[80] Vivre en Somme n°72 décembre 2012
[80] Vivre en Somme n°72 décembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°72 de décembre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de la Somme

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 4,1 Mo

  • Dans ce numéro : la viabilité hivernale pour assurer vos déplacements.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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02 SOMMAIRE Vivre en Somme n°72 - décembre 2012 3 ÉDITO 4-5 À LA UNE Pour vous présenter un sujet marquant de l’actualité samarienne. 6-13 UNE SOMME D’ACTIONS Pour vous informer des actions menées par le Conseil général et ses partenaires sur tous les territoires de la Somme. 14-19 DOSSIER Pour développer les enjeux et les contenus des politiques publiques départementales. 20-27 UNE SOMME DE DÉCOUVERTES Pour aller à la rencontre des femmes et des hommes, des lieux et des évènements qui font le département. 28-29 EXPRESSION DES GROUPES POLITIQUES 30-31 AGENDA - COUPS DE ❤ Des idées de sorties dans la Somme. le BLOC INFOS Conseil général de la Somme 53, rue de la République BP 32615, 80026 Amiens Cedex 1 Tél. : 03 22 71 80 80 www.somme.fr « Vivre en Somme » en version braille Pour recevoir gratuitement l’édition braille du magazine, adressez-vous à « Vivre en Somme » ou par courriel à : redaction@somme.fr En cas d’anomalie de diffusion, merci d’appeler au 03 22 71 97 16. Sachez que vous pouvez retrouver votre magazine et la newsletter du Conseil général sur www.somme.fr Retrouvez aussi le Département sur facebook.com/somme.fr et sur twitter : @Somme_fr Ce visuel, indique, au fil des pages du magazine, les initiatives inscrites dans l’Agenda21 du Conseil général : 80 projets durables en Somme. Le magazine est imprimé sur du papier issu de forêts gérées durablement et notre imprimeur réduit l’impact de son activité sur le milieu naturel. Min clognon, à Étra, él lundi 10 éd décéme 2012, Mes gins, Nom des zos, qu’i feut ti y avoér soin su chés routes picardes à l’apréseut ! Quante ch’est point des pleuves, ch’est des gris. À terre, ch’est des raques et pi dolieu plein chés coulants. Va chés courts jours : ché sro des neiges, des glaches, du wérglo… Coér bien qu’no départémint i s’y intind pour érmette chés routes à sin. Chés agints voéyers is ont rbouchè chés treus. O n’o pu trace d’éch dégé d’l’énèe passèe. O n’voét point non pu éne branque qu’al dépasse édsu la route. Chés ébrantcheus is ont éladjè chés abes tout du long d’chés départémintales. Conmeo, éj peux rouler tout partout pour vos foaire él récit d’mes vérlèes avinturiéres. Adon, diméche j’ai arrivè à Étra sans glincher din chés tornants. J’viens ichi tous lz’ans à leu mértché d’Noé, qu’i n’est point ordinaire. A foait pu d’tchinze ans qu’éch village i s’dédjise in moéyénage deux jours durant au moé d’décéme. Oz y trouve un molé d’toute in rapport aveuc chés fétes du bout d’l’an. Y o tant pour autant à acater, à vir et pi à acouter. Lo ch’est dol mingerie, là-bos ch’est des yuyutes pour chés tchots, eute pèrt ch’est éneésposition d’cabotins o bien un souffleu d’verre, ch’est des canchons din chl’église, des saclets in tchuir pour chés fémes. A nin finit point. Pi pour mi, ch’est un boin cœup à boére. À Étra, oz y boét du boin flipe justémint, din éne moaison picarde. Mi du flipe, jénn’ainme bien. A vos récauffe un honme conme un fu d’écminèe i récauffe éne moaison. Seulmint, soin à nin boére modérémint ! Sans quoè in rapassant, a poroait glincher din chés tornants… Adè, boin Noé pi boéne féte éd l’an. À s’érvir l’énèe tchivient ! Tchot Mile ch’Reudailleu CH’BILLET in PICARD Étra : Estrées-lès-Crécy. Avoér soin : prendre garde. Gris : grêle. Des raques : de la boue. Coulant : caniveau. Wérglo : verglas. Dégé : dégel. Vérlèe : sortie, promenade. Yuyute : jouet. Flipe : grog picard à base de cidre. Fu d’écminèe : feu de cheminée. Jacques Dulphy et Jean-Luc Vigneux OURS « Vivre en Somme », le magazine du Conseil général de la Somme – 53, rue de la République – BP 32615 – 80026 AMIENS Cedex 1 – Tél. : 03 22 71 97 16• Directeur de la publication : Christian Manable• Rédactrice en chef : Emmanuelle Borla• Directeur de la communication : Charles Costa• Rédacteur en chef adjoint : Sébastien Duquenne (SD)• Rédactrice : Gwendoline Yzèbe (GY)• Coordination : Maryse Prévost• Recherches photos : Guylaine Plouvier et Philippe Sergeant• Photo couverture : Com des images• Photographes CG 80 : Christelle Bazin (CB) - Sébastien Duquenne (SD) - Yazid Medmoun (YM) - Philippe Sergeant (PhS)• Conception graphique : Grand Nord• Maquette et réalisation : • Impression : Imprimerie Léonce Deprez• N°ISSN : 1779-1529• Dépôt légal : à parution• Diffusion : Médiapost Tél. : 03 22 33 44 72.
