[82] Tarn-et-Garonne mag n°56 oct 05 à fév 2006
[82] Tarn-et-Garonne mag n°56 oct 05 à fév 2006
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°56 de oct 05 à fév 2006

  • Périodicité : semestriel

  • Editeur : Conseil Général deTarn-et-Garonne

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 28

  • Taille du fichier PDF : 2,9 Mo

  • Dans ce numéro : toutes les actions pour l'éducation et l'avenir des jeunes.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Céréales, oléagineux et protéagineux sont regroupés sous l’appellation « Grandes Cultures ». Ces productions végétales, directement concernées par la Politique Agricole Commune (P.A.C.), utilisent 138 500 ha soit 63% de la Surface Agricole Utile (S.A.U.) du Tarn-et-Garonne. A ce titre, elles occupent une place prépondérante en terme d’utilisation de l’espace dans les Vallées et Terrasses de la Garonne, du Tarnet de l’Aveyron, ainsi qu’en Lomagne (jusqu’à 95% de la S.A.U.). Sur les coteaux du Bas-Quercy, elles sont associées à l’élevage et aux fruits d’été. les Grandes Cultures en Tarn-et-Garonne Si les céréales sont cultivées sur 70 000 à 80 000 ha, dont 30 000 ha en maïs, le restant en céréales à paille (blé, orge…) et sorgho, les oléoprotéagineux, eux, sont produits sur 35 000 à 45 000 ha, dont les 2/3 en tournesol et le reste en colza, soja et pois protéagineux. A ces surfaces, il convient de rajouter les 20 à 22 000 ha (soit 10% de la S.A.U.) de jachère directement liée à la Politique Agricole Commune. Les récoltes de céréales et d’oléoprotéagineux sont mises en marché par les organismes collecteurs qui sont essentiellement des groupes coopératifs de dimension interdépartementale. La valeur globale (prix payé au producteur) de ces grandes cultures est de l’ordre de 55 M € (soit 475 € /ha) dont 40 M € pour les céréales (soit 500 € /ha) et 15 M € pour les oléoprotéagineux (soit 333 € /ha). Dans le cadre de la P.A.C., l’Europe accorde des montants compensatoires afin de pallier la baisse des prix payés aux producteurs ; ils représentent un total de 45 M € avec 28 M € pour les céréales, 13 M € pour les oléoprotéagineux et 5 M € pour les jachères. 8
9 Au quotidien, où retrouve-t-on les Grandes Cultures ? Dans notre alimentation, notamment le blé pour la farine, le blé dur pour la semoule. Dans l’alimentation des animaux : céréales aplaties ou en aliments composés additionnés de soja ou autres oléoprotéagineux pour leur richesse en protéines. Dans la production d’huile alimentaire (tournesol, colza). Dans le domaine industriel avec la production de bio-carburants tel que l’éthanol avec les céréales, le diesther avec le colza ou les tournesols oléïques, ou encore d’autres débouchés industriels comme l’amidon. Les Grandes Cultures et le défi des énergies renouvelables Lorsque le prix du pétrole flambe et que les questions de pollution et de dépendance énergétique s’intensifient, le recours aux énergies renouvelables est une solution qui s’impose. Toutes ces questions ont été abordées à l’occasion du Forum sur les Energies Renouvelables, manifestation organisée par la Chambre d’Agriculture en partenariat avec le Conseil Général de Tarn-et-Garonne. C’est donc via les valorisations industrielles des Grandes Cultures que se présentent, pour le futur, des possibilités de développement. Le domaine des bio-carburants (carburants produits à partir de végétaux comme les oléagineux, céréales, canne à sucre,…) est un exemple concret d’alternative au pétrole et donc un débouché important pour les agriculteurs. En effet, en vertu des accords de Kyoto, signés par l’Union Européenne, la France s’est engagée à réduire les émissions de dioxyde de carbonne dans l’atmosphère en incorporant dans les carburants livrés à la pompe, un taux de bio-carburants de 5,75% en L'aide à l'assurance grêle Depuis 1994, le Conseil Général accorde aux agriculteurs qui s'assurent contre la grêle une subvention. Le taux d'aide initialement de 10% s'élève depuis 1996 à 10,5%. Pour la campagne 2004, ce sont 1888 agriculteurs qui ont bénéficié d'un montant d'aide global de 338.063 euros. 2010, de 12% en 2020 et 20% en 2050. A titre de comparaison, au Brésil, l’éthanol représente déjà 26% de l’essence consommée. De même, dans le domaine de la chimie, les productions végétales peuvent se substituer au pétrole pour la production de plastique et d’autres matières qui, de plus, ont l’avantage d’être bio-dégradables. Des perspectives porteuses d’espoir pour le monde agricole. Ainsi, et même si l’on peut supposer que les surfaces consacrées à ces Grandes Cultures resteront dans le même ordre de grandeur, certaines modifications interviendront sur la répartition entre les céréales à paille, maïs et oléoprotéagineux en fonction non seulement des conditions climatiques, mais aussi des évolutions de la PAC ainsi que du développement des valorisations non alimentaires de ces productions. Viticulture : le Tarn-et-Garonne à l’honneur ! Cédric Fauré, viticulteur à Labastide-Saint-Pierre a été récompensé pour son travail en remportant le titre de Meilleur Jeune Vigneron en vins du Sud-Ouest. A la tête d’une exploitation de 17 hectares, il symbolise la relève et l’élan caractérisant, aujourd’hui plus que jamais, le vignoble frontonnais qui cette année célèbre les 30 ans de son AOC. Félicitations !



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