20 le64culture www.cg64.fr La biodiversité, elle commence chez soi FÊTE DE LA CORNICHE. Cette année, Antoine d’Abbadie d’Arrast et le château Abbadia étaient au centre de la manifestation. IIkusi eta ikasi (voir et apprendre). C’est le message que nous a laissé Antoine d’Abbadie d’Arrast, gravé sur la porte de son singulier château Abbadia, édifié sur la corniche. La Fête de la corniche, à l’occasion de sa cinquième édition qui s’est déroulée les 25 et 26 septembre derniers, ne pouvait souhaiter meilleur parrainage. D’autant que cette année 2010 commémore le bi-centenaire du savant bascologue, astronomegéographe, et grand explorateur. « La grande diversité de la Fête de la corniche, commente David Haure, directeur de la communication au Conseil général, correspond bien à sa personnalité, tourné vers les sciences, l’environnement et la culture basque. Imparable. Les multiples manifestations du samedi ont eu pour cadre le château Abbadia, construit vers 1870 par Eugène Viollet-le-Duc Sciences, environnement et culture basque ■ Une exposition d’une grande richesse et Edmond Duthoit. Un lieu de résidence et un observatoire également. Le point d’orgue, fut la conférence donnée par Fabienne Chauvière, journaliste, sur France Inter. « Trois thèmes ont été explorés : la vie d’Abbadie d’Arrast, son rapport avec la culture basque, son ■ Plus de voitures, la fête de la corniche réserve la route aux piétons et aux cyclistes. épopée scientifique et sa grande curiosité de l’environnement. Les débats ont permis de faire le point sur l’implication de chacun dans la sauvegarde de notre biodiversité. Par exemple, des spécialistes ont mis en garde sur ces belles étrangères qui s’installent, comme ces herbes de la pampa et qui ont des conséquences néfastes sur notre environnement ». En début de soirée, place fut donnée à la poésie. Comme à l’accoutumée, le dimanche, la corniche était fermée aux voitures pour le plus grand bonheur des promeneurs à pieds et des cyclistes. En savoir plus : www.cg64.fr LES CARTULAIRES DE NAVARRE AU GRAND JOUR A l’heure où la politique du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques se fait fort de développer des relations transfrontalières avec nos voisins espagnols, le projet sur les cartulaires des rois de Navarre vient nous rappeler que le royaume de Navarre, à l’époque médiévale, s’étalait de part et d’autre des Pyrénées. Un cartulaire (du latin charta ou papier en français) est un recueil rassemblant des copies de chartes, constitué par des institutions et des Habiter les villes fortifiées EXPOSITION. Histoire, conservation et défis urbains des villes fortifiées, tels sont les thèmes de l’exposition au Musée basque de Bayonne. ■ Les Remparts de Navarrenx particuliers et facilitant la gestion du patrimoine et la vérification des droits. Les cartulaires médiévaux contiennent souvent des textes dont l’original a disparu et constituent des documents extrêmement précieux pour la connaissance historique. C’est autour de ces registres manuscrits que des équipes de chercheurs de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et de l’Université de Pampelune ont uni leurs savoirs afin de décrypter les subtilités de ces documents administratifs. S’il s’adresse à un public spécialisé d’universitaires et d’amateurs érudits (via l’édition d’un recueil), ce projet transfrontalier peut aussi être apprécié par le grand public, au travers d’une exposition. Destinée au grand Le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, en partenariat avec la Ville de Bayonne, organise au Musée basque jusqu’au 16 janvier 2011 une exposition « Habiter les villes fortifiées ». L’exposition explore le thème des villes et sites fortifiés avec, à l’appui, plans, dessins, peintures et maquettes… Elle donne lieu également à de nombreuses actions de médiation avec les établissements scolaires de la ville et du département. « Les villes fortifiées construites du XVI° au XIX° siècle sont devenues en France un enjeu urbain majeur et suscitent depuis plusieurs décennies des actions visant non seulement à les restaurer, mais aussi à transformer et à réutiliser ce patrimoine historique, témoin des conflits et des âpres guerres de frontières, commentent les responsables de l’exposition. L’exposition témoigne de l’esprit d’invention et de la diversité des projets mis en œuvre par les collectivités territoriales et les architectes pour adapter ces ouvrages militaires. » L’Echauguette A titre d’exemple, on peut citer, à Bayonne, la restitution récente de l’échauguette située à la confluence de l’Adour gasconne et de la Nive basque qui atteste l’attachement de la ville à l’un de ses plus prestigieux symboles militaires. A noter qu’un éclairage particulier sera porté à travers cette exposition sur les villes de Saint- Jean-Pied-de-Port, Navarrenx, Ciboure ainsi que sur le Fort du Portalet. D’autres sites comme Belle-Ile-en-Mer seront présentés afin d’élargir la réflexion. Fontarabie en Espagne ne sera pas non plus oubliée. public et aux scolaires, elle est organisée à Pau, avec la collaboration des Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques et de l’Archivo Real y General de Navarra. Elle permet de livrer au grand public les résultats de ce programme, à travers une exposition sur les rois de Navarre issus de lignées princières françaises. Les cartulaires seront présentés de même que des documents, en général précieusement gardés dans les fonds d’archives et qui sont rarement exposés, ou des objets liés à l’expression du pouvoir royal. En savoir plus : à découvrir à Pau jusqu’au 10 novembre 2010 à l’Hôtel du Département du lundi au vendredi de 10h à 18h. Entrée gratuite. |