> L’Oise en action SOLIDARITÉ Handicapés : la double peine Quand les personnes handicapées vieillissent, leurs difficultés et celles de leurs proches redoublent. D’où un effort particulier impulsé par le Département, en relation étroite avec les acteurs de terrain. Avec trois maîtres mots : écouter, évaluer, accompagner. l services qu’ils proposent, les établissements actuels ne sont pas toujours préparés pour une telle évolution. e problème est identifié, même s’il reste difficile d’en mesurer l’ampleur exacte. Dans l’Oise, dans les cinq années à venir, on estime que 120 à 150 personnes handicapées dépendantes auront atteint ou dépassé la cinquantaine. Et seront donc, ainsi que leurs proches, dans l’attente d’une réponse adaptée à leur situation. Une réponse qui manque encore à ce jour. Car bien que déjà nombreux et complémentaires dans les L’embarras du choix Ces structures sont aujourd’hui de plusieurs types. Il existe, tout d’abord, les foyers dits « occupationnels ». Financés par le Département, ils accueillent, sans limite d’âge, les personnes handicapées ne pouvant pas travailler. Il y a ensuite les foyers d’hébergement. Également pris en charge par le Département, ils s’occupent en général des personnes handicapées en activité. Un aménagement du temps de travail est possible pour les personnes vieillissantes. La personne handicapée peut aussi se tourner vers une maison de retraite classique. Son accueil réussira si le personnel de la maison de retraite reçoit une formation spécifique 16 60 - N°2 - Janvier 2005 et que le lien avec la structure d’origine de la personne handicapée n’est pas rompu. Un lien qui pourrait être encouragé par la signature de conventions de partenariat entre les structures pour personnes âgées et les établissements accueillant des personnes handicapées. Par ailleurs, on se voit souvent confronté à un problème de génération, la moyenne d’âge dans une maison de retraite se situant le plus souvent |