PRÈS DE CHEZ VOUS ESCHBOURG – DAUBENSAND CANTONS DE LA PETITE PIERRE ET ERSTEIN La lecture vient au point Jean-Luc Stadler/CG67 Il y a les médiathèques. Il y a les bibliothèques. Et puis, il y a les points lecture. Plus modestes, mais pas moins indispensables. Ils permettent à des villages de proposer une offre de livres, documents audio et LA BROQUE - OBERNAI Salad’bar au collège ! Un salad’bar ? C’est un bar à salades. Aux collèges Europe d’Obernai et de La Broque, on l’expérimente. Chaque jour, 3 crudités, parfois le double, sont proposées aux élèves. Les cuisiniers scolaires du Conseil Général jouent sur les couleurs, les présentations, varient les recettes… Si l’expérience est concluante, les salad’bar pourraient être généralisés à tous les collèges. vidéo et font partie du réseau de la bibliothèque départementale du Bas-Rhin. Le Bas-Rhin en compte près d’une centaine. A Eschbourg, par exemple, le point lecture vient de fêter ses 20 ans, avec des locaux réno- Général. Plus de 6000 documents sont à la disposition des quelque 170 habitants inscrits –les 2/3 sont mineurs. Rénovation, ou création de toutes pièces, comme à Daubensand. L’école du village, fermée il y a un an, ne sera pas restée longtemps inoccupée. Un point lecture de 60 m² y a pris place. Ici, 200 livres en fond propre sont complétés par 1000 ouvrages de plus, prêtés par la Bibliothèque départementale. Dans ces deux points lecture, 25 bénévoles au total se relaient pour en assurer le fonctionnement. La Bibliothèque départementale leur apporte aussi une aide sous forme de formations. Denis Guichot/CG67 HAGUENAU Tout pour la musique… actuelle L’initiative de créer des lieux de ressources spécialisées dans les musiques actuelles revient au Conseil Général. Il y en a donc 3 dans le Bas-Rhin : à Strasbourg, à Sélestat et à Haguenau. Pour cette dernière ville, la Fédération Réseau Jack a répondu à l’appel à candidatures du Conseil Général et le centre de ressources pour les musiques actuelles de Haguenau est donc opérationnel depuis la mi 2012. « Notre vocation est d’accompagner, conseiller les musiciens, les organisateurs de concerts, les techniciens de studio, les labels de disques… pour leurs projets », explique Thomas Lincker, chargé de mission au centre. Sans oublier les formations : certaines sont montées en partenariat avec l’ADIAM, le réseau des écoles de musique. « A tout niveau, on peut avoir besoin d’un accompagnement. Mais si on est amateur, une formation en chant adapté aux musiques actuelles peut permettre de mieux s’épanouir. Après, certains ont des projets ambitieux : il s’agit alors de leur montrer que le métier d’artiste est complexe, mais ce n’est pas une jungle quand on est bien conseillé ». UN KIT DE SURVIE POUR MUSICIENS Quelques groupes d’Alsace du nord ont d’ailleurs des projets bien avancés : Saori Jo, Elements 4 (lauréat du pass jeunes artistes du Conseil Général), ou encore Los disidentes del sucio motel, qui a fait l’ouverture des Eurockéennes. « Depuis l’ouverture, le centre ne désemplit pas. En terme de dynamique des musiques actuelles, l’Alsace du nord n’a pas à rougir par rapport aux autres régions », précise Marie-Sophie Génolini, volontaire du service civique au centre. Pour tous, le centre a des outils bien utiles : par exemple, une e-mallette, présentée comme un « kit de survie administratif en milieu culturel ». Ou encore, une sensibilisation préventive aux risques auditifs des musiciens… « Seul, on ne peut pas percer », conclut Thomas Lincker. LA PHRASE La musique, c’est comme le sport : même un joueur de foot du dimanche a besoin d’un entraîneur Thomas Lincker, chargé de mission 10 JANVIER - FÉVRIER N°81/WWW.BAS-RHIN.FR |