[57] Moselle n°14 février 2013
[57] Moselle n°14 février 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°14 de février 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de la Moselle

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 4,7 Mo

  • Dans ce numéro : Locksley, la légende de Robin des Bois

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 16 - 17  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
16 17
Expression des groupes politiques 16 GROUPE Indépendants de Moselle L'Université de Lorraine oubliée du Gouvernement ! Le Gouvernement a inscrit au budget 2013 la création de 1000 emplois nouveaux au profit des universités pour favoriser la réussite des étudiants en premier cycle dont plus de la moitié échoue dans leur cursus. Une première répartition de 791 postes sur les 1000 inscrits au budget 2013 a été notifiée et force est de constater qu'aucun poste de cette première dotation n'a été attribué à l'Université de Lorraine. JC Kanny, coll. Moselle Tourisme Le Groupe des Indépendants de Moselle déplore que l’Université de Lorraine n’ait pas été retenue alors qu’elle forme plus de 50 000 étudiants dont plus de 50% en premier cycle. Il est inacceptable que l’Université de Lorraine ne soit pas dotée de postes d’enseignants supplémentaires. Elle doit impérativement être prise en compte de façon prioritaire dans le cadre des postes restant à attribuer pour 2013. Ces personnels doivent obligatoirement être affectés au regard de la diversité et de la qualité des formations de l’Université de Lorraine, de l’importance du nombre de ses étudiants et de leur taux effectif d’encadrement, filière par filière. Enfin, les Indépendants de Moselle réaffirment la détermination du Conseil Général de la Moselle à participer directement et à tous les niveaux aux décisions qui concernent le développement et l’avenir de l’Université de Lorraine. La Moselle est exemplaire dans sa participation au bon fonctionnement et au financement de l’Université de Lorraine. Le Conseil Général ne saurait admettre qu’elle soit maltraitée. Indépendants de Moselle Conseil Général 1 rue du Pont Moreau - BP 11096 57036 Metz CEDEX 1 Tél. 03 87 21 53 77/Fax : 03 87 21 53 78 Courriel : independants.moselle@cg57.fr François LAVERGNE Président du Groupe des Indépendants de Moselle François Lavergne, Faulquemont, Maire de Créhange• Claude Cornet, Château-Salins• Jean-Claude Cunat, Sarreguemines• Nathalie Griesbeck, Metz III• Jean-Claude Holtz, Stiring-Wendel, Maire de Stiring-Wendel• Gérard Humbert, Bitche, Maire de Bitche• Jean Karmann, Sarreguemines-Campagne, Maire de Rouhling• Brice Lerond, Delme, Maire de Malaucourt-sur-Seille• Michel Paquet, Cattenom, Maire de Zoufftgen• Alain Pattar, Canton d’Albestroff• André Perrin, Réchicourt-le-Château• Patrick Reichheld, Phalsbourg• Emmanuel Riehl, Lorquin, Maire d’Abreschviller• David Suck, Volmunster• Lucien Vetsch, Montigny-lès-Metz• Patrick Weiten, Yutz Groupe UMP Trilingua : un argument pour l’avenir de notre jeunesse Assurer l’avenir professionnel de notre jeunesse dans une zone transfrontalière comme la nôtre passe nécessairement par l’apprentissage des langues, et en particulier celles de nos voisins, notamment l’allemand. La maîtrise de plusieurs langues est un bagage essentiel, complémentaire de toute formation, et un gage de trouver plus facilement un emploi dans une région frontalière. Le Département de la Moselle est le premier en France – avec les Départements alsaciens – à favoriser un apprentissage précoce de la langue du voisin, de l’allemand de par sa proximité avec l’Allemagne. Pleurer qu’il « n’y a pas de boulot » n’est pas une solution acceptable. Agir afin de donner aux jeunes une chance d’accéder à un emploi en s’immergeant précocement dans la culture et la langue du voisin, telle est notre politique. Ce passeport pour l’emploi s’appelle Trilingua. Ce dispositif transfrontalier (Conseil Général de la Moselle, Inspection Académique, Länder allemands de Sarre et de Rhénanie-Palatinat), existe depuis 2000. Principes de Trilingua - Apprentissage précoce de l’allemand (maternelles, élémentaires). - Enseignement par des assistants éducatifs allemands pour la Moselle et français pour la Sarre et la Rhénanie-Palatinat. - Apprentissage de la langue et de la culture du voisin. - S’inscrire dans une démarche cohérente de continuité de la maternelle au lycée. - Complémentarité avec l’anglais (3 langues au collège).
