[70] Haute Saône magazine n°hiver déc 10/jan-fév 2011
[70] Haute Saône magazine n°hiver déc 10/jan-fév 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°hiver de déc 10/jan-fév 2011

  • Périodicité : irrégulier

  • Editeur : Conseil Général de Haute-Saône

  • Format : (230 x 300) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 5,9 Mo

  • Dans ce numéro : orientations budgétaires 2011, des efforts partagés pour garantir l'avenir.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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Social Haute-Saône Magazine | HIVER 2010 14 SOCIÉTÉ Concilier travail et handicap non visible Des aménagements d’horaires sont possibles La SEP, c’est comme ça que les malades de la sclérose en plaque l’appellent ! Aline Dupas, Héricourtoise, aide soignante en cardiologie à l’hôpital de Montbéliard en est atteinte depuis Comment gérer sa maladie ou son handicap, qui ne se voit pas, avec son emploi ? Dans quelles conditions ? Deux Haut-saônois nous font part de leur expérience pour apporter quelques éléments de réponses. 10 ans. La première poussée provoquée par cette maladie du système nerveux est survenue après la naissance de son fils. L’annonce pour Aline a été traumatisante mais depuis elle se bat au quotidien contre son évolution. « Le plus gros symptôme, c’est la fatigue constante, rester debout toute une journée de travail me demandait beaucoup d’efforts. Certains soirs quand je rentrais chez moi, je ne pouvais plus rien faire ». Pour cette raison et à la suite de deux poussées consécutives, cette maman de deux enfants bénéficie depuis cet été d’horaires aménagés avec un repos en milieu de semaine, soit un temps partiel à 80%. Dans son service, tout le personnel soignant est au courant de sa SEP. « Je suis dans une équipe formidable et compréhensive, je reconnais avoir de la chance quand je vois les obstacles que peuvent rencontrer certains malades dans leur milieu professionnel ». Aline, reconnue travailleur handicapé depuis 2 ans, commence à rencontrer des problèmes d’ordre financier. En effet, aucune compensation n’est prévue pour la perte d’une partie de son salaire et elle ne peut jamais bénéficier de ses primes à cause des arrêts maladies dus à la SEP. L’important pour elle reste d’être entourée par ses parents, sa sœur, son frère, sa fille et son fils… Une aide pour être appareillé Pierre-Maurice Gillot, ingénieur en automatisme travaille depuis trois ans dans la société SEERCA à Villers-sur-Port. Appareillé depuis l’âge de 5 ans, ce trentenaire originaire de Neurey-les-la-Demie est atteint de surdité sévère depuis la naissance. Ayant suivi une scolarité normale, il savait ce qu’il voulait faire plus tard, travailler dans l’ingénierie. MDPH La Maison Départementale des Personnes Handicapées est une structure qui accompagne les personnes handicapées dans leur projet de vie. Ce guichet unique permet d’être conseillé, informé, accueilli, et orienté. CONTACT Tél. 03 84 96 12 80 Courriel : mdph@cg70.fr Titulaire d’un DESS en automatisme et informatique industrielle, il s’est donné les moyens d’y parvenir. Son handicap n’a pas été un obstacle lors de son entrée dans la vie active. « Je ne rencontre pas de difficulté dans mon travail du fait de ma surdité. Il n’y a pas d’adaptation de poste à faire, je suis bien appareillé mais j’évite quand même les environnements trop bruyants. » Pierre-Maurice passe un quart de son temps de travail au téléphone, son matériel auditif est un outil de travail indispensable. Il a déposé un dossier à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) pour obtenir la reconnaissance de travailleur handicapé et bénéficier d’aides financières (Prestation de Compensation du Handicap et Fonds Départemental de Compensation) pour s’acheter l’appareil dont il a besoin. Ce jeune homme aime son métier et se plaît dans cette entreprise. Laurent Parat, gérant de la SEERCA ne s’est pas posé de questions par rapport à son handicap mais l’a embauché pour ses compétences.
Orientations budgétaires 2011 Entre responsabilité et effort partagé : des choix maîtrisés Le budget 2011 a été préparé dans un contexte économique particulièrement difficile et incertain ; les dépenses sociales liées aux populations les plus fragilisées ne font qu’augmenter et les recettes diminuer. Le poids des allocations contraint le Conseil général de la Haute-Saône à diminuer ses dépenses. En utilisant une méthode rigoureuse et basée sur des efforts partagés, la collectivité a bâti son budget en vue de maintenir le développement et la dynamique de notre territoire. Haute-Saône Magazine | HIVER 2010 15



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