aménagement Département et Intercommunalité Qu’en est-il ? Avec les lois de décentralisation et plus particulièrement l’acte II, les compétences du Département se trouvent renforcées. Proche des préoccupations des citoyens, le Département forme un véritable binôme avec les communes et les communautés de communes. Questions à Michel Habig, Vice-Président et Président de la commission Aménagement et Territorialité Pourquoi le Conseil Général a-t-il autant favorisé l’intercommunalité ? Pour s’exprimer et affirmer son rôle vis-àvis de ses partenaires,il est important qu’un Département ait une identité propre et forte. Pour cela,il faut une harmonisation et un équilibre des territoires qui passe 32 haut-rhin nécessairement par l’intercommunalité. Aujourd’hui, après six années de collaboration,les communes et leurs groupements sont devenus des partenaires privilégiés du Conseil Général pour un développement durable, cohérent et solidaire des territoires haut-rhinois. Quel est le résultat de ce partenariat avec les intercommunalités ? Nous avançons progressivement, dans chaque domaine, suivant un programme que nous établissons chaque année. Une vingtaine de contrats de développement ont déjà été signés entre les établissements publics à fiscalité propre (EPCI) et le Département du Haut-Rhin depuis 2000. Trente-neuf agents de développement ont été pris en charge par le Département pour animer les projets des intercommunalités. Près de deux cents communes se sont lancées dans la démarche GERPLAN (Plan de gestion de l’espace urbain et périurbain). Six contrats transports ont été mis en place,un contrat culturel territorial est en cours d’expérimentation sur le territoire de la communauté de communes de Cernay et environs, vingt conventions de partenariat pour l’information géographique (SIG) ont été signés. Le bilan est donc positif ? Tout à fait.Mais tout cela n’aurait pas été possible sans la mise en place en 2003, à l’initiative du Conseil Général,d’un réseau des acteurs de l’intercommunalité qui regroupe tous les partenaires du développement local. Formations, expertises, mise en place de groupes de réflexions… Tous ces outils traduisent précisément les attentes et préoccupations des acteurs de l’intercommunalité et nous permettent d’avancer en toute cohérence et efficacité. Aujourd’hui, le réseau compte 120 membres. Quelles vont être les prochaines étapes ? L’année 2006 va être mise à profit pour réfléchir sur une nouvelle période de développement local et sur l’adaptation de notre politique.Il faut de toute évidence renforcer encore les partenariats entre le Conseil Général et les communautés des communes et d’agglomération. |