> Tribunes libres GROUPE UPMD Non à la hausse des impôts : donnons la parole aux contribuables l’exécutif départemental n’a pas tardé à laisser tomber le masque. Après le fauxsemblant de la concertation dont il ne reste rien dans le budget 2005, sauf des dépenses supplémentaires de communication, il annonce la seule mesure dont il n’avait parlé à personne : la hausse des impôts. Elle est lourde, grave et sans aucune justification. Lourde parce que les contribuables de l’Oise vont voir augmenter leurs impôts départementaux de 12 à 15%. Qui parmi eux verra son revenu augmenter d’autant en 2005 ? C’est une perte forte de pouvoir d’achat. Grave parce que les entreprises qui se savaient bien venues dans l’Oise vont sentir qu’avec cette très forte hausse des impôts, on les pousse à la délocalisation. C’est un mauvais coup pour l’emploi. Sans justification puisqu’il n’y a aucun grand projet à financer, si ce n’est des dizaines de créations d’emploi inutiles ou l’ouverture des maisons de la propagande. Et dire que la décentralisation coûte cher au Département est un mensonge puisque chaque compétence transférée sera compensée financièrement à l’euro près puis sous le contrôle du Conseil constitutionnel comme l’a prévu la loi. Notre majorité avait reconstruit les collèges, amélioré le réseau routier, innové en matière sociale, soutenu les pompiers, aidé les communes et les associations sans augmenter l’impôt depuis sept ans et elle s’était engagée à continuer. Refusons la ponction fiscale socialiste. Réclamons, comme la loi nous le permet, un référendum donnant la parole aux contribuables. > TÉL. : 03.44.06.60.16 LE GROUPE UPMD GROUPE COMMUNISTE Non à l’Accord généralisé sur le commerce des services (AGCS) et non à la Constitution européenne s ur proposition du groupe communiste, le Conseil général, comme de nombreuses autres collectivités locales, a déclaré l’Oise « zone hors AGCS ». L’AGCS, négocié par la Commission européenne, en notre nom, dans le plus grand secret, dans le cadre de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), est une machine de guerre libérale. Il vise notamment à interdire aux collectivités locales de subventionner des activités « relevant du secteur concurrentiel » : ainsi le Conseil général pourrait se voir interdire de subventionner des activités ou des associations culturelles et sportives ! L’AGCS vise à faire des rapports marchands le seul et unique critère de la vie sociale au détriment de la notion d’intérêt public. Or que dit d’autre le projet de « Constitution européenne », sinon qu’il vise à créer un espace européen où « la concurrence serait libre et non faussée » ? (Art. I-3 : les objectifs de l’Union). Et dire que le président de la République – mais pas seulement lui – jure ses grands dieux que le projet de Constitution européenne ne serait « ni de droite ni de gauche » et qu’il n’a « rien à voir avec la politique » (sic !) ! En proposant que l’Oise se déclare « zone hors AGCS », les élus communistes ont répondu à l’appel venu du profond des forums de l’automne organisés par la majorité de gauche : le Conseil général doit être un lieu de résistance au libéralisme. En appelant nos concitoyens à voter « Non à la Constitution européenne », nous avons conscience d’être en pleine cohérence avec cette démarche, pour que l’Oise contribue à bâtir une Europe sociale de la coopération entre les peuples et les territoires, et repousse une Europe de la jungle des capitaux où les victimes de la « concurrence libre et non faussée » voient leur nombre grandir de jour en jour. LES CONSEILLERS GÉNÉRAUX COMMUNISTES A. BLANCHARD, P.CARVALHO, G. MASURE Espaces d’expression ouverts à chacun des groupes politiques de l’Assemblée départementale en vertu de la loi sur la démocratie de proximité adoptée en 2002. GROUPE OISE À GAUCHE Promesses tenues ! l va majorité départementale vient de voter son premier budget. Il traduit concrètement les attentes et les aspirations des habitants de l’Oise, exprimées lors de la vaste consultation populaire de l’automne dernier. Bien loin de l’immobilisme des années Mancel, les élus de gauche ont décidé de faire plus dans les domaines de l’action sociale, de la sécurité civile, des aides aux communes, des routes, de l’environnement et du logement. Jugez par vous-même ! + 9% pour les dépenses d’aides sociales, + 20% pour le service départemental d’incendie et de secours, + 20% pour les aides aux communes, + 28% pour les crédits d’investissements routiers, consacrés aux travaux neufs et aux ouvrages d’art, + 130% pour les travaux d’assainissement, + 5 millions d’euros pour le fonds départemental en faveur du logement. En rupture avec la politique paillettes et peu rigoureuse de l’ancienne majorité, Yves Rome et son équipe ont voulu investir dans des secteurs correspondant réellement aux besoins de tous. Cependant le contexte est difficile car, en plus des engagements pris devant les citoyens, les élus de gauche doivent assumer les conséquences néfastes de la décentralisation Raffarin qui, inévitablement, va peser lourdement sur les finances de la collectivité. C’est pourquoi la gauche a été contrainte d’augmenter l’impôt. Mais consciente des efforts consentis par le contribuable, la majorité départementale a souhaité créer un service d’audit intégré (structure inexistante auparavant), qui aura pour mission de vérifier que chaque centime débloqué par le Conseil général soit bien utilisé. Chères Isariennes, Chers Isariens, comme vous pouvez le constater, la gauche tient ses promesses et impose la transparence dans son action. L’Oise change, et ce n’est qu’un début… > TÉL. : 03 44 06 64 99 35 60 - N°4 - Mars 2005