[91] Mag de l'Essonne n°102 avril 2009
[91] Mag de l'Essonne n°102 avril 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°102 de avril 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Essonne

  • Format : (140 x 185) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 6,4 Mo

  • Dans ce numéro : budget 2013, agir à vos côtés contre la crise !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 10 - 11  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
10 11
L’ESPRIT D’INITIATIVES RECHERCHE Au cœur de Neu Unique en Europe, le centre d’imagerie cérébrale NeuroSpin, implanté à Saclay, permet d’étudier le cerveau avec une précision inégalée et d’en comprendre les moindres recoins. Il rappelle aussi que l’Essonne est à la pointe de l’innovation technologique et de l’excellence scientifique. I nauguré en 2006, NeuroSpin a pris ses quartiers au cœur du Plateau de Saclay, dans un bâtiment ultramoderne aux façades vitrées et ornées d’arches. La plateforme de recherche essonnienne ambitionne de mieux comprendre le fonctionnement de notre cerveau et ses pathologies, en repoussant les limites actuelles de l’imagerie médicale. Cet ensemble de techniques est déjà utilisé pour la compréhension, le dépistage et le traitement des maladies du cerveau (Alzheimer, Parkinson, épilepsie, accident vasculaire cérébral, sclérose en plaques, lésion cérébrale, dyslexie…). NeuroSpin dispose quant à lui d’un arsenal d’équipements à la pointe de la modernité : entre deux à cinq fois plus puissants que des IRM* classiques. En septembre dernier, le centre s’est enrichi d’un nouvel appareil de mesure de l’activité cérébrale, la magnéto-encéphalographie (MEG), qui enregistre les champs magnétiques du cerveau pour fournir des données encore plus précises qu’une IRM, à la milliseconde près ! « Lorsqu'on demande, par exemple, à un volontaire d’effectuer une tâche, on suit très précisément la façon dont le cerveau traite l’information. Cette technique permet de détecter des anomalies pathologiques extrêmement furtives chez les patients épileptiques. Elle nous permet d'en localiser l'origine dans le cerveau, information cruciale pour une éventuelle chirurgie de l'épilepsie », explique Étienne Labyt, ingénieur de recherche. 10 - AVRIL N°102
L’AVIS DE L’ÉLU Mieux comprendre le cerveau en vue de mieux le soigner, tel est l’un des enjeux de cet équipement de pointe. roSpin Autre projet phare de NeuroSpin, la conception à l’horizon 2012 d’un aimant d’une puissance à ce jour inégalée dans le monde de 11,7 Telsa ! « Plus le champ magnétique est fort, plus l’image cérébrale sera précise. Nous espérons ainsi pouvoir déceler les maladies du cerveau, des pathologies neurodégénératives ou des cancers plus précocement », précise Sébastien Mériaux, chef du projet. Déceler les maladies du cerveau plus précocement Cofinancé par le Conseil général (à hauteur de 1,7 million d’euros), NeuroSpin concentre de nombreux espoirs, tant du côté de la communauté scientifique que de celui des malades. Par ailleurs, de nombreux protocoles en neurosciences cognitives y sont menés afin d’expliquer les processus mentaux mis en jeu dans le calcul, l’apprentissage du langage, ou encore pour déterminer des prédispositions à l’addiction aux drogues et à l’alcool. En 2008, le centre a ainsi accueilli 443 volontaires, sains ou malades. C’est le cas de Romain, étudiant de 20 ans : « J’ai lu une petite annonce à l’université pour participer à une série de tests. Il s'agissait, par exemple, pour le cerveau d’intercepter et de décoder les sons. » NeuroSpin souhaite à présent mettre en place un protocole sur la maladie d’Alzheimer, qui touche 800 000 personnes en France.p David Ros maire d’Orsay et vice-président du Conseil général en charge de la recherche et de l’innovation. « Il est essentiel de soutenir la recherche en général et l’innovation en particulier pour favoriser la croissance économique. NeuroSpin capitalise sur les compétences existantes et permet d’en développer de nouvelles dans le domaine de l’imagerie du cerveau. Ce centre de recherche a impulsé un mouvement autour de l’imagerie médicale. Il s’agit d’un enjeu d’avenir majeur, tant les maladies dégénératives sont en augmentation. À ce jour, seulement 10% de notre cerveau est appréhendé par les scientifiques ! NeuroSpin contribue également à structurer le territoire, au même titre que le CEA, les universités et Synchrotron SOLEIL, et à former un véritable pôle Santé au niveau européen. Les premiers résultats obtenus, qui sont très encourageants, nous donnent d’ailleurs raison d’avoir cru en ce projet." * Imagerie par résonance magnétique. AVRIL N°102 - 11



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :