d’autonomie) versée à près de 13 000 bénéficiaires, pour leur l’hébergement ou leur maintien à domicile. Sans oublier les aides individuelles pour l’accès et le maintien au logement, pour le paiement des factures d’eau ou d’énergie, les aides directes aux habitants ou les soutiens accordés aux associations œuvrant dans ces domaines. Le Conseil général finance l’hébergement des personnes handicapées (en photo, le foyer médicalisé de Saint-Jean-les-Deux-Jumeaux). Familles et services publics préservés En 2013, les aides pour faciliter la vie quotidienne des familles sont préservées : aide à restauration scolaire et à la scolarité (respectivement 9 600 et 14 100 collégiens), Bébébonus77 pour la garde des jeunes enfants (15 200 familles), Mobil’études77 pour la mobilité des étudiants (5 700 bénéficiaires), gratuité des transports scolaires (pour 40 000 élèves). Sans oublier le maintien des subventions à de très nombreuses associations qui facilitent l’accès des habitants au sport, aux loisirs et à la culture. Les services aux Seine-et-Marnais sont maintenus, notamment pour le fonctionnement des transports publics (Seine-et-Marne Express avec 15 000 utilisateurs/jour, transports à la demande Proxi’bus...), l’entretien des routes départementales, l’amélioration de la ressource en eau, l’entretien des espaces naturels sensibles, l’animation culturelle et les loisirs (Scènes Rurales, Hoptimum, Rando des 3 châteaux…). Un euro dépensé doit être un euro utile Quels éléments de contexte influencent le plus le budget 2013 ? L’augmentation des montants de RSA versés nous inquiète. Derrière les chiffres, il y a les attentes fortes et légitimement impatientes d’une population en précarité qui afflue, de plus en plus nombreuse, dans nos Maisons départementales des solidarités (MDS). Côté recettes, les professionnels craignent, en 2013, un tassement des transactions immobilières et, par ricochet, des droits de mutation, qui constituent une partie importante de nos ressources. Le seul élément positif est la faiblesse du taux d’emprunt actuel auprès des banques. Quelles sont vos priorités dans ces circonstances ? Nous ne restons pas immobiles. Il y a d’abord la jeunesse, avec notre engagement, notamment, de financer 150 emplois d’avenir sur deux ans. Et l’accent mis sur l’investissement dans les collèges. Leur équipement en matériel numérique va se poursuivre cette année, voire s’accélérer. Ensuite la solidarité : nous maintenons le niveau de toutes les aides, notamment celles Didier Turba, vice-président du Conseil général chargé des Finances et de l’Évaluation des politiques publiques à destination des familles (pour la restauration, l’accueil jeune enfant, la mobilité pour les études, la gratuité des transports scolaires...). Sans oublier le soutien financier aux collectivités qui ont besoin de nous pour moderniser ou rénover leurs territoires. Nous conservons aussi un bon niveau d’investissement pour contribuer, à notre mesure, au dynamisme de l’emploi en Seine-et-Marne. Comment contenir les dépenses ? Tout est fait en interne pour qu’un euro dépensé soit un euro utile. Dans ce contexte, nous sommes extrêmement vigilants sur tous les frais. Nous avons notamment mis en place un contrôle de gestion drastique depuis quatre ans afin de cerner et de réduire les dépenses courantes. Nous veillons également à travailler à effectif constant. 16 MAGAZINE |