[70] Haute Saône magazine n°printemps/été mar à aoû 2011
[70] Haute Saône magazine n°printemps/été mar à aoû 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°printemps/été de mar à aoû 2011

  • Périodicité : irrégulier

  • Editeur : Conseil Général de Haute-Saône

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 4,4 Mo

  • Dans ce numéro : Haute-Saône, un « territoire choisi ».

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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Haute-Saône Magazine | PRINTEMPS-ÉTÉ 2011 14 un territoire choisi BUS SCOLAIRE Dans le cadre de ses compétences, le Conseil général met en place chaque jour près de 500 circuits de transports scolaires, afin d’assurer les trajets entre les communes de résidence des élèves et leur établissement d’enseignement. Le Conseil général de Haute-Saône a opté, comme 25 autres départements en France seulement, à la gratuité de ces transports scolaires pour les familles, représentant un financement quotidien par le Conseil général de 170 000 €. L’accompagnement des plus jeunes élèves est également favorisé par une participation financière versée aux communes qui emploient un personnel dans ce but. ACCUEIL PÉRISCOLAIRE La petite Clara profite également de l’accueil périscolaire le midi, pour le repas, et le soir après l’école, au sein du pôle éducatif de Perrouse. Ouvert en février 2008, le pôle éducatif réalisé par la Communauté de communes du Pays Riolais afin de pallier à l’augmentation continue du nombre d’enfants scolarisés sur le secteur de Rioz, a été soutenu par le Conseil général à hauteur de 491 000 €. Des services utiles Arrivée il y a un an de Draguignan (Var), la famille Lalanne s’est installée dans la commune de Chambornay-les-Bellevaux, avec Clara leur petite fille de quatre ans. Comme nous l’a évoqué Angélique Bouvard- Lalanne, la maman, la qualité de vie qu’ils ont trouvée depuis leur arrivée en Haute-Saône participe à l’épanouissement de leur fille, ainsi que de toute la famille « Je suis originaire du Doubs, mais pour raison professionnelle nous nous sommes installés dans le Var durant sept années. Un besoin immense de verdure et de calme s’est fait ressentir petit à petit. Nous avons donc prospecté afin de revenir dans la région, car nous affectionnons particulièrement cet endroit. Nous recherchions un logement répondant à une double contrainte : se situant dans un cadre de vie sécurisé et agréable, et ce pour un prix abordable. Notre choix s’est rapidement porté sur une petite maison que nous louons à quelques encablures de l’Ognon. Aujourd’hui notre fille Clara grandit dans un environnement plaisant tant par l’entourage très aimable de notre voisinage que par l’environnement vert et particulièrement préservé de ce territoire. Elle se rend à l’école grâce au bus scolaire et c’est très rassurant de la voir radieuse et fière d’emprunter ce service sans nous. Elle profite de l’accueil périscolaire le midi et le soir à Perrouse. Ce sont des services vraiment utiles et qui fonctionnent remarquablement bien. C’est un avantage pour nous. Aujourd’hui nous souhaitons devenir propriétaire, et pour l’ensemble de ces raisons nous aimerions trouver une maison à Chambornay, ou si possible sur le territoire haut-saônois. » M me Bouvard-Lalanne est aujourd’hui à la recherche d’un emploi qu’elle espère trouver dans le secteur des services publics car, nous affirme-t-elle, elle se sent elle-même investie de cette cause et souhaite participer à la mise en place de ces prestations au niveau local afin de rendre la vie plus plaisante pour d’autres habitants… « J’ai envie de rester ici » Matthieu Faivret est un jeune homme dynamique de 23 ans. Après trois années d’études effectuées à l’IUT de Vesoul, il rentre dans son Jura natal où il se retrouve sans emploi pendant quelques mois. On le recontacte alors pour lui proposer un CDI en Haute-Saône. Il y revient avec plaisir et s’installe à Lure : « J’ai été embauché comme animateur « Qualité sécurité environnement » depuis décembre 2010. Je n’ai pas hésité lorsqu’on m’a contacté parce que j’aime beaucoup le département, je m’y sens bien et je trouve les gens vraiment sympathiques. C’était donc vraiment un plaisir d’y revenir. Je me suis installé à Lure parce qu’il s’agissait du centre stratégique des déplacements que j’ai à effectuer dans le cadre de mon nouvel emploi. Le cadre de vie est agréable à Lure. Je loge dans un immeuble géré par l’Office Public de l’Habitat de Haute-Saône, dans le LOGEMENT SOCIAL Géré par l’Office Public de l’Habitat de Haute-Saône, le logement de M. Faivret a été réhabilité avec l’aide du Conseil général. Dans le cadre de sa politique en faveur du logement social, le Département a en effet retenu cette opération dans sa programmation annuelle et a donc participé à hauteur de 30 000 € dans le projet d’acquisition et amélioration des 12 logements de ce bâtiment, et à hauteur de 24 192 € dans le cadre de la délégation de l’Aide à la pierre. Par cette politique active du logement menée en fonction des besoins spécifiques à chaque territoire de Haute-Saône, le Conseil général participe à la réhabilitation de la Haute-Saône et à son attractivité.