Vivre en Somme n°72 - décembre 2012 ÉDITO 03 3 questions à Christian Manable Président du Conseil général Com des Images Un dossier de saison pour Vivre en Somme, consacré à la viabilité hivernale dans la Somme... Oui, de saison, et capital quand on pense aux enjeux qu’elle représente. Je veux rappeler que le Département est responsable de 4 600 km de route, qu’il entretient, modernise et aménage. Il est à ce titre responsable des conditions de circulation en hiver sur les routes départementales, en concentrant ses efforts sur une partie de ce réseau, appelé réseau prioritaire. Prioritaire car il concentre la grande partie des trajets réalisés chaque jour par les Samariens ou par ceux qui traversent notre département. Depuis le début du mois de novembre, et jusqu’à fin mars, les services du département sont mobilisés : des hommes -270 agents au total-, de nombreux engins, des milliers de tonnes de sel... Ce sont des moyens humains et matériels importants, efficaces, auxquels s’ajoute une coopération établie avec les acteurs de terrain que sont les communautés de communes. Ces partenaires historiques qu’elles sont, mettent ainsi leurs moyens propres au service du déneigement des routes départementales en cas de nécessité, tandis que le Département finance à hauteur de 50% l’achat de nouveau matériel. Cette collaboration de bon sens, illustre ce lien fort qui existe et doit se développer entre la collectivité départementale et les collectivités locales. Cette collaboration « de bon sens » que vous souhaitez voir se développer, n’est-elle pas dépendante de l’avenir des Départements souvent évoqué dans vos propos ? Bien sûr ! Depuis 10 ans, et plus encore depuis 2008, je me suis inquiété comme mes collègues présidents de Conseils généraux, et un grand nombre d’élus départementaux, du sort qui semblait être réservé aux Départements, à leurs missions mais également et surtout à leurs moyens. Des inquiétudes comprises et partagées par nos concitoyens, j’ai eu l’occasion de m’en rendre compte en échangeant avec eux. Je dois dire que la rencontre qui a eu lieu le 22 octobre dernier entre le Premier ministre Jean- Marc Ayrault et Claudy Lebreton, Président de l’Assemblée des Départements de France, et les 10 engagements Etat-Département qui en sont issus, m’ont quelque peu rassuré. Je ne vais pas décliner ici les 10 engagements qui lient Etat et Départements, mais je souhaite dire qu’ils réaffirment le rôle social majeur joué par les Départements. D’une part ces engagements évoquent la réelle reconnaissance par l’Etat de l’importance des missions de solidarité qui sont les nôtres et de sa nécessaire participation au financement de celle-ci. D’autre part, on nous reconnaît le rôle d’animateur et de partenaire des communautés de communes et des communes dans des projets locaux dits de territoires, au plus près des habitants. C’est reconnaître à la fois les besoins qui sont les nôtres pour assurer nos missions fondamentales, mais également reconnaître nos capacités à développer des projets, développer nos territoires avec les partenaires locaux. C’est reconnaître nos capacités à développer des projets, développer nos territoires avec les partenaires locaux. En cette fin d’année, quels sont les mots que vous souhaitez adresser aux Samariens ? Dans cette période de crise qui frappe toujours plus durement et toujours plus largement un nombre grandissant de nos concitoyens, évoquer la période des fêtes peut sembler dérisoire ou déplacé. Pourtant elle est à mes yeux importante. C’est un moment qui doit permettre, au-delà les difficultés réelles et cruelles, d’exprimer en famille et plus largement, la solidarité. Alors je souhaite que cette solidarité puisse être partagée et appréciée par tous, comme la base de notre existence mais aussi de tous nos projets.



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