[87] Haute-Vienne le mag' n°122 septembre 2012
[87] Haute-Vienne le mag' n°122 septembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°122 de septembre 2012

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de la Haute-Vienne

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 4,4 Mo

  • Dans ce numéro : rentrée dans les collèges.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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SUIVEZ LE GUIDE Balades dans les monts de Blond Avec ses collines verdoyantes, ses charmants villages fleuris, ses chaos granitiques et pierres à légendes, les Monts de Blond nous invitent à de nombreuses balades touristiques et randonnées-découvertes. En voiture, à pied, on part à la journée découvrir quelques-uns de ses charmes naturels, paysagers et patrimoniaux. Sur le circuit des mégalithes... Les forêts profondes des Monts de Blond sont connues pour abriter d’étranges trésors minéraux : des chaos granitiques aux formes surprenantes, des menhirs et des dolmens du Néolithique, sources de légendes et de superstitions locales. Curieux de découvrir ces lieux quasimystiques, on conçoit notre itinéraire Le massif granitique des Monts de Blond Premiers contreforts à l’Ouest du massif central à dépasser 400 mètres d’altitude, les Monts de Blond se déploient sur une dizaine de kilomètres, à cheval sur les communes de Bussière-Boffy, Blond, Montrol- Sénard, Mortemart, Cieux, Vaulry et Chamboret. Cet îlot montagneux aux espaces naturels protégés culmine à 514 m d’altitude. routier avec l’idée de visiter la plupart des 12 sites répertoriés sur le circuit des mégalithes. Notre point de départ : le dolmen et les rochers de Puychaud, entre les villages de Blond et Villerajouze. L’un des blocs erratiques porte une plaque à la mémoire du poète occitan Frédéric Mistral, Rochers de Puychaud. HAUTE-VIENNE, le mag’16 Monts de Blond marquant la frontière symbolique entre langue d’oc et langue d’oïl (la frontière réelle passant quelques dizaines de kilomètres plus au nord). Deuxième halte non loin de là, à la Roche branlante de Boscartus : cette roche de 120 tonnes, nous dit-on, a servi de tribunal, permettant d’innocenter des accusés qui parvenaient
Dans la maison « Chabatz d’entrar » sur le parcours Nostalgie rurale à Montrol-Sénard. à la faire vaciller. Bien entendu, on ne peut s’empêcher de tenter notre chance, sans succès... Suivant la route en direction du village de Ceinturat, on s’arrête successivement voir l’Abri de la roche aux fées, site d’occupation préhistorique reconnu, puis la gigantesque Pierre champignon (en forme de cèpe), la Pierre à sacrifice, ainsi appelée pour le creux à son sommet, dessinant un corps humain allongé, et le Menhir de Ceinturat, le plus grand du département, classé monument historique. Notre balade se termine au pied de la Pierre à cupules d’Arnac, un menhir présentant une centaine de cupules et de signes gravés. D’autres sites restent à découvrir, une prochaine fois... A savoir : l’offi ce de tourisme intercommunal du Haut-Limousin propose aux groupes des visites guidées des sites mégalithiques et pierres de légendes par itinéraire pédestre ou routier. Beaux villages des Monts de Blond… Carte en main, on étudie un petit itinéraire traversant les villages des Monts de Blond. Au départ de Cieux, on suit donc la route touristique du Haut-Limousin, direction Montrol-Sénard. Premier arrêt. Campé sur le versant nord du massif, le village fait face à un magnifi que panorama. A pied, on découvre sur le parcours « Nostalgie rurale » 17 lieux authentiques évoquant la vie rurale au début du 20 e siècle : la maison « Chabatz d’Entrar », le fournil de la ferme, le lavoir, l’école communale, le four à pain, le grenier, l’atelier du cordonnier, la forge du maréchal-ferrant, etc. On imagine ici aisément la vie de nos aïeux… Puis, passage obligé à Mortemart, seule commune haut-viennoise classée parmi les « Plus beaux villages de France ». Une bonne halte nous permet de découvrir son glorieux passé et ses merveilles architecturales : le château des Ducs de Mortemart, la halle du 18 e siècle, les couvents des Carmes et des Augustins, ainsi que les nombreuses maisons de notables. Avant de rejoindre Blond, on décide de s’écarter de la route touristique du Haut- Limousin pour faire un petit crochet par Bussière-Boffy. Il serait dommage de manquer ce charmant bourg médiéval et ses maisons anciennes à pans de bois HAUTE-VIENNE, le mag’17 SUIVEZ LE GUIDE et fenêtres à meneaux. Non loin de là, la lande de Frochet mérite aussi le détour. Direction Blond et son église fortifiée datant du X e siècle. Enfin, point d’orgue de notre escapade, la chapelle Notre- Dame de Vaulry, qui offre une superbe vue sur le Haut-Limousin au faîte d’un promontoire avec table d’orientation. Pour en savoir plus : Office de tourisme intercommunal du Haut-Limousin Rue des Doctrinaires à Bellac 05 55 68 12 79, www.tourisme-haut-limousin.com La Pierre champignon. La lande et la butte de Frochet, un site mythique Sur ce site classé Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et fl oristique, une belle promenade de 9 km nous emmène découvrir une échine de quartz blanc, vestige de l’activité hydrothermale de la faille d’Oradour-sur-Glane à la fi n de l’ère primaire. L’imagination populaire l’a vu comme la muraille d’une citadelle habitée par une bête fabuleuse, la Mandragore. La lande est magnifi que en plein été avec les bruyères en fl eurs. Le point culminant (336 m) offre une vue dégagée sur la Charente limousine et la Basse Marche. Autres attraits sur le parcours, le rocher du Chien, qui semble veiller sur la lande, et la fontaine aux fées : selon la légende, les fades, créatures malfaisantes, puisaient leur eau dans le trou de ce rocher… Au retour, on emprunte l’ancien chemin de Limoges datant d’avant la Conquête romaine et utilisé jusqu’au début du XIX e siècle.



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