[68] Haut-Rhin magazine n°8 avr/mai 2006
[68] Haut-Rhin magazine n°8 avr/mai 2006
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°8 de avr/mai 2006

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Haut-Rhin

  • Format : (230 x 280) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 2,0 Mo

  • Dans ce numéro : Soultz, une ville à découvrir.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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Le magazine du Conseil Général du Haut-Rhin 20 Le Conseil Général soutient le sport scolaire Pour l’année scolaire 2005- 2006 c’est une subvention d’un montant de près de 85 000 euros qui a été allouée à l’USEP et à l’UNSS. Cathy Schubnel, directrice de l’UNSS « L’USEP a pour ambition d’être au service de la démocratie. Faire du sport, c’est faire l’apprentissage de la responsabilité et de la citoyenneté ». Régis Reinlen, directeur de l’USEP (à gauche sur la photo), aux côtés de Guy Husser, conseiller pédagogique. USEP-UNSS L’essentiel est de participer L’USEP est la première fédération sportive de France. Dans le Haut-Rhin, elle fédère 182 associations qui représentent 22 063 licenciés enfants et 1 395 licenciés adultes. 52,5% des écoles élémentaires y sont affiliées, soit près de la moitié des élèves du département. C’est le 25 octobre 1866 que Jean Macé publie un article dans lequel il souhaite le rassemblement de tous ceux qui désirent contribuer à l’enseignement du peuple. Ayant constaté que ce dernier pouvait élire un dictateur (Napoléon III), il considère que le meilleur moyen pour garantir la démocratie est l’éducation au suffrage universel. Pour cela, il crée en France une ligue de l’enseignement dont l’objectif est de fonder une société plus juste, plus solidaire, dans le respect des uns et des autres. Après avoir contribué à la création et au développement de l’école publique gratuite et obligatoire, la ligue poursuit son action au service de la démocratie par l’accès de tous à la culture et à l’éducation.C’est ainsi que naît en 1939 l’USEP (Union Sportive de l’Enseignement du premier degré) qui a pour ambition de mettre le sport à la portée de tous,comme moyen d’éducation et d’épanouissement. A l’USEP, pas de spécialisation ni de sélection précoce, mais l’apprentissage de la responsabilité et de la citoyenneté. Certes, l’association organise des challenges sportifs interécoles, de secteurs ou départementaux dans 23 disciplines, mais dans ces rencontres le jeu prime largement sur l’enjeu. Dans les collèges aussi Dans le même esprit, l’Union Nationale du Sport Scolaire (UNSS) a pour objet d’organiser et de développer la pratique d’activités sportives pour les élèves des établissements du second degré, collèges et lycées. L’UNSS, ce sont 20 disciplines, afin de convaincre les jeunes de faire le choix du sport dès l’école. Un appel auquel ont répondu pour l’année 2005- 2006 plus de 110 000 jeunes, soit 17% de la population scolarisée. Jeunes officiels Engagez-vous Soucieux de développer des valeurs de solidarité, de prise de responsabilité, de respect d’autrui… l’UNSS forme, chaque année, au niveau national plusieurs milliers de jeunes officiels. Ces jeunes choisissent, au sein de l’association sportive de leur établissement scolaire, d’abandonner pendant quelques heures la pratique de leur sport favori pour arbitrer ou juger leurs camarades. Etre jeune officiel, c’est développer un esprit d’analyse, assumer des responsabilités, apprendre à faire des choix et à les confirmer. Quentin Larose est l’un d’eux. Quentin a 17 ans, est en première S au lycée Blaise Pascal de Colmar et, l’avoue à demi-mot, car le garçon est modeste,est plutôt bon élève. Judoka émérite - il est ceinture marron et prépare le passage à la ceinture noire- il pratique également la course à pieds, le vélo, la natation. Dans le cadre de l’UNSS, il fait des compétitions de cross,de volley-ball, d’épreuves combinées (triathlon, duathlon,aquathlon).Alors que d’autres seraient plus que rassasiés avec un tel emploi du temps,Quentin,en plus des multiples sports qu’il pratique lui-même, a fait le choix de devenir « jeune officiel » dans un nombre impressionnant de disciplines : volley-ball (au niveau national), badminton (niveau district), snowboard (niveau académique), tennis de table (niveau national) mais aussi athlétisme,judo … Mais qu’est ce qui peut motiver un tel engagement ? « Le goût de l’arbitrage, l’envie d’apprendre de nouvelles règles, de s’ouvrir à de nouveaux horizons, de découvrir de nouvelles régions, de nouveaux paysages ». Et de fait, Quentin revient des championnats de France de volley-ball à Boulognesur-Mer et du championnat de France de snow-board à Goulette dans les Pyrénées-Atlantiques. Engagez vous,et vous verrez du pays !
