Tribunes des Groupes de l’Assemblée Départementale Continuons de valoriser les atouts de la Vendée ! Deuxième département touristique de France, la Vendée accueille plus de 5 millions de touristes chaque année, particulièrement durant la saison estivale. Le Conseil départemental de la Vendée, aux côtés des acteurs économiques, des professionnels du tourisme, des associations, des bénévoles… se mobilise pour leur permettre de découvrir la Vendée, qui bénéficie notamment de 276 km de littoral, 2 îles, 17 ports et 18 stations balnéaires… Si nous avons conscience que le littoral est un facteur d’attractivité essentiel durant cette période, il n’en reste pas moins que c’est l’ensemble de notre territoire qui se doit d’être attractif, tout au long de l’année. Car il existe de vrais potentiels dans notre département : la diversité de nos paysages, nos sites culturels d’une richesse patrimoniale exceptionnelle, avec ses châteaux, moulins, abbayes, prieurés, réserves naturelles… Ce sont autant de lieux préservés que nous devons valoriser. Nous faisons preuve d’une politique ambitieuse dans ce domaine. C’est pourquoi les actions menées en ce sens par le Département, avec Vendée Tourisme et les professionnels, sont nombreuses. Il s’agit de l’amélioration continue de la qualité des hébergements, de l’ouverture vers le tourisme d’affaire ou vers nos sites naturels préservés… Mais aussi du désenclavement, qu’il soit routier avec nos infrastructures qui sont pour nous une priorité, ou qu’il soit numérique, avec la possibilité pour les professionnels du tourisme qui en font en la demande auprès de Vendée Numérique d’être raccordés à la fibre d’ici 2020. Oui, nous continuons de valoriser nos atouts, par des initiatives en faveur de la vitalité et de l’attrait que représente la Vendée ! Changement climatique, sécheresse : il est temps d’agir ! 8 Le fait du mois SPORT/LA VENDÉE CHAMPIONNE DE SURF CASTING La passion au bout de la ligne La pêche en bord de mer, ou surf casting, a la cote en Vendée. Les titres abondent au sein des licenciés vendéens et, pour la 2 e fois, le Championnat de France jeunes se déroule sur nos plages, à la fin du mois ! Zoom sur ce sport mixte où les filles savent tirer leur épingle du jeu… LES CHAMPIONS DUDIT Dans la famille Dudit, il n’y a que des champions. De Laureen, 22 ans, à Léanne, 12 ans, en passant par Jimmy, 21 ans, ou Méloée, 17 ans, les palmarès donnent le vertige. L’aînée est vice-championne de France et a participé aux mondiaux en Afrique du Sud en 2017 La pêche en bord de mer, ou surf casting, est une discipline sportive qui se pratique sur la plage. Le pêcheur se place face à l’océan, à marée montante. D’un lancer franc, il jette sa canne droit devant, au-dessus des vagues, afin que le bas de ligne aille le plus loin possible. « C’est la raison pour laquelle en parallèle du championnat de France de surf casting, il y a un 2 d championnat, celui du lancer de poids de mer », explique Jean-Pierre Boursac, président du club gillocrucien Cercle nautique Saint-Gilles-Croixde-Vie (CNGV). Il se déroule dans un champ et vise à sélectionner les sportifs lançant le plus loin possible des séries de plomb. C’est cette même technique que les sportifs mettent en pratique lorsqu’ils pêchent en bord de mer. À l’aide d’une canne à pêche mesurant de 4,2 à 4,5m, ils doivent projeter le bas de ligne à des dizaines de mètres du bord. Un sport physique certes mais pour lequel il faut faire preuve d’un bel esprit de réflexion. Petit club mais gros résultats « Les filles ont une véritable carte à jouer car elles savent être patientes, et stratèges », poursuit le président du petit club gillocrucien (26 licenciés) qui truste les médailles. À ses côtés, Laureen Dudit, âgée de 22 ans, esquisse un sourire. « J’ai commencé à l’âge de 12 ans avec l’équipe de France. Son frère à qui elle a passé le virus, est notamment champion de France jeunes en 2015 : « C’est Laureen qui m’a transmis sa passion et l’amour de cette pêche sportive, dit-il. Je suis par ailleurs recordman de distance au lancer de « Ma sœur m’a transmis sa passion et l’amour de cette pêche sportive » poids de mer jeunes avec un jet à 191 mètres ». Ce n’est pas fini car, fin août, sur la plage, les petites sœurs sont en compétition : « Je me suis lancée à mon tour à 11 ans car je voyais que mon grand frère et ma grande sœur s’éclataient dans ce sport ». Méloée est championne départementale (cadet) en 2018. « J’ai tellement insisté à l’âge