[62] Pas de Calais le journal n°76 mar/avr/mai 2009
[62] Pas de Calais le journal n°76 mar/avr/mai 2009
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°76 de mar/avr/mai 2009

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Pas-de-Calais

  • Format : (300 x 420) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 7,4 Mo

  • Dans ce numéro : 2009, franchissons le pas... The Channel hop !

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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territoire H énin-Carvin François en pays gallois François, originaire de Oignies, est revenu fin janvier de Swansea, cité côtière de 200 000 habitants du Pays de Galles du Sud Le Département a donné un coup de pouce (520 euros) à ce jeune étudiant de 20 ans en licence d’anglais à l’université d’Arras pour concrétiser son projet. « Partir étudier en Angleterre faisait partie de mes objectifs depuis longtemps, à la fois pour perfectionner mon anglais mais aussi découvrir d’autres horizons et la culture anglaise notamment. Certes, on apprend beaucoup dans les livres, mais cela n’a rien à voir avec le » vrai » contact 6 avec la langue, les gens… » confie François. Cours de linguistique, histoire de la langue anglaise, mais aussi littérature, François est ravi d’avoir pu s’ouvrir… le tout dans un joyeux remake de « l’Auberge espagnole ». Logé en résidence universitaire, il a côtoyé des étudiants américains, gallois, mais aussi chinois. François le répète : « Je ne conçois pas de faire une licence d’anglais sans partir à l’étranger ! C’est très enrichissant personnellement ». Le Fonds d’Aide aux Jeunes Accompagner et soutenir les jeunes dans leur projet Sabrina a 21 ans. Souriante, elle nous confie qu’elle attend un heureux événement pour le mois d’avril. « Un petit gars », précise-t-elle. Si aujourd’hui, Sabrina mène une vie épanouie, c’est en partie grâce au FAJ, le Fonds d’Aide aux Jeunes. Petit retour en arrière… « Quand j’ai obtenu mon CAP vente, je n’ai pas trouvé d’emploi. J’ai donc été orientée vers la Mission Locale d’Hénin-Beaumont pour définir mon projet professionnel. » Ce projet, devenir auxiliaire de vie sociale, pour s’occuper des personnes âgées, est validé et s’accompagne d’une subvention de 850 € pour l’obtention du permis de conduire, que la jeune fille n’a pas encore passé. Sabrina enchaîne alors stages et CDD avant d’intégrer une formation qui lui permet d’obtenir le Diplôme d’Etat d’Auxiliaire de Vie Sociale (DEAVS). La formation se déroule à Bully-les-Mines et ni Sabrina, ni ses parents n’ont les moyens de prendre en charge les frais de transport et de déjeuner. Le FAJ vient donc à la rescousse de notre jeune Héninoise, en finançant ces frais. Après la formation, place aux stages, qui impliquent de nombreux déplacements. Et ce n’est pas évident quand on ne dispose d’aucun moyen de transport. Sabrina est d’abord orientée vers la location d’une mobylette avant d’obtenir un FAJ de 650 € pour l’achat d’une mobylette. Son diplôme en poche depuis quelques mois, Sabrina a trouvé un CDD. « Maintenant, j’aimerais bien trouver un CDI dans une maison de retraite. », nous glisse-telle. Et de conclure : « Le FAJ m’a permis de suivre une formation, d’obtenir une vraie qualification et de trouver un emploi qui me plaît. » Il ne reste maintenant plus à Sabrina qu’à obtenir son code de la route et passer le permis de conduire. Souhaitons-lui bonne chance ! Le Fonds d’Aide aux Jeunes est un dispositif financé et géré par le Conseil général. Il accompagne les jeunes de 18 à 25 ans dans la réalisation de leurs projets d’insertion. En fonction du parcours du jeune, différentes aides financières peuvent lui être octroyées : aide à la subsistance, aide à la professionnalisation, à l’accès à l’emploi et à l’insertion sociale, aide à la mobilité, aide à l’accès ou au maintien dans le logement. L’Angleterre n’est qu’à un pas de chez nous, mais financièrement, il n’est pas toujours évident de boucler un budget pour partir de longs mois à l’étranger. Trouver un logement, assurer les transports, et le niveau de vie plus élevé parfois ne facilitent pas les choses. Favoriser la mobilité des jeunes, et les ouvrir à l’international, voilà une dynamique qui plait au Département et qu’il souhaite encourager. C’est pourquoi, et ce depuis de Maison du Département du Développement Local Hénin-Beaumont : 03.21.08.85.00 Maison du Département Solidarité Hénin-Beaumont : 03.21.08.85.00/Carvin : 03.21.79.58.10 Leforest : 03.21.08.80.30 Maison du Département Infrastructures Hénin-Beaumont : 03.21.08.85.00 nombreuses années, en complément de l’allocation de mobilité ERASMUS, le Conseil général attribue sur dossier et sous certaines conditions des bourses départementales d’études européennes aux étudiants réalisant une fraction de leurs études à l’étranger. Pour l’année 2008/2009, 31 bourses sont ou vont ainsi être attribuées pour un montant global de 30 090 euros. Les voyages forment la jeunesse, alors