tribune GROUPE « AMBITION CITOYENNE ET SOLIDAIRE POUR L’YONNE » Depuis le 1er janvier, au gré de la loi de programmation des finances publiques votée en fin d’année dernière, l’État contraint des collectivités comme les nôtres à ne pas dépasser un certain niveau de dépenses de fonctionnement : pas plus d’1,2% d’augmentation des dépenses par an. Pourtant, l’assemblée départementale a fait le choix de voter un budget à 1,4% d’augmentation des dépenses… avec l’espoir d’être en capacité de faire des économies au gré de l’exécution budgétaire. Compliqué, quand le nombre de bénéficiaires du RSA évolue à la hausse… Compliqué, alors que les dépenses d’investissement à consentir dans notre département sont importantes (routes, collèges, très haut débit…). Pour faire face, le Conseil départemental doit s’attaquer aux difficultés à la racine, en menant une politique active d’insertion, et notamment d’insertion par l’activité économique… ce que nous proposons depuis 2015. Le Conseil départemental a préféré faire d’autres choix, allant jusqu’à supprimer son financement à l’École de la deuxième chance, malgré ses résultats et malgré sa capacité à dessiner un avenir et une formation à des jeunes qui, par ce fait, peuvent sortir des dispositifs de solidarité. Il nous faut conforter des dispositifs de cette nature, qui, si cela avait été fait plus tôt, auraient alors permis à l’Yonne de retrouver non seulement une meilleure santé sur les questions d’insertion ou d’emploi, mais également permis de procéder de fait à un retour à meilleure fortune financière, par la baisse du nombre d’Icaunais épaulés par les dispositifs sociaux. |