Dans le cadre de la Loi sur la démocratie de proximité, le Conseil Général de la Moselle donne la parole aux groupes politiques constitués de l’assemblée départementale. Ces groupes s’expriment librement et sous leur entière responsabilité. Conseillers généraux non inscrits : Fernand Lormant, Dieuze et Jean-Louis Masson, Vigy Fonctionnement Le locuteur natif (embauché par la commune) ne s’exprime que dans sa langue maternelle. Il travaille avec un petit nombre d’élèves (6 à 9 heures/semaine/enfant). La coordination, la mise en œuvre, les formations des locuteurs et l’animation sont assurées par le Département de la Moselle et ses partenaires. Situation actuelle Chaque année, 24 locuteurs allemands interviennent auprès de 2 700 enfants mosellans ; de part et d’autre de la frontière, ce sont près de 60 locuteurs qui enseignent auprès de 4 000 à 5 000 élèves. Les communes s’engagent à nos côtés tant au niveau de la dynamique que du financement : des villes plus importantes (comme Sarreguemines, Forbach, Sarrebourg, Creutzwald, Metz) et des communes plus petites (comme Apach, Frauenberg, Rimling, Spicheren, Gavisse). Financement La mise en œuvre du programme en cours, côté français, est assumée par le Conseil Général de la Moselle, ses partenaires communaux, la contribution logistique de l’Éducation Nationale et l’Union Européenne, jusqu’en 2014. Le budget 2008-2014 est de 3 180 405 €, la moitié financée par l’Union Européenne. Le Conseil Général s’engage à hauteur de 868 640 €. Nous investissons pour l’avenir de nos enfants et le programme Trilingua est un exemple fort de l’engagement budgétaire de notre Département. Le groupe UMP approuve tous les ans, avec discernement et courage, cette action au sein de la Majorité Départementale. Jean SCHULER, Conseiller Général du canton de Saint-Avold II Alex Staub, Président, Sarralbe• Claude Bitte, Grostenquin• Jean-Marie Blanchet, Sierck-les-Bains• André Boucher, Boulay• Jean François, Verny• Bernard Hertzog, Pange• D r Denis Jacquat, Metz II• Marie-Louise Kuntz, Woippy• Clément Larcher, Bouzonville• Philippe Leroy, Vic-sur-Seille• Alfred Poirot, Fénétrange• D r Jean Schuler, Saint-Avold II• Jean- Pierre Spreng, Sarrebourg• Daniel Zintz, Rohrbach-lès-Bitche Groupe Socialistes & Républicains 2013 sous le signe de l’emploi L’année 2012 aura été mouvementée : élections présidentielles et législatives qui ont redistribué les cartes du jeu politique, créé un nouvel espoir, en pleine crise économique et sociale, et montré qu’une autre vision du monde est possible ; Florange et la fermeture des hauts-fourneaux, qui ont prouvé la nécessité de repenser la politique industrielle de notre pays ; fermetures d’usines, licenciements, la Moselle a été touchée de plein fouet par la crise. Le début 2012 semblait être suspendu dans le temps, comme si les grandes entreprises avaient attendu la fin de la saga des élections présidentielles avant de licencier, le deuxième semestre 2012 a donc été terrible et l’emploi en France a énormément souffert. C’est pourquoi je voudrais placer 2013 sous le signe de l’emploi, mais pas de n’importe quel emploi, pas de l’emploi à tout prix, qui demain ne sera plus viable, pas de l’emploi précaire. 