Le nouveau visage du bénévolat Le bénévolat se porte bien. Oui, mais quel bénévolat ? Les dames patronnesses ont vécu. L’instituteur part enseigner au bout du monde pendant ses congés. Le bénévolat d’aujourd’hui n’est plus le bénévolat d’hier. Dans une société où l’on passe son temps à courir après le temps, regard sur un bénévolat qui évolue avec son temps. Donner de soi… pourquoi ? 22 haut-rhin Médecins, infirmiers, bien sûr, mais aussi ingénieurs, instituteurs, architectes, vétérinaires et même clowns s’engagent aujourd’hui dans l’action humanitaire. Rosalie Animatrice de l’association « Un pas en avant » (accompagnement des malades de l’alcool et de leur entourage) « L’alcoolisme,je suis passée par là.Heureusement pour moi, j’ai rencontré des personnes qui m’ont aidée. Après, je me suis dit qu’il fallait que j’en fasse 1. Un engagement de plus courte durée On ne s’engage plus sur des dizaines d’années, passant,dans la même association, du statut de membre à celui d’animateur puis de dirigeant.Aujourd’hui,le bénévolat se consomme.Cinq ans par-ci,quatre ans par là. Au fil des envies,des déménagements ou des bouleversements familiaux. On s’implique dans le club de sport de son enfant,puis dans un autre lorsque l’envie le prend de changer d’activité. 2. Une féminisation des dirigeants Depuis quelques années, les femmes autant pour les autres. Depuis 1987, j’accompagne des malades alcooliques au sein de notre association. Voir que d’autres s’en sortent aussi, ça me renforce. Et il en faut de la force pour vivre avec ça, car on n’est jamais guéri, juste abstinent. C’est un combat de tous les jours. » |