[60] 60 n°87 novembre 2012
[60] 60 n°87 novembre 2012
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°87 de novembre 2012

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Oise

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 6,3 Mo

  • Dans ce numéro : petite enfance, aux tout-petits les grands moyens.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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> L’Oise en action Orchestre symphonique départemental Vingt-cinq ans à l’unisson Tenir la note ensemble vingt-cinq ans, ça se fête ! Le 1 er décembre, le Département célébrera, en musique bien sûr, un partenariat d’un quart de siècle avec l’orchestre philharmonique départemental, Le Concert. On ne voit ça que dans Highlander : un individu de plusieurs siècles sur qui les années n’ont pas de prise. C’est tout à fait le cas avec Le Concert, sauf qu’il ne s’agit pas ici de cinéma mais bien de la réalité. L’orchestre philharmonique de l’Oise, qui a quelque deux cent cinquante ans – on ne connaît pas la date précise –, se porte comme un charme. Et depuis un quart de siècle, cette formation parmi les plus anciennes de France est étroitement liée au Conseil général. En 1987, sous l’impulsion de sa présidente, Michèle Mariette, l’ensemble qui s’appelle alors la Société philharmonique de Beauvais devient en effet l’Orchestre philharmonique de l’Oise, aussi appelé « Le Concert ». Un contrat d’objectifs est signé avec le Conseil général qui assure désormais l’essentiel du financement. Selon l’actuel président, Alfred Burger, c’est alors « une véritable refondation de l’orchestre autour de sa mission historique : la formation de musiciens et la diffusion de la musique classique ». En 2005, une refondation L’année 2005 marque un tournant. Le Conseil général renouvelle sa confiance et signe un nouveau contrat qui recentre les activités du Concert sur le département. Désormais, l’orchestre doit se produire dix fois chaque année dans l’Oise et mettre en œuvre, dans sa forme philharmonique ou dans ses formations réduites, des animations artistiques avec les partenaires du Conseil général, en premier lieu desquels les collèges. Pour l’ensemble, qui repose beaucoup sur le bénévolat, la tâche est importante mais en contrepartie, le Conseil général prend en charge environ 140 000 euros du budget de l’association. La mission de diffusion aux Isariens est bel et bien remplie. Alfred Burger énumère : « Sur l’ensemble de la période, on est allé jouer dans 58 lieux dans le département, 223 œuvres différentes Depuis 2005, Le Concert s’est produit dans 58 lieux du département, comme ici lors d’une répétition publique. Une création pour l’anniversaire La place manque un peu, et la soirée sera sur invitations. Mais la soirée anniversaire du 1 er décembre devrait marquer les esprits. Le chef Thierry Pélicant met la dernière main à la composition d’une suite pour orchestre qui racontera l’histoire du Concert en mettant en valeur les différents pupitres (cordes, bois cuivres, percussions). Des œuvres du répertoire, dont probablement l’ouverture d’Orphée aux enfers d’Offenbach, compléteront la prestation. 16 60 – N o 87 – Novembre 2012
DR Le Concert : un son, une couleur au service de la musique. DR ont été présentées, plusieurs pièces ont été créées, et au moins 531 musiciens sont passés dans l’effectif. » DR 2 questions à Thierry Pélicant, chef d’orchestre depuis 1980 En plus de trente ans, comment avez-vous vu évoluer les relations avec le publicisarien ? Il y a eu deux périodes. Jusqu’à 1987, l’orchestre était purement beauvaisien. Nous avions un public de gens qui connaissaient cette tradition de l’orchestre, cette histoire. Le jour où l’orchestre est devenu départemental, en 1987, nos missions sont devenues très différentes. Nous avons considérablement élargi le partage avec le public, au-delà des mélomanes mais avec des publics très différents que nous allons rencontrer, en zone rurale, à mille occasions… L’orchestre est un outil au service des projets culturels du Département, et il est extrêmement fréquent qu’un élu, qu’un directeur de conservatoire, qu’un responsable d’affaires culturelles, monte avec nous un projet artistique. Là nous découvrons un public qui n’était pas le nôtre, qui vient plutôt pour la danse, le théâtre, les musiques actuelles. Que faire pour promouvoir la musique classique auprès des jeunes ? La seule façon d’y parvenir puissamment à mon sens, c’est de les rencontrer, d’aller les voir, de jouer là où ils sont et de le faire avec tout l’orchestre. C’est-à-dire provoquer le choc que reçoit toute personne confrontée à un orchestre symphonique. En trente ans, je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ne soit subjugué lorsqu’il est à deux mètres d’un orchestre. On part du principe extrêmement simple que tout ce qui est beau est accessible à chacun. Ouvert au plus large public Car c’est une autre particularité du philharmonique de l’Oise : il est majoritairement composé de stagiaires avec une douzaine de professionnels seulement sur 50 à 60 musiciens. Les répétitions mensuelles, dont une dizaine dans l’année est ouverte au public, sont des vraies sessions marathon de douze heures sur deux jours, sous la houlette du chef et compositeur Thierry Pélicant. La figure historique du Concert est tout à fait en phase avec Alfred Burger qui « veille à ce que le répertoire soit attrayant, accessible au plus grand nombre ». Ne rappelle-t-il pas « qu’aux XVIII e et XIX e siècles, les gens dans la rue chantonnaient Rossini, Beethoven, Mozart… » ■ Stéphane Vieuxmaire 17 CONTACT leconcert.fr 60 – N o 87 – Novembre 2012



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