Active CONSTRUCTION NAVALE/OCEA SE DÉVELOPPE AUX SABLES-D’OLONNE LES NAVIRES VENDÉENS SUR LES MERS DU MONDE ENTIER Aux Sables-d’Olonne, les chantiers navals Ocea ne connaissent pas la crise. Et c’est à l’export que la société vendéenne se distingue. Cette année, l’international représentera ainsi plus de 90% du chiffre d’affaires. De l’Afrique à l’Asie, en passant par l’Amérique du Sud, les bateaux Ocea voguent sur les océans du monde entier. En cette fin d’année, les constructions de navires se succèdent sur les chantiers Ocea. En 2012, « De nouveaux débouchés avec le développement de l’éolien offshore ». l’entreprise vendéenne aura livré 22 navires, contre une quinzaine habituellement. Une belle performance dans un contexte économique difficile. « Nous sommes spécialisés dans les bateaux en aluminium, explique Fabrice Epaud, directeur commercial d’Ocea. À puissance égale, cela permet d’avoir une performance vitesse supérieure. Les bateaux sont plus légers et consomment donc moins de carburant ». En se spécialisant dans ce type de construction navale, Ocea parvient à se faire une belle place sur les marchés internationaux dans quatre domaines : la surveillance côtière, le transport de passagers, le motor yacht et l’environnement (recherche océanographique par exemple). Dernièrement, Ocea a ainsi livré trois patrouilleurs à la marine béninoise. Mais le marché asiatique est également dans la ligne de mire du constructeur sablais. Ocea vient même de décrocher, devant dix concurrents du monde entier, un contrat avec la marine indonésienne pour la construction de deux unités de soixante mètres. « Il y aura tout un équipement scientifique à bord. Nous fournissons tout l’équipement technique », poursuit Fabrice Epaud. Pour faire la différence à l’international, l’entreprise qui emploie 240 personnes sur quatre sites (Les Sables, Fontenay-le-Comte, Saint- Nazaire et La Rochelle) a plusieurs atouts : une longue expérience de la construction alu et une grande technicité. L’entreprise propose Ocea vient de signer un contrat avec la marine indonésienne pour deux unités de soixante mètres. également des services associés comme la formation des techniciens de maintenance ou de l’assistance technique sur site. Un plus très apprécié des clients. Des chantiers plus modernes En France aussi, Ocea scrute les opportunités. Ainsi, le développement de l’éolien offshore intéresse l’entreprise qui propose déjà des bateaux pour les plateformes pétrolières. Actuellement, des bateaux sont testés pour une application dans l’éolien offshore. « Nous disposons d’un système innovant qui permet de donner au bateau une grande stabilité. Cela apporte du confort et de la sécurité pour le personnel, notamment lors des transferts en mer », ajoute Fabrice Epaud. Sur le site des Sables-d’Olonne, l’entreprise va également de l’avant avec une refonte complète du chantier. Premiers coups de pioche début 2013 pour de nouveaux chantiers 18 mois plus tard. Affaire à suivre ! EN BREF LA VENDÉE AU SALON NAUTIQUE À suivre sur www.vendee.fr Jeanneau. Du 8 au 16 décembre, les chantiers et les passionnés de la plaisance se retrouvent au salon nautique, à Paris. Parmi les 800 bateaux présentés, l’industrie vendéenne y figure en bonne place. Ainsi, Bénéteau présentera ses nouveaux voiliers (Oceanis 41, 45 et 48, le Sense 55) et bateaux à moteur (Flyer Gran Turismo 44 et 49, Antarès 7,80 et 8,80 et Barracuda 9 à moteurs hord-bord). Jeanneau sera également présent avec de nouveaux bateaux. À noter que la marque vendéenne fait son retour sur le marché de la vedette Flybridge. Le premier modèle de cette nouvelle gamme, le Voyage 42, y sera présenté. MAGASIN/PRODUCT’YON LOCALE À LA ROCHE/YON LES BONS PRODUITS FERMIERS « Ma Product’Yon locale » est un magasin né grâce à l’association de six producteurs vendéens. Ils ont eu l’idée de proposer en un seul lieu, au 13 rue d’Aizenay à La Roche-sur-Yon, un large panel de produits locaux. Ils travaillent en partenariat avec trente autres producteurs qui permettent d’élargir la gamme. L’objectif étant d’offrir aux clients de la marchandise de qualité et de proximité. Une large palette de bonnes choses Viandes, charcuteries, fruits et légumes, produits laitiers... Plus de cinq cents références sont présentées dans les rayons du magasin. Au rayon boucherie, le client choisit entre la viande porcine, bovine ou les volailles (poulets, pintades, chapons...). Du côté des produits laitiers, il peut se laisser tenter par des yaourts ou du fromage de chèvre... À moins qu’il ne préfère des œufs de plein air, des fruits, des légumes ou un pot de confiture ? Quoi qu’il en soit, les rayons regorgent de cinq cents références. Cerise sur le gâteau : l’un ou l’autre producteur, présents dans le magasin est à disposition pour parler de son métier et de sa passion pour l’agriculture. Ouvert du mercredi au vendredi (10h-13h30 et 15h30-19h) et le samedi matin (9h-13h). Renseignements : 02 28 97 58 35 maproductyonlocale@orange.fr MÉTIER/BRUNO LINAY EST CORDISTE L’HOMME ARAIGNÉE DE VENDÉE Bruno Linay a créé il y a deux ans son auto entreprise de « Travaux sur cordes ». Il propose ses services pour effectuer des travaux en hauteur sur différents édifices. Bruno Linay n’a pas peur du vide. Domicilié aujourd’hui à Saint-Vincent-sur-Graon, ce maçon de formation a été séduit par le métier de cordiste il y a plusieurs années. Il y a deux ans, il crée son auto entreprise de « Travaux sur cordes », autrement appelée « Travaux acrobatiques ». Cet homme araignée nettoie, répare, inspecte ou peint les façades et les toitures de Vendée. Il peut aussi effectuer des élagages et installer des panneaux publicitaires ou des décorations de Noël. Le déclic grâce au coq de Moutiers-les-Mauxfaits Comment passe-t-on du métier de maçon à celui d’acrobate professionnel ? « Après la tempête de 99, nous réparions l’église de Moutiers-les-Mauxfaits, racontet-il. Nous avons fait notre travail de maçon mais pour replacer le coq tout en haut du clocher, on a fait appel à des cordistes. En les regardant, j’ai compris que c’était ce métier que je voulais faire. » Il part se former dans la Drôme et décide après huit ans de métier de s’installer en auto entreprise. « Je peux être appelé par Vendée Habitat, dit-il. Je sous-traite aussi pour les entreprises. Par exemple, s’il y a une partie de façade où il est impossible d’installer un échafaudage, c’est à moi de jouer. » Bruno Linay entre alors en scène : il s’équipe d’une corde et d’un casque de sécurité. En peu de temps, il trouve l’accès qui lui permet d’accéder au toit de l’édifice. Puis, il descend en rappel tout au long de la façade pour effectuer le service demandé. Bruno Linay travaille ici sur une façade d’immeuble. Il est descendu en rappel pour effectuer une réparation. Et éviter l’installation d’un échafaudage ou d’une grue par exemple. Il définit son métier en quelques mots : « Je vends de la sécurité. » Renseignements : 06 45 35 25 44 ENVIRONNEMENT/PARTENARIAT AVEC L’OFFICE NATIONAL DES FORÊTS PRÉSERVER LES FORÊTS DOMANIALES Les forêts domaniales du littoral font partie des richesses touristiques de la Vendée. Le Département et l’Office National des Forêts ont décidé d’unir leurs efforts pour mieux protéger les forêts domaniales littorales de Vendée. Cinq grands thèmes sont particulièrement mis en avant dans ce partenariat : la préservation de la forêt, la biodiversité, l’accueil du public, la filière bois-énergie et aussi la communication. Les forêts concernées sont celles de Noirmoutier, Olonne, Longeville et la forêt domaniale des Pays de Monts. Concrètement, il pourra s’agir de mieux prévenir les incendies en améliorant le repérage sur les sites ou en prévoyant des travaux spécifiques comme l’élagage. La protection des dunes fait aussi partie des actions envisagées dans le cadre de ce partenariat (plantations, mise en place de clôtures...) Développer la filière bois-énergie Pour mieux exploiter les forêts littorales, des études sont en cours. En effet, les bois de chênes verts n’intéressent pas les professionnels qui peuvent difficilement l’exploiter (dureté et courbure du chêne vert, forte présence de feuilles…). En revanche, le chêne vert pourrait être utilisé en bois bûche, à condition d’utiliser des chaudières adaptées. Des études et des chantiers tests vont être réalisés afin d’obtenir le meilleur bois bûche. AUDIOVISUEL/TV VENDÉE TV VENDÉE SUR LA CHAÎNE 34 À compter du 12 décembre, TV Vendée passe de la chaîne 24 à 34. Ce changement qui s’opère dans le cadre du développement de l’offre TNT sera automatiquement effectué par certains téléviseurs récents. Pour les autres, une recherche manuelle sera nécessaire. À noter que les numéros box restent inchangés : Livebox 215/Neufbox 345/Freebox 230/Alicebox 383/Bbox 431. Toute l’actu du Vendée Globe Après avoir été présent quotidiennement sur le village du Vendée Globe, TV Vendée est toujours au TV Vendée propose un point quotidien sur le Vendée Globe. cœur de la course. Chaque soir après le journal, à 19h50, le journal du Vendée Globe dévoile étape par étape et skipper par skipper toute l’actualité de la course. Renseignements : www.tvvendee.fr, 02 51 08 06 06 TV Vendée. 2 Vendée/le journal de décembre 2012 |