encourageons-les ! Aménagement sur la RD 941 - contournement de la Bassée - + de 183 000 euros ! La route devient paysage Parce que la communication entre ses différents territoires est essentielle à l’essor du département, le Conseil général a fait des « routes, infrastructures et transports », une priorité. Dans le cadre de la politique routière, la mission est très simple : réaliser des axes routiers neufs suivant les décisions politiques retenues et entretenir les autres avec un niveau d’exigence maximal. Vous ne le savez peut-être pas mais lorsqu’une route est achevée, le Conseil général veille à l’aménagement paysager. Il s’agit non seulement de mettre en valeur les axes du département, en essayant d’intégrer les routes de la meilleure façon possible aux paysages, mais aussi d’offrir aux automobilistes un cadre de route plaisant à emprunter en toute sécurité. Tout est minutieusement étudié, détaillé, réfléchi en lien avec des bureaux d’étudesspécialisés. Jusqu’à l’écart requis entre les plantations ! Après le démarrage des travaux, l’entreprise retenue choisit les plants en pépinières. « Il y a un véritable accompagnement qualitatif et un contrôle des plantations », précise Fabrice Gawel, chef du service études et travaux neufs de la zone centre au Conseil général. Les plantations sont garanties deux ans ; passé ce délai, c’est aux collectivités concernées et intéressées – communes ou communautés de communes - de délibérer sur la reprise ou non de l’entretien. Si aucune volonté de reprise n’est exprimée par les collectivités, décision est alors prise de réaliser quelque chose de plus simple, et d’engazonner uniquement les surplus. Là encore les agents départementaux, répartis dans les Maisons du Département Infrastructures, interviennent. Ce sont eux qui prennent le relais pour l’entretien courant, les fauchages et tontes suivant une périodicité définie au regard des engagements pris dans l’Agenda 21. Trois types d’aménagements paysagers Des aménagements paysagers sont réalisés sur les routes départementales dans le cadre de trois types d’opérations : • en accompagnement de travaux routiers proprement dit dans l’objectif d’intégration paysagère de l’aménagement routier ; c’est le cas principalement des carrefours giratoires et voies nouvelles,• en tant que composante à part entière d’un projet d’amélioration de la sécurité à l’entrée de bourg, l’aménagement paysager participant au même titre que les autres composantes du projet à la résolution d’objectif de réduction de la vitesse, de rétrécissement des champs visuels, …• indépendamment de tout autre intervention, en véritable projet de requalification paysagère d’un itinéraire complet, motivée généralement par le dépérissement ou le caractère dangereux de plantations d’alignement existantes ou la volonté de requalifier un itinéraire traversant un site sensible.• Chiffres clés Pour 2008-2009, l’aménagement paysager pour le Département du Pas-de-Calais représente un investissement total de près de 2 125 000 € TTC.
territoire Arrageois Le Point Accueil Ecoute Jeunes Tout de suite, l’accueil est convivial. Gilles Escaillet, le responsable du Point Accueil Ecoute Jeunes sait mettre les gens à l’aise. Ici, pas de jugement, mais une écoute, des conseils. « Vient ici qui veut, sans limite d’âge ». Et les jeunes et les moins jeunes le savent : que ce soit pour des problèmes liés à la toxicomanie, à la délinquance, à l’alimentation, aux relations avec les parents… les 3 éducateurs et les 2 psychologues du Point Ecoute sont là pour les écouter, les orienter et faire le point sur leurs projets. Toujours positiver et s’adapter à la situation Il faut dire qu’ici, c’est le bouche-à-oreilles qui fonctionne : l’accueil est chaleureux, on évite de se noyer dans la paperasserie administrative et on noue des relations de confiance. Les situations sont très différentes : « On reçoit aussi bien un toxicomane depuis 20 ans, qu’un jeune qui fait une dépression suite au décès d’un ami, que des parents inquiets parce que leur enfant se drogue… Il faut toujours positiver et s’adapter à chaque situation. Par exemple, quand nous recevons un jeune de 22 ans qui vit encore chez ses parents et qui a des problèmes relationnels avec eux, nous jouons le rôle de tampon vis-à-vis des parents. Nous agissons toujours avec l’accord du jeune, pour l’aider à quitter le domicile parental, à mobiliser des aides financières… Mais attention, souligne Gilles Escaillet, nous sommes là pour aider, accompagner, mais pas pour faire à leur place. » Aider à repartir du bon pied En 2008, le Point Accueil Ecoute Jeunes a suivi 500 personnes et une centaine de parents. En plus d’une prise en charge et d’une orientation, il offre aussi, selon leur projet, certains services pour aider les jeunes à repartir du bon pied : un coin cuisine, une douche, une machine à laver, une boîte aux lettres et un téléphone pour les démarches administratives et professionnelles. Des partenariats