de 9 ans que Jean- Jacques, le président du club qui me trouvait trop jeune a fini par céder ! », raconte Léanne. Bien lui en a pris : elle est elle aussi championne départementale (benjamin) en 2018. Impressionnant ! sEn Bref LA pêche en bord de mer grâce à une initiation proposée par le club de Saint-Gilles en lien avec le collège. » Immédiatement, elle conjugue loisir et compéti tion. Son palmarès est déjà bien rempli. Vice-championne de France en 2015, elle excelle aussi dans le lancer de poids avec un jet à 153 mètres en 2016… Elle concourt désormais chez les adultes, avec son frère Jimmy, tout en encourageant ses deux petites sœurs, elles aussi championnes dans leur catégorie (voir ci-dessous). Les petites dernières participent à la fin du mois au championnat, à domicile. Autant dire qu’elles sont très bien entourées et préparées. Informations pratiques : Championnat de France jeunes en bord de mer et Lancer Du 25 au 29 août à Saint-Gilles-Croix-de-Vie facebook.com : @CNGV Surfcasting PORTRAIT Augustin Flandrois Vice-champion du monde Entré au club, à l’âge de 10 ans, ce jeune Gillocrucien a tout de suite été mordu de pêche à pied. Il faut dire que son grand-père a transmis le virus à son père qui, à son tour, a initié Augustin. Enfant, il s’y adonne plusieurs heures par jour. Cela est d’autant plus facile et tentant qu’il habite à proximité de la plage. Un plombier qui a la pêche ! Aujourd’hui, à 18 ans, il se destine à être plombier mais il n’a, semble-t-il, pas fini de faire parler de lui en bord de mer. Champion du monde de surfcasting par équipe en U16 (moins de 16 ans) en 2017 et 2018, il a aussi décroché le titre de vice-champion du monde en individuel l’année dernière. Impressionnant là aussi ! en Vendée 120 pêcheurs au championnat 2 de France jeunes fin août Championnats de France jeunes organisés en Vendée (2006 et 2019) et coorganisés en 2012 4 clubs vendéens : Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Saint-Jean-de-Monts, Les Sables-d’Olonne, Talmont-Saint-Hilaire 2020 Championnat de France adultes en Vendée (1 re fois). Union pour la Majorité départementale Cet été est particulièrement chaud et sec. Deux épisodes de canicule en juillet quand, dans le même temps, il n’y a eu quasiment aucune précipitation (par exemple, moins de 1 mm de pluie mesuré à La Roche-sur-Yon sur les premières semaines de juillet). Le préfet a été amené à prendre des arrêtés limitant l’utilisation de l’eau. S’il n’y a pas de canicule tous les ans, les épisodes de sécheresse sont pourtant très réguliers dans notre dé par tement, tous les ans la vigilance est de mise et très souvent elle donne lieu à des limitations dans l’usage de l’eau. Au début de l’été, les scientifiques ont constaté que la fonte du permafrost en Arctique avait 70 ans d’avance sur les prévisions du Giec pour le réchauffement de notre planète. Avec le réchauffement climatique qui est à l’œuvre, l’absence de grand fleuve et de ressources abondantes installent peu à peu la Vendée dans cette situation qui risque de devenir la norme dans les années à venir. Au prix d’un coût de l’eau parmi les plus élevés de France, Vendée Eau mène, pour sécuriser l’approvisionnement en eau potable, de lourds investissements qui doivent permettre de faire face à l’augmentation de la population dans les années à venir, que ce soit pour l’accueil de nouveaux Vendéens ou tout simplement pour satisfaire aux besoins de la population estivale. Pour autant, une attitude responsable, économe et sobre en eau doit être adoptée par chacun d’entre nous. Mais cela ne sera pas suffisant car la pression sur notre ressource est importante et pas seulement due aux besoins en alimentation des populations. Nous avons la chance d’avoir une agriculture très présente sur notre département. Une chance pour engager des projets alimentaires territoriaux. Mais l’agriculture doit être accompagnée vers un modèle moins consommateur d’eau. Les réserves de substitution qui s’alimentent, elles aussi, dans la nappe phréatique, peuvent sécuriser une production mais pas fournir toujours plus d’eau quand il n’y en a pas. Il est urgent que le Département accompagne les mutations nécessaires pour accompagner tout le monde dans la voie de pratiques compatibles avec nos faibles ressources. Nous devons nous questionner sur notre modèle de développement et l’adapter ou en changer si cela s’avère nécessaire. Le Groupe des élus socialistes et républicains Vendée/le journal d’août 2019 |