[60] 60 n°3 février 2005
[60] 60 n°3 février 2005
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°3 de février 2005

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de l'Oise

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 2,1 Mo

  • Dans ce numéro : sur le front de l'action sociale.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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Hervé Dez/Le bar Floréal > L’Oise en tête THÉÂTRE Un homme À 30 ans, Ladislas Chollat est un jeune homme infatigable et passionné de théâtre. Dans le cadre de sa résidence d’implantation au Théâtre du Beauvaisis, il mène une action culturelle en sensibilisant les publics jeunes au théâtre, en organisant des ateliers de pratiques artistiques, en faisant se rencontrer spectateurs et artistes, en ouvrant les répétitions au public. qu > LADISLAS CHOLLAT EN 5 DATES 1975 : Naissance à Saint-Étienne. 1998 : Au Théâtre de la Criée à Marseille, assistant metteur en scène de Gildas Bourdet. 2002 : Assiste Gildas Bourdet à la
i rayonne Quel est l’objectif poursuivi par cette résidence ? Ladislas Chollat : Je suis en résidence d’implantation pour trois ans et la Drac (ndlr : direction régionale des affaires culturelles) souhaite que je rayonne avec ma compagnie, le Théâtre de l’Héliotrope, dans le département. Moi, ça me plaît d’aller à la rencontre des publics et j’ai toujours fait en sorte que les salles soient pleines quand je jouais des spectacles. Le rapport au public fait aussi partie de mon métier. Les spectateurs doivent être préparés au spectacle qu’ils vont voir. Que proposez-vous aux différents publics que vous rencontrez ? L.C. : Je donne des cours adultes sur le rire au théâtre, deux fois direction du Théâtre de l’Ouest parisien à Boulogne-Billancourt. 2004 : Le Détail des choses au Théâtre du Beauvaisis. 2005 : En résidence d’implantation au Théâtre du Beauvaisis. par semaine, parce que Le Barbier de Séville est une comédie et que la question du rire y est primordiale. C’est le même cours que je fais à la maison d’arrêt pour les détenus. Au moment de la préparation du Détail des choses, qui parlait de la famille, j’ai organisé des ateliers au collège de Formerie. En fait, je découvre l’Oise sous ses multiples facettes. Je donne des cours à l’internat du lycée Corot, je me rends à la maison familiale rurale de Senlis, je rencontre les lycéens au lycée Jeanne-Hachette ou de jeunes instituteurs à l’IUFM de Picardie. Ces publics, très différents, ont-ils néanmoins des points communs ? L.C. : J’ai vécu longtemps à Marseille. Si là-bas on vous tape tout de suite dans le dos et qu’on devient copains en très peu de temps, ici c’est différent. Il y a une vraie chaleur, cette chaleur des gens du Nord. Dans mes ateliers, les gens sont contents de se retrouver, c’est festif. On sent un vrai plaisir à partager. Ici, le sillon est plus profond… Vous avez déjà créé à Beauvais un premier spectacle ? L.C. : Le Détail des choses, un texte de Gérald Aubert, un auteur contemporain, a été monté en décembre dernier. Nous l’avons joué cinq fois à Beauvais, puis nous avons tourné, dans le cadre de « Théâtre en pays de l’Oise » et l’avons joué à Lalande-en-Son, Bailleulsur-Thérain, Formerie, Ully-Saint-Georges et Fitz-James. Une très belle expérience. En avril prochain, je vais monter Le Barbier de Séville de Beaumarchais. Vous avez déclaré à propos de ce spectacle que vous vouliez « une création branchée sur 100 000 volts ! » …L.C. : Ma conception du théâtre repose sur l’idée d’un théâtre vivant, inscrit dans la vie d’aujourd’hui. Je ne monterai pas Le Barbier de manière historique, figée dans le passé. Je veux que le théâtre résonne aujourd’hui. Quand Beaumarchais a écrit son Barbier, il a rêvé l’Espagne. Eh bien moi, je rêve mon Espagne telle que je la sens et avec tout ce que j’ai pu découvrir à Séville où j’ai passé quelques jours. « J’ai arrêté d’être comédien parce qu’en même temps que je jouais, je regardais » les autres comédiens. Qu’est-ce qui est important pour vous au théâtre ? L.C. : Pour moi, ce sont les auteurs et les acteurs qui me donnent envie de faire du théâtre, avant les metteurs en scène. Et quelquefois quand je vois un bon spectacle, j’enrage et je me dis : tu ne pourras pas le faire ! Mais c’est tant mieux parce que les auteurs sont tellement nombreux et les envies tellement importantes que c’est bien qu’on m’en enlève un peu ! PROPOS RECUEILLIS PAR CLAUDE BARDAVID 60 - N°3 - Février 2005 23



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