forts ont été noués avec les professionnels du secteur médical, de l’emploi, de l’hébergement… afin d’orienter au mieux les personnes. En 2008, dans le cadre des Programmes Territoriaux de Santé, le Conseil général a consacré 36 600 € au financement de l’animation du réseau de points accueil écoute jeunes sur l’Arrageois. canal seine-nord europe Les présidents des Conseils généraux du Nord, de l’Oise, de la Somme, du Val d’Oise et du Pas-de-Calais se sont rencontrés à la mi-janvier à Arras, à l’initiative du Président Dominique Dupilet pour examiner les modalités de leur participation au projet de Canal Seine-Nord Europe. Ils ont adopté, à l’issue de leur rencontre, une déclaration commune. Le soutien au développement économique des territoires, l’implication dans la gouvernance des platesformes multimodales, aux côtés des Régions, et dans le développement touristique sont autant de champs d’intervention pour lesquels ils souhaitent s’impliquer. Maison du Département du Développement Local Arras : 03.21.51.71.23 Maison du Département Solidarité Saint-Nicolas-Les-Arras : 03.21.15.21.00/Arras sud : 03.21.16.10.30 Bapaume : 03.21.50.58.30 Maison du Département Infrastructures Arras : 03.21.21.52.80 Un accueil gratuit et anonyme pour les jeunes et les moins jeunes Basket Arras : les filles montrent l’exemple ! Comment participer à la protection de la nature quand on dirige un club de basket de haut niveau ? Une question qui peut paraître étrange au premier abord. Et pourtant les dirigeants de Arras Pays d’Artois - Basket féminin voulait apporter leur pierre à l’édifice. Jean-Louis Monneret, Président du club : « Nous, on sait qu’on ne va pas changer les choses seuls. Mais si chacun met la main à la pâte, ça va bouger ». Au début, le club déplorait l’amoncellement de détritus à la fin des matchs. « On a donc décidé de trier ces déchets en demandant aux supporters de les jeter, mais aussi aux joueuses, qui produisent pas mal de déchets lors des matchs ! On récupère ainsi près de 3 sacs poubelle pleins à chaque rencontre ». Le club va plus loin en contactant l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) pour concrétiser ces bons vœux. Depuis, l’équipe féminine a intégré le Club Planète Gagnante créé par l’agence. Club très fermé constitué d’entreprises et d’associations où le Tour de France est la seule organisation sportive et où Arras Pays d’Artois est l’unique club sportif féminin en France. « Mais l’entrée au club nécessite des contreparties » martèle Jean- Louis Monneret. Le Président précise « Nous sommes en train de monter un plan en 4 points : - on limite les déplacements en avion des joueuses, en préférant le train lorsque c’est possible, - on compense les déplacements polluants en plantant des arbres en proportion de la pollution occasionnée, - on incite au covoiturage entre nos supporters qui viennent aux matchs en les mettant en relation, - Enfin, lors du dîner des partenaires, systématiquement nous privilégierons les achats de produits bio et de saison ». Des petits gestes peut être, mais tellement utiles si chaque club du Pas-de-Calais s’y met… Point Ecoute Accueil Jeunes 40, boulevard de Strasbourg à Arras - 03.21.23.00.21 du lundi au vendredi de 9h à 18h, sur rendez-vous - accès libre de 13h à 17h solidarité DR DR La Maison d’enfants de Bapaume permet aux enfants placés de rencontrer leurs parents, de les aider à se retrouver, à se parler, à partager des moments de vie, pour quelques heures, un repas, une sortie en famille, quelques jours… Infos : 03.21.07.13.21 Au 31 décembre 2008, le département compte 1251 places en maisons d’enfants. 20 maisons d’enfants sont réparties sur tout le territoire du Pas-de-Calais, dont l’EPDEF qui regroupe 5 structures d’hébergement. En 2008, le Conseil général a consacré 59 887 044 € aux maisons d’enfants. Volontaires pour s’orienter Conscient qu’il faut aider les jeunes dans leur démarche d’orientation, le Conseil général du Pas-de-Calais soutient cette année dix forums à destination des collégiens. But de l’opération : leur fournir toutes les informations nécessaires sur les métiers et les formations. Fin janvier, 2000 élèves ont participé à une grande rencontre dans l’Arrageois. Un bon nombre de métiers leur ont été présentés. Parmi eux, celui de sapeur-pompier. Deux soldats du feu du centre de secours de Bucquoy ont parlé avec passion de leur parcours et expérience : Maxime Sergent et Eric Choque. Ce dernier, sapeur volontaire, a pu constater que la relève était assurée : « La profession reste prisée mais on ne monte pas dans une ambulance ou un fourgon du jour au lendemain. Avant de revêtir l’uniforme, il y a les formations, voire les spécialisations, il faut avoir une bonne forme physique et avoir le sens du service à la population et du devoir. » Sapeur-pompier, plus qu’un métier, une vocation que bon nombre de jeunes semblent vouloir suivre. Rassurant. 7



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