[91] Mag de l'Essonne n°100 février 2009
[91] Mag de l'Essonne n°100 février 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°100 de février 2009

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Essonne

  • Format : (135 x 179) mm

  • Nombre de pages : 48

  • Taille du fichier PDF : 4 Mo

  • Dans ce numéro : le service public départemental à vos côtés.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Des routes plus sûres… 14 - FÉVRIER N°100 LE DOSSIER//LA SÉCURITÉ SUR LES ROUTES ESSONNIENNES « Le Conseil général participe à l’amélioration de votre quotidien ». Au gré de vos déplacements en Essonne, vous avez forcément été amené à voir ce slogan inscrit sur les panneaux de chantier départementaux. Des travaux qui visent aussi à améliorer votre sécurité sur les routes… L’Essonne a connu un épisode de froid polaire exceptionnel avec son lot de désagréments sur les routes à savoir, la neige et les plaques de verglas. Des conditions météorologiques extrêmes véritables casse-tête des collectivités, chargées de l’entretien des voies. Sur le réseau départemental essonnien, pas d’accident mortel à signaler, « uniquement » de la taule froissée. Sécurisation des routes… Les équipes du Conseil général étaient mobilisées pour intervenir au plus tôt et au mieux (cf. notre article en page 17). Elles gèrent au total près de 1 400 kilomètres de routes départementales, dont, depuis 2006 et dans le cadre de la décentralisation, 240 kilomètres de routes anciennement nationales. La mission de ces agents : entretenir et sécuriser ces voies (cf. notre article en page 16). Une compétence obligatoire pour le Conseil général. Comment se traduit-elle, concrètement ? Par des grands chantiers comme, par exemple, la suppression des passages à niveau dangereux, ou par des plus petits travaux, pourtant indispensables, comme les aménagements de sécurité aux abords des écoles et des collèges. Tous sont destinés à réduire le nombre d’accidents (cf. notre encadré) dans notre département et à protéger les Essonniens, qu’ils soient automobilistes (jeunes conducteurs et seniors), piétons, cyclistes ou motards. D’où le choix du Conseil général depuis bien longtemps de mener aussi des actions de sensibilisation à la sécurité routière (cf. notre article en page 18), un domaine complémentaire qui pourtant ne relève pas de sa compétence mais de celle de l’État. Et sécurité routière Ce souci de cohérence se traduit, en 2008, par un soutien qui s’élève à 126 917 euros. Une somme destinée à subventionner plus de 90 actions de sensibilisation et de prévention. Formations de collégiens au Brevet de sécurité routière, sensibilisation des jeunes conducteurs, remise à niveau des moins jeunes, actions auprès d’enfants d’écoles primaires pour leur permettre de mieux circuler à vélo ou encore formation des motards à la conduite à tenir en cas d’accident… Toutes s’inscrivent dans le cadre du Plan départemental d’actions de sécurité routière mené conjointement par le Département et la préfecture, en direction des collectivités locales et des associations. À ce plan, s'ajoutent d’autres initiatives : implantation sur les routes, hors agglomération, de silhouettes qui symbolisent le nombre de victimes d'accidents mortels et rappellent les risques de manière frappante, fourniture d’un Code Junior à 14 500 collégiens essonniens, dès la 6 e,
EN CHIFFRES En 2007, 621 accidents corporels sont à déplorer sur le réseau routier départemental de l’Essonne, impliquant 819 blessés, dont 271 hospitalisés et tuant 26 personnes. pour préparer l'Attestation scolaire de sécurité routière (cf. notre article en page 19), aide au financement du Brevet de sécurité routière (BSR) obligatoire pour conduire un scooter. Et comme le Conseil général ne fait pas les choses à moitié, il est l’un des rares Départements à avoir créé une cellule spécifique chargée du suivi de l’accidentologie corporelle. Objectif : avoir une vision très précise de la situation et agir en conséquence. Si un secteur est problématique, des études de sécurité peuvent être commandées ; des propositions d’aménagement envisagées.p Gérard Funès, vice-président du Conseil général chargé des infrastructures routières Le Mag : en 2006, l’État a transféré au Conseil général la gestion de la RN 20, une route particulièrement dangereuse. Quels sont les prochains aménagements prévus par le Département ? Gérard Funès : Cette route nécessite une réhabilitation lourde. Nous envisageons par exemple la création d’un boulevard urbain au nord d’Arpajon, agrémenté de voies spécifiques pour un site propre de transports en commun entre Arpajon et Massy, ainsi que des circulations douces pour les piétons et cyclistes. Notre ambition est de rendre la RN 20 plus sûre et plus agréable. Le Mag : Comment s’est fait ce transfert de nombreuses routes nationales de l’État vers les Conseils généraux ? G. F. : Une nouvelle fois, il s’est opéré dans des conditions très injustes. En effet, les recettes nécessaires pour que nous fassions face à cette responsabilité nouvelle n’ont pas, elles, été transférées à la hauteur des besoins. Pour l’Essonne, des centaines de millions d’euros seront nécessaires afin de remettre en état d’anciennes routes nationales que l’État n’a pas ou a insuffisamment entretenues depuis des années. La RN 20 n’est donc pas notre seule priorité. En Essonne, près de 1 400 kilomètres de voies relèvent de la responsabilité du Conseil général. « Améliorer et garantir la sécurité sur les routes est un objectif majeur du Conseil général » Le Mag : Le Conseil général s’investit beaucoup dans les questions de sécurité routière, bien qu’elles ne relèvent pas directement de sa compétence. Pourquoi ? G. F. : Améliorer et garantir la sécurité sur les routes est un objectif majeur du Conseil général. Il s’agit d’abord d’une affaire de constructions et d’aménagements, et nous menons de nombreuses actions en ce sens : suppression de deux passages à niveau jugés dangereux à Ris-Orangis et à Saint-Chéron, aménagement de la RD 19, renforcement de la sécurité aux abords des établissements scolaires et à l’entrée des villes… La prévention est un maillon de la chaîne de la sécurité routière tout aussi essentiel, en particulier vers les jeunes, les motards et les seniors. Mais nous devons poursuivre nos efforts, car le nombre de tués sur les routes essonniennes a légèrement augmenté en 2008. Le Mag : L’État doit reverser au Département une partie des recettes tirées des amendes liées aux radars. De quoi s’agit-il ? G. F. : Nous allons effectivement percevoir 107 000 euros au titre de 2008, soit moins de 10% des amendes générées par les radars sur les routes départementales ! Mais nous attendons toujours cette somme, qui sera immédiatement affectée aux initiatives en faveur de la sécurité routière. Par ailleurs, trois ou quatre nouveaux radars seront installés sur les routes de l’Essonne en 2009. FÉVRIER N°100 - 15



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