2013 devra être l’année de l’emploi durable et soutenable. Il ne s’agit plus seulement de sauvegarder les emplois, il s’agit d’en créer, de donner le coup de pouce, certes insuffisant, à ceux qui, sortis de leurs études, doivent maintenant entrer sur le marché du travail, de permettre à ceux qui sont près d’en sortir de travailler s’ils le souhaitent, de s’arrêter en transmettant leurs connaissances aux plus jeunes. Bien sûr, les emplois d’avenir et le contrat de génération ne sont pas suffisants, bien sûr il faut également agir sur le système, permettre aux entreprises d’être compétitives et dynamiques. Bien sûr, c’est ainsi que nous réduirons durablement le chômage et améliorerons les conditions de vie des Français. Mais ce sont des politiques de fond, de long terme, dont les effets ne se feront sentir que dans quelques années. Alors je pose la question à tous ceux qui fustigent des dispositifs comme les emplois d’avenir ou le contrat de génération : que fait-on aujourd’hui ? Que faiton pour les gens qui souffrent aujourd’hui ? Quel dispositif efficace peut-on mettre en place rapidement ? En tant que maire de Florange et président du Val de Fensch, l’année 2012 a été très éprouvante : le territoire dont j’ai l’honneur d’être l’élu a souffert plus qu’il n’en faut. Après Gandrange, c’était au tour de Florange de faire les frais d’une mondialisation à tout-va. La crise économique et financière, d’envergure mondiale, qui justifie aujourd’hui, dans le discours des uns, tous les licenciements, toutes les mesures d’austérité partout en Europe, ne date pas du 7 mai 2012, jour de l’élection de François Hollande. Elle vient de beaucoup plus loin. Comment peut-on se plaindre de l’action d’un gouvernement qui n’est là que depuis 6 mois, lorsqu’on a soutenu pendant 10 ans un gouvernement qui n’a rien fait contre la crise ? Le chômage qui vient de passer la barre des 3 millions des demandeurs d’emploi n’est pas dû à une gestion socialiste de l’État. J’ai passé 2011 et 2012 sur le terrain, aux côtés des sidérurgistes et de leurs familles, à l’écoute des habitants qui s’inquiétaient de l’avenir de leur territoire. Ceux-là même qui applaudissaient hier la gestion libérale des gouvernements UMP viennent aujourd’hui réclamer à cors et à cris une nationalisation des hautsfourneaux et nous accusent de « contorsions ». Personnellement, je ne contreviens à aucune de mes idées et je suis fidèle à mon action : chaque personne venue soutenir les sidérurgistes dans leur action peut en témoigner. Que ceux qui sont restés bien au chaud à se lamenter sur l’état de notre économie se gardent bien de nous donner des leçons. Philippe TARILLON Philippe Tarillon, Président du groupe Socialiste & Républicain, Florange• Jacky Aliventi, Fontoy• Clément Arnould, Fameck• Fabrice Boucher, Saint-Avold I• Luc Corradi, Moyeuvre-Grande• Philippe David, Hayange• Aurélie Filippetti, Maizières-lès-Metz• Lionel Fournier, Rombas• Marie-Antoinette Gérolt, Forbach• René Gori, Algrange• Dominique Gros, Metz I• Marcel Klammers, Marange-Silvange• Laurent Kleinhentz, Freyming-Merlebach• Jean-Pierre La Vaullée, Metzervisse• Jean-Bernard Martin, Behren-lès-Forbach• M e Bertrand Mertz, Thionville-Ouest• Isabelle Rauch, Thionville-Est• Jean-Michel Toulouze, Metz IV• Jean-Claude Wannenmacher, Ars-sur-Moselle 17



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :