> Elles font l’Oise 24 AMBITIEUSE Retour aux sources Née en Forêt-Noire mais installée en France depuis 1965, Erika Laïs a retrouvé dans l’Oise une nature qui lui rappelle son enfance. Après une carrière dans l’import-export, elle s’est lancée avec passion dans l’étude de la botanique et de l’écologie. Diplôme d’herboristerie, maîtrise d’anthropologie… Erika a traduit et écrit plusieurs livres sur les plantes et a créé l’Association pour le musée ethnographique du maraîchage en Sud-Oise. En attendant que des financeurs l’aident à s’installer dans ses murs, elle organise des expositions temporaires et anime tout un réseau d’amoureux de la nature qui veulent conserver la mémoire de cette région. Erika la battante, nullement découragée de n’avoir actuellement que le RMI pour vivre, rêve. D’adjoindre au musée un jardin botanique. D’offrir des parcelles à cultiver à des personnes sans ressources. Et elle vient de lancer un Café Agri. Le premier jeudi du mois, on se rencontre autour d’une bonne table pour aborder, avec des spécialistes de haut niveau, tous les problèmes concernant l’agriculture, l’écologie, l’agro-alimentaire. Ou pour échanger des recettes de grand-mère. Contact : 03 44 57 51 83 60 - N°4 - Mars 2005 André Lejarre/Le bar Floréal SOLIDAIRE Entre deux mondes Ce n’est pas parce qu’on a un poste important de chargée d’affaires dans une très grosse entreprise que l’on doit se désintéresser de ceux qui galèrent, sont en difficulté économique ou sociale, ne parviennent pas ou plus à s’intégrer dans les rouages de la société. Tel est en tout cas l’avis de Lisa Dedini, qui, depuis cinq ans, est vice-présidente de la Fondation agir contre l’exclusion (Face) de Beauvais. Le déclic de cet engagement bénévole ? Des proches, très proches même, se sont retrouvés sans emploi. Et elle s’est dit qu’à la place où elle se trouvait, elle pouvait apporter sa petite pierre pour aider des exclus à se réinsérer dans le monde du travail. D’ailleurs, Lisa Dedini n’abandonne pas sa casquette de militante lorsqu’elle rencontre, professionnellement, des dirigeants d’entreprise : elle n’a de cesse de les sensibiliser à cette problématique qui lui tient tant à cœur, de leur suggérer de mettre en place des structures d’accueil et d’insertion pour ces gens qui partent à la dérive. Sa récompense ? « Les rencontres que je fais, sur le terrain, m’apportent énormément, m’enrichissent sur le plan culturel et social », explique-t-elle. Et d’ajouter : « J’apprends à comprendre les autres. » Face Beauvais : 03 44 02 88 35 André Lejarre/Le bar Floréal |