Budget 2013 : investir et agir face à la crise Le Conseil général entretient, rénove et construit de nouveaux collèges (en photo le projet de reconstruction du collège du Parc des Tourelles, à Claye-Souilly). La crise économique est là et, avec elle, la précarité et l’augmentation des allocations de solidarité dont le versement dépend des Départements. Dans ce contexte, le Conseil général a voté, le 1 er février, son budget 2013. Mots d’ordre : maintenir les services aux Seine-et-Marnais – priorité à l’éducation, la formation et la jeunesse –, conserver un bon niveau d’investissement public, générateur d’emplois et de vitalité économique, tout en maîtrisant les différents postes de dépenses. Le Département réussit à maintenir ses services, notamment auprès des familles et des habitants les plus fragilisés par la crise économique, alors que plusieurs facteurs pèsent lourdement sur les finances départementales. Des recettes fragiles Parmi ces facteurs défavorables, la baisse de 10% des recettes issues des transactions immobilières qui diminuent d’autant le budget du Conseil général. À ce facteur, s’ajoute la sous-compensation par l’État au Département des sommes versées pour les allocations individuelles de solidarité (APA, PCH, RSA) depuis 2004. Résultat : une « dette de l’État » qui s’élève vis-àvis des finances départementales à 527,7 M € fin 2012, soit l’équivalent du coût de 20 collèges neufs ! Autre difficulté : le gel des dotations de l’État à l’égard des collectivités locales, alors que le nombre d’habitants augmente ainsi que les besoins en équipements. Sans oublier le faible niveau de la dotation de fonctionnement (DGF) de l’État au Département qui est aujourd’hui un des plus faibles de France (121,30 € /hab. en Seineet-Marne contre 167,90 € /hab. par exemple dans les Hauts-de-Seine). 14 MAGAZINE |