24 TERRITOIRE 25 ASSOCIATION CHRISTELLE LOURY. Ambassadrice de la chanson et du charme à la française en Russie, Pologne, Ukraine… l’artiste est aussi très attachée à l’Yonne, le département où elle est née. « Lorsque je monte sur scène, quelque chose se passe en moi » « On n’a qu’une vie. Il faut se lancer des défis. Un escalier se monte une marche après l’autre… », Christelle Loury est en train de gravir le sien, avec son compagnon de route depuis vingt ans, son époux Pierre, à la technique ou aux images. Passée chanteuse professionnelle il y a trois ans, Christelle Loury fait entendre sa voix sur les scènes de l’Yonne mais aussi de France (Paris, Cannes…), Russie, Pologne, Ukraine, Monaco, États-Unis, Belgique. Où qu’elle aille, son public ne s’y trompe pas : c’est avec le cœur qu’elle chante. « Mon rêve de petite fille était de devenir une Esmeralda, se souvient-elle. J’avais dit à mes parents que quand je serais grande, j’aurais une roulotte, une robe de toutes les couleurs et que j’irais chanter sur les places des villages pour donner du bonheur aux gens… Aujourd’hui, j’ai réalisé ce rêve puisque je peux chanter sur des scènes magnifiques, mais à côté de ça jamais je ne lâcherai les petites églises des villages de l’Yonne… » Christelle Loury est une perfectionniste. Après ses débuts dans un piano bar à 19 ans, puis dix années de tournées avec son trio pop/folk, elle se consacre un an au théâtre : « Je connaissais les publics de rue, de festival, de scène, de théâtre, de mariage, d’anniversaire… mais j’ai senti que j’avais besoin d’apprendre à lâcher prise. Je suis alors allée voir Myriam Roustan, ancienne comédienne du théâtre de Bouvard, et j’ai fait un an et demi de café théâtre ; avec elle j’ai travaillé l’improvisation et découvert un potentiel comique que j’ignorais ! » UNE ODE À LA FEMME Se sentant prête, elle est revenue à sa passion pour les grandes chansons françaises. Et même si elle a le projet de chanter un jour ses propres textes (écrits et prêts), elle sait avoir besoin « de répertoires qui [la] portent ». Christelle Loury interprète les femmes. Après s’être glissée dans la peau d’Édith Piaf, dans son nouveau spectacle qui sera présenté pour la première fois avec son trio à Sens le 16 décembre à l’occasion de deux concerts exceptionnels, elle endosse également l’histoire de Barbara et de Juliette Gréco pour mieux leur donner sa voix. « J’ai lu des biographies, regardé des interviews et Au fil de l’Yonne - novembre 2017 # 142 DR des reportages sur chacune. « Piaf Gréco Barbara » est un spectacle très poétique qui est une vraie ode à la femme dans le sens où elles étaient des femmes libres, fortes, qui ont su malgré leurs blessures s’imposer chacune à leur manière. Je les interprète mais je ne les imite pas. Je vais les faire parler, elles seront avec nous. Le public pourra ainsi les comprendre toutes les trois, comme si elles étaient des amies. » Afin que partout où elle se trouve le public justement comprenne et ressente, Christelle Loury fait traduire toutes ses présentations à l’étranger. Et pour poursuivre l’échange, Plus d’infos www.christelleloury.com TOUTE L’ACTU ! Christelle Loury sera le 25 novembre à 20 h 30 à l’église (chauffée) de Chigy avec le spectacle « Revivre l’émotion Piaf » répertoire spécial église (réservation : 03 86 96 87 69). Samedi 16 décembre à 16h et 20 h 30, elle se produira avec son nouveau spectacle « Piaf Gréco Barbara » dans le cadre des 20 ans de la disparition de Barbara, au théâtre municipal de Sens, sa ville natale. Elle sera accompagnée par son trio piano, contrebasse et violoncelle. Une exposition photos retraçant les 5 ans de son aventure artistique sera présentée. Réservation : 03 86 83 81 00 (lundi au vendredi de 10 h à 12 h) D’autres projets sont en cours pour 2018 notamment en Russie avec une nouvelle tournée en février… à la fin de chaque spectacle elle descend dans la fosse. « Depuis mon premier récital à l’église de Perrigny en décembre 2012, je ne suis jamais allée dans ma loge. J’ai besoin d’aller voir le public, d’embrasser les gens. C’est un amour extraordinaire et il me porte. » Nathalie Hadrbolec contact@nathalie-hadrbolec.com |