cela aurait été totalement irresponsable car les premières victimes auraient été les Essonniens et les entreprises essonniennes. Le Mag : À propos, que fait le Conseil général pour soutenir l’emploi ? F. C : La récession s’installe, la production recule, le chômage explose. Notre rôle est de prendre le relais grâce à l’investissement public. Peu de personnes le savent, mais le premier investisseur public en France, ce n’est pas l’État, ce sont les collectivités locales ! En Essonne, nous avons adopté une stratégie volontaire pour soutenir l’emploi et l’activité de nos entreprises : 307 millions d’euros d’investissements qui rempliront le carnet de commandes de nos entreprises pour maintenir l’emploi et l’activité et éviter que la situation ne se dégrade encore plus. L’investissement des collectivités locales en Essonne assure 16 000 emplois. Le Mag : Comment financez-vous ces investissements ? Par l’emprunt ? F. C : D’abord par l’épargne et nos ressources propres car le Conseil général ne fait pas de déficit. C’est à peu près 55% des investissements. Le solde par l’emprunt. C’est donc une gestion vertueuse car l’emprunt finance des équipements, des logements, des routes qui servent aujourd’hui et serviront demain à nos enfants. AVRIL N°102 - 15



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