[70] Haute Saône magazine n°hiver déc 10/jan-fév 2011
[70] Haute Saône magazine n°hiver déc 10/jan-fév 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°hiver de déc 10/jan-fév 2011

  • Périodicité : irrégulier

  • Editeur : Conseil Général de Haute-Saône

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 5,9 Mo

  • Dans ce numéro : orientations budgétaires 2011, des efforts partagés pour garantir l'avenir.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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Culture Frédérick Seguin, professeur de batterie à l’EDM Secteur Vosges Saônoises Ensemble Transmusique ENSEIGNEMENT MUSICAL L’entrée des musiques actuelles LE PER Le pôle d’excellence rurale « Ensemble pour développer les pratiques musicales en milieu rural », notamment dans le domaine des musiques actuelles, est porté conjointement par le Pays des Vosges Saônoises et par le Pays Vesoul - Val de Saône. Il va permettre de développer l’offre culturelle en matière de pratiques musicales et répondre à un besoin exprimé par la jeunesse. Quelques autres exemples d’opérations : création d’une école de musique à Jussey, création de locaux de répétition à Ronchamp et à Villers-sur-Port, réhabilitation du Moulin de Pontcey… Ces opérations sont portées soit par les collectivités soit par des porteurs de projets privés comme la création d’un studio d’enregistrement. Un dossier de financement pour la création de ce pôle d'excellence rurale a été déposé au niveau national. Réponse début 2011… Haute-Saône Magazine | HIVER 2010 28 La création d’un lieu de pratique musicale dédié aux musiques actuelles est en projet pour la rentrée 2011 à Luxeuil-les-Bains. C’est-à-dire, nouveau local et nouvelle orientation pour l’école départementale de musique. Cette action est inscrite dans le pôle d’excellence rurale (PER) « Ensemble pour développer les pratiques musicales en milieu rural ». Le projet ne consiste pas seulement à reloger l’école de musique à Luxeuil-les- Bains mais à créer un lieu identifié pour l’enseignement et les pratiques artistique, ouvert sur les musiques actuelles, dans lequel il y aura une transversalité des compétences, des publics et des disciplines. La musique amplifiée, telle le rock, la musique improvisée comme le jazz, ou encore la musique traditionnelle… sont autant de styles différents que regroupe la musique actuelle et qui seront bientôt enseignés. EXPOSITION Agathe, Louis, Joseph et les autres… L’exposition « Agathe, Louis, Joseph et les autres… les enfants assistés en Haute-Saône depuis le moyen âge » retrace à travers documents écrits, photographies et objets tirés des fonds des archives départementales et d’institutions privées, comme Bourdault ou le centre Saint-Joseph de Frasne-le- Château, la mise en place progressive du système actuel de protection de l’enfance, dont le conseil général est depuis 1982 seul en charge. Aux Archives départementales du 26 novembre 2010 au 25 mars 2011. Confiée essentiellement à l’Eglise sous l’Ancien régime, l’assistance aux enfants devient, avec le décret impérial de 1811, l’affaire de l’Etat qui fixe les principes et contrôle, tous les établissements, hôpitaux publics ou institutions privées, souvent d’inspiration chrétienne, qui concourent à protéger et éduquer les enfants délaissés. Principal financeur dès 1833, le conseil général est pionnier en créant, dès 1850, un inspecteur départemental (qui ne se généralisera en France qu’à partir de 1856) ; en 1866, le « service des enfants assistés » devient une compétence départementale. Pour M. Charrière, directeur de l’Ecole départementale de musique, « le projet prône l’ouverture culturelle et met le doigt sur les conditions de travail actuelles inadaptées ». La fréquentation de l’Ecole de musique à Luxeuil-les-Bains avait d’ailleurs subi une baisse ces dernières années. Le projet sera fondé sur la mixité des publics. Les adhérents de la maison des jeunes et de la culture (MJC), des centres sociaux culturels et ceux de l’école de musique seront invités à se réunir sous le signe des musiques actuelles. RETROUVEZ LA PROGRAMMATION DE L’ECOLE DÉPARTEMENTALE DE MUSIQUE SUR WWW.CG70.FR CONTACT Archives départementales 14 B, rue Miroudot de Saint-Ferjeux 70000 VESOUL Tél. : 03 84 95 76 30
Avec « La Messe est dite », titre de son premier album, le groupe Nadamas entre en communion avec son public. Il élabore son style en utilisant des ingrédients venus de la chanson française, du rock, du ragga et du reggae, le tout teinté d’accordéon et de chœurs. Ambiance hautement festive assurée ! RAGGAMUSETTE Nadamas : une vraie bénédiction ! « Nadamas c’est du raggamusette ! » C’est le mot que finit par utiliser Franck Frechin, auteur, compositeur, interprète et guitariste du groupe, pour décrire leur style. Nadamas est né en 2007 de la rencontre entre deux éducateurs à l’IME de Membray, Franck et Raphaël Cauvin, batteur. Fred, qui jouait déjà de la basse avec son frère Raphaël est tout naturellement devenu le troisième acolyte. Un an après, c’est au tour de François Aubert, accordéoniste et de sa sœur Pauline, choriste, de rejoindre le groupe et de lui donner un véritable élan « François a posé des plans d’accordéon sur tous les morceaux et ça a bouleversé pas mal de choses dans l’identité même du groupe. » Proche du public Sous l’influence de Java ou de la Rue Kétanou, ce groupe de scène a le sens du partage bien prononcé. Il souhaite emmener le public vers une certaine harmonie. Nadamas revendique son côté populaire, proche des gens. « Nous ne faisons jamais le même concert, il y a toujours beaucoup d’échanges, parfois au bout de la deuxième chanson nous faisons monter des personnes sur scène, même des enfants. » Faisant partie des groupes qui tournent souvent dans les salles, bars et festivals de la région, ils se font ainsi connaître en grande partie grâce à la qualité de leurs prestations scéniques. Ce qui leur a permis d’autoproduire en 2009 leur album « la Messe est dite » dans lequel on retrouve des chansons aux textes engagés socialement. Il s’agit de coups de gueule, de petites chroniques, de récits qui dénoncent des faits de société, mais aussi des hommages et des chansons plus légères. Ecrire est libérateur pour Franck. D’ailleurs il a créé récemment quatre nouvelles compositions, autour des « Fils à papa » ou de « Pinocchio », qui ne figurent pas sur l’album mais que vous pourrez écouter en concert. Ce que signifie Nadamas en français : C’est tout ! CONTACT www.myspace.com/nadamasmusic Haute-Saône Magazine | HIVER 2010 29



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