enjeux Signalétique Le Département appose sa griffe Le Conseil Général est présent au quotidien dans la vie de tous les Haut-Rhinois. Mais qui connaît ses domaines d’intervention ? Dès lors,la mise en place d’une signalétique adaptée sur l’ensemble du territoire s’avère indispensable. Pour mieux comprendre, Francis Flury, Vice- Président chargé de la Communication, nous explique quels sont les enjeux de cette démarche novatrice. Questions à Francis Flury, Vice-Président du Conseil Général chargé de la communication Pourquoi avoir décidé de la mise en place d’une nouvelle signalétique ? Une des premières missions du Projet pour le Haut-Rhin est le « faire savoir ». Toute la population du Haut-Rhin doit savoir ce que fait le Conseil Général, quelles sont ses missions, là où il intervient. Cette volonté de rendre visible le Département sur l’ensemble du territoire est aussi un témoignage de respect vis-à-vis de nos administrés. Et il était temps ! Depuis la décentralisation, rien n’a été fait dans ce domaine.Très souvent,les gens me demandent qui s’occupe des collèges ou des transports interurbains ? Ces questions montrent l’ampleur du chantier que nous devons réaliser. Sur le terrain, comment cela va-t-il se traduire ? Comme je vous l’ai dit, il s’agit d’un chantier de grande envergure. Devant chaque bâtiment du Conseil Général, une signalétique sera mise en place aux couleurs du Département. Ce sera comme une sorte de signature qui sera immédiatement reconnue par la population. Les collèges, les gendarmeries – personne ne sait que les gendarmeries sont des bâtiments départementaux ! – les Centres Médico-Sociaux et l’ensemble des bâtiments administratifs sont concernés.Par ailleurs,chaque fois que le Département réalisera des travaux, une signalétique temporaire appropriée sera mise en place. Je pense, par exemple, aux aménagements des routes départementales, mais aussi aux travaux sur les barrages, aux aménagements ruraux… Les arrêts de bus aussi ? Bien évidemment ! N’est il pas normal qu’un usager sache où se trouve l’arrêt du bus, à qui s’adresser et qui le transporte ? Tous les arrêts seront signalés, avec le numéro des lignes interurbaines,les horaires de passage, et le plan des lignes. Je ferais la même réflexion pour les espaces naturels relevant de la propriété départementale.Le promeneur doit savoir que le Conseil Général investit pour protéger l’environnement. « Très souvent, les gens me demandent qui s’occupe des collèges ? » Où en est-on dans la démarche ? Un cahier des charges très précis a été élaboré il y a quelques mois.Les marchés d’appels d’offres viennent d’être lancés.Dès qu’ils seront attribués,nous pourrons démarrer la fabrication de tous les éléments de signalétique. Je pense ne pas trop m’avancer en annonçant le début de leur mise en place pour la rentrée scolaire. En matière de commande publique,il faut rester prudent, car il s’agit d’un marché très lourd avec des procédures strictes à respecter. Les arrêts de bus interurbains : une signalétique essentielle pour les usagers. Les totems aux couleurs du Département. Et que dit le cahier des charges ? Il traduit notre volonté de posséder un équipement de qualité. La barre a donc été plaçé très haut, s’agissant d’un investissement qui doit durer dans le temps. Par exemple,les matériaux utilisés doivent être résistants pour lutter contre les dégradations,adaptés au climat alsacien, et faciles d’entretien. Nous sommes également attachés à leur intégration paysagère et à leur esthétique. Pour les panneaux installés dans un environnement naturel, nous avons souhaité utiliser des matériaux en bois issus de la filière de développement durable. L’image du Conseil Général sera présente sur l’ensemble du territoire… Oui, mais la démarche n’a rien à voir avec un simple « coup de pub ». Montrer que la collectivité départementale est présente aux côtés de toutes les Haut-Rhinoises et tous les Haut-Rhinois témoigne de l’engagement de proximité du Conseil Général et de sa volonté d’action au plus proche des préoccupations et des besoins de nos concitoyens. haut-rhin 21



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