quartier des Gleux et j’y suis très bien situé : à proximité du centre-ville je peux me rendre partout à pied et je suis très proche de tous les services mis en place dans la ville. Par exemple, le chantier de la piscine de Lure va bientôt être achevé et je vais pouvoir rapidement profiter de ce nouveau complexe sportif. Ce sont des services qui participent à l’attrait de cette ville et contribuent au choix que je fais de rester vivre ici un bon moment, peutêtre même m’y implanter. J’ai d’ailleurs pris des engagements comme sapeur-pompier volontaire depuis le mois de mars au sein de la caserne de Lure. J’ai envie de rester ici, les gens m’ont fait confiance et je veux leur rendre service. » CONTRATS APPUI + Les projets générés par les contrats Appui + signés entre le Conseil général et les communautés de communes et villes de Haute-Saône, contribuent à l’attractivité et au rayonnement du département. Par ces contrats, le Conseil général soutient de nombreux équipements créés par les collectivités signataires, afin de doter l’ensemble du territoire départemental d’une offre attractive de services. Pour exemple, le projet de rénovation de la piscine de Lure est inscrit dans le contrat Appui + signé entre le Département et la ville de Lure. Une aide financière de 568 750 € du Conseil général est apportée dans ce cadre pour la restructuration lourde de la piscine. À cette aide s’ajoute une subvention de 630 000 € pour la création du bassin couvert, affectée dans le cadre de la politique sportive du Département. Un retour aux sources Colette Galmiche à 78 ans est revenue, il y a un an, vivre dans son village natal, Jussey, afin d’être entourée de ses proches. Chez sa fille Christiane, Colette a retrouvé la sérénité et le bien-être, ainsi que la tranquillité de sa Haute-Saône. Colette ne peut plus habiter seule, elle se trouve dans une situation de grande dépendance (GIR 2). « J’ai préféré revenir chez ma fille à Jussey, au lieu de rester à Cannes. J’habitais au bord de la mer dans un appartement que j’ai acheté mais je me plais davantage à Jussey, c’est plus calme, le climat me convient mieux et ma famille est ici, deux de mes quatre enfants habitent dans le département ». Colette est née à Jussey dans la rue dans laquelle elle vit aujourd’hui. De Metz au Maroc en passant par l’Allemagne, elle a souvent déménagé du fait de la carrière militaire de son mari. Il y a plusieurs années, suite à un accident de la circulation, elle est partie s’installer à Cannes, pour oublier les douleurs et pour profiter du soleil. Mais aujourd’hui, le soleil, elle le retrouve auprès de sa famille et de ceux qui s’occupent d’elle. Du fait de sa dépendance, Colette bénéfice de l’ADPA à domicile. « Tous les matins, il y a une personne qui m’aide pour faire ma toilette, c’est un coup de main précieux et nécessaire. » Grâce à l’aide départementale, elle a droit également au système de téléalarme qu’elle a constamment sur elle. C’est plus sécurisant pour sa famille, bien que le médecin se trouve à deux maisons. Depuis un an, c’est toute une famille unie, attentive et généreuse que Colette a retrouvée en Haute-Saône. Christiane, qui est assistante familiale, accueille des enfants dans son foyer depuis 15 ans. Bel exemple de solidarité intergénérationnelle. DÉPENDANCE Le Conseil général est le garant du bouclier social, dont chaque citoyen a droit. L’accompagnement des personnes dépendantes, en perte d’autonomie se fait de manière volontariste par le versement de l’allocation départementale personnalisée d’autonomie (ADPA). Au 31 décembre 2010, le département comptait 4 730 personnes bénéficiaires de l’allocation vivant en établissement ou à domicile et la collectivité en 2010 a consacré 18 480 000 € à cette action. ASSISTANTE FAMILIALE Le Département recherche des familles d’accueil. Il mène une véritable campagne de recrutement pour sensibiliser les Haut-Saônois à ce véritable métier, au service des enfants. Les 191 assistants familiaux du département sont des personnes agréées par le Président du Conseil général qui, moyennant rémunération, accueillent à leur domicile de façon continue ou intermittente des enfants et jeunes majeurs. Haute-Saône Magazine | PRINTEMPS-ÉTÉ 2011 15



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