www.cg64.fr Pau-Oloron Le dossier avance Le dossier de la nouvelle liaison routière entre Pau et Oloron avance. Dernièrement, Jean Castaings, président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, a été élu à la présidence du Syndicat mixte d'études de la liaison routière Pau-Oloron et Bernard Uthurry, maire d’Oloron, à la vice-présidence. En regroupant le Conseil général, la Communauté d'agglomération de Pau-Pyrénées, la Communauté de communes de Lacq et le Piémont oloronais, le but de ce syndicat est de trouver la meilleure solution technique et financière pour la réalisation d'une liaison routière d'intérêt ■ Le Syndicat mixte de la liaison routière Pau-Oloron a été créé. Eaux de baignade ■ Un colloque sur la qualité À l’initiative du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques, quelque 200 techniciens, élus des collectivités, représentants de l’Etat… de la Communauté européenne, participent, les 23 et 24 juin à Hendaye, à un colloque transfrontalier et européen autour de la qualité des eaux de baignades. Un colloque organisé avec Surfrider Foundation, en partenariat avec l’Agence de l’Eau Adour Garonne. L’occasion de croiser les expériences et d’aborder les aspects réglementaires et pratiques de la directive 2015 afin de mieux anticiper les changements. Un colloque également ouvert aux non-spécialistes (moniteurs de surf, maîtres-nageurssauveteurs… etc) via une réunion d’information sur la mise en œuvre de la nouvelle législation, conformément à la directive, qui prévoit l’information la plus large possible du public. local à 2x1 voie avec créneaux de dépassement, entre la capitale du département et celle du Haut-Béarn. Il est clair que l’actuelle RN 134 est un lien trop fragile entre le Haut- Béarn, l’agglomération paloise et les autres pôles d’attractivité économique tels que Lacq. Avec un trafic de 8 700 véhicules/jour à hauteur de la côte de Bel Air et de plus de 18 000 véhicules/jour entre Jurançon et Gan, la RN 134 ne répond plus aux enjeux de desserte du territoire du Haut-Béarn, qui regroupe 30 000 habitants avec un tissu industriel important. Grâce à des entreprises performantes, leaders sur leurs marchés dans l’aéronautique et l’agroalimentaire, Oloron reste ainsi un témoignage de la prospérité industrielle pyrénéenne. Cette situation apparaît paradoxale quand on mesure les difficultés d’accès du Haut-Béarnet le handicap qu’elles constituent dans ces secteurs très concurrentiels. Autre élément, la RN 134 reste une route dangereuse et meurtrière. Étudier et trouver un nouveau tracé est aussi une priorité pour la sécurité des usagers. Un comité de suivi Aujourd’hui, le financement des études a été négocié avec l’État à hauteur de 50%, soit près de 2 millions d’euros, et le président du Orthez ■Un toit sensible et durable le64zoom Conseil général continue de négocier avec le Ministère des transports un engagement tout à fait exceptionnel pour ce chantier essentiel au désenclavement et au développement du Haut-Béarn. L’enjeu de ces discussions est important puisque la faisabilité de ce projet ne pourra être assurée que si l’État participe à un niveau élevé au financement de cette nouvelle liaison. Il a par ailleurs été décidé de créer un comité de suivi et un comité consultatif ouvert aux collectivités voisines qui ne s'investissent pas financièrement. Enfin, le travail effectué par le Syndicat mixte n’exclut pas les études sur le rail entre Pau et Oloron qui sont portées par la Région. ■ Innovation. C’est sans doute le terme qui caractérise le mieux la Maison de la Solidarité départementale qui verra le jour d’ici fin 2010 à Orthez. Un lieu à vocation sociale et médicosociale, construit par le Conseil général, qui regroupera sur une surface d'environ 1000 m² des équipes pluridisciplinaires rattachées à la Direction de la Solidarité départementale ainsi qu'un certain nombre de partenaires sociaux. Un projet qui bénéficiera du label Haute Qualité Environnementale (HQE). « Il existe très peu de constructions certifiées HQE et labellisées Bâtiment Basse Consommation (BBC) dans les Pyrénées-Atlantiques » souligne l’architecte Elisabeth Gauche Dupacq. « Nul n’est censé ignorer notre environnement et l’architecture doit s’intégrer dans cette démarche. Nous devons construire pour aujourd’hui et demain des volumes et des aménagements adaptés au site, afin d’en extraire le meilleur, de consommer moins et mieux. Ce projet est unique et novateur. La construction bioclimatique, les techniques et matériaux utilisés permettront de rendre ce bâtiment le plus efficient possible sur le plan énergétique. Le choix de l’orientation Nord/Sud, la compacité du bâtiment, l’isolation par l’extérieur, les toitures et murs végétalisés, le recours à un puits canadien, et la centrale d’air double flux… sont autant d’éléments contribuant à d’importantes économies d’énergie ». Un projet dans lequel la conception de l’architecture sensible et durable prend tout son sens. Hendaye 3 ■ Voile d’excellence à Txingudi Un pôle d’excellence transfrontalier autour de la voile va voir le jour. Encadrement et formation des jeunes à la voile olympique et sportive seront les deux axes forts de ce projet basé dans la baie de Txingudi, à Hendaye. Dans les faits, ce projet résulte du partenariat entre deux clubs français et un club espagnol. Il permet de regrouper les moyens des centres de voile transfrontaliers pour les entraînements et des compétitions en commun. Une initiative sportive et transfrontalière ardemment soutenue par le Conseil général. Quiksilver ■Nouveau campus Quiksilver Europe vient d’inaugurer à Saint-Jean-de-Luz l’agrandissement de son siège. Avec une superficie de 14000 m² sur 11 hectares, pour 500 employés et un budget d’environ 24 millions d’euros, dont la participation du Conseil général, le nouveau campus incarne le style de vie original de la marque avec des bureaux cabanes qui ont poussé dans la forêt (600 arbres ont été plantés). Ici sont regroupées les marques du groupe Quiksilver, Roxy, DC, Lib Tech de façon à permettre à toutes les équipes de travailler en synergie. C’est l’architecte bayonnais Patrick Arotcharen qui a eu en charge la conception et la réalisation. Dans la forêt apparaissent donc 5 cabanes en bois, symboles de l’habitat naturel par excellence. « Chacun de ces satellites tient un peu de la palombière, de la cabane et de ce que l’on trouve en Océanie » explique Patrick Arotcharen. Au cœur du campus se trouve l’Agora, le véritable centre névralgique. C’est un édifice plus massif, aux lignes géométriques, qui offre une perspective de fusion avec la nature. Ce bâtiment abrite la direction mais aussi un lieu de concert, un bar, un restaurant d’entreprise bio faisant appel à des entreprises locales et des écrans géants diffusant en direct les images des meilleurs spots de surf de la région. Enfin, le campus est équipé d’une salle de fitness, d’un terrain multi sport, d’un skate park, sans oublier un potager pour les jardiniers en herbe. Une étonnante réussite qui, bien entendu, a été réalisée aux normes de Haute Qualité Environnementales (HQE).