[57] Moselle n°14 février 2013
[57] Moselle n°14 février 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°14 de février 2013

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Conseil Général de la Moselle

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 4,7 Mo

  • Dans ce numéro : Locksley, la légende de Robin des Bois

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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Dossier Programmation pluriannuelle des investissements 10 grands projets à l’horizon 2020 En 2012, le Conseil Général a actualisé son Schéma Directeur Routier (2012-2020) pour, dans un cadre budgétaire défini et contrôlé : ◗ réaliser les grandes infrastructures dont la Moselle a besoin pour poursuivre son développement économique (10 grands projets identifiés, avec un objectif de réalisation à l’horizon 2020) ; ◗ poursuivre ses actions en faveur de la sécurité routière et du maintien en état du patrimoine ouvrages d’art dans un souci de développement équilibré de ses territoires (une enveloppe de 15 M € y est consacrée jusqu’à 2015, dans le cadre du 1 er Plan d’Aménagement des Routes de Moselle (PARM) ; ◗ assurer la qualité de ses infrastructures de manière pérenne par une politique d’entretien adaptée. Ainsi, la reconstruction du pont situé entre Cattenom et Kœnigsmacker, vétuste et ne répondant plus aux besoins de mobilité du territoire, a été inscrite dans la liste des 10 opérations précitées. Estimés à 12 M €, les travaux démarreront en 2015 ; ils porteront sur la création d’un nouvel ouvrage à 2 voies de circulation, d’une piste cyclable et d’une voie réservée aux piétons. Dans le même secteur, le Département s’est aussi engagé à réaliser dès cette année le giratoire de la RD 654 à Kœnigsmacker. Réalisation des fondations d’un ouvrage d’art sur la future RD 16, en décembre dernier. Difficile déconstruction du pont de Mondelange, sur la RD 8. DRD DRD poursuit la réalisation des projets votés ou engagés en 2012, aux enjeux importants pour l’aménagement et le développement de la Moselle. Parmi ceux-ci : l’opération de désenclavement de la vallée de l’Alzette (RD16, lire encadré p.13) ou la déconstruction/reconstruction du pont Rapilly, qui enjambe la Moselle sur la RD 52 entre Hauconcourt et Ennery. Limité depuis fin 2011 aux seuls véhicules légers par souci de sécurité, il sera reconstruit courant 2013. Un chantier nécessitant 12 M € d’investissement, entièrement financé par le Conseil Général. La mise à 2x2 voies de la RD 112F entre Maizières-lès-Metz et Hagondange, un axe qu’empruntent plus de 13 000 véhicules par jour, sera également terminée fin 2013 (coût estimé à 2,7 M €). Le Département participe en outre au Contrat de Projets État-Région (CPER), en cofinançant l’aménagement de routes nationales indispensable à l’aménagement des territoires. Sont concernées en 2013 la VR 52 entre Rombas et l’autoroute A4, ainsi que la RN 4 au niveau de Saint- Georges. Le Conseil Général contribuera aussi au financement des travaux de suppression du passage à niveau de la Patrotte à Metz (maîtres d’ouvrage : Réseau Ferré de France et la Ville de Metz). + d’infos Direction des Routes, des Transports et des Constructions 17, quai Paul Wiltzer à Metz/Tél. 03 87 34 75 00/www.cg57.fr rubrique « Vivre la Moselle », puis « Gestion des routes » /www.inforoute57.fr La Moselle durable La Moselle est l’un des premiers Départements de France à s’engager dans la déclinaison locale de la Convention d’engagement volontaire pour la mise en œuvre du Grenelle de l’Environnement. Dans le cadre de la gestion des routes départementales, cela se traduit concrètement par : ◗ un fauchage raisonné des bords de routes, respectueux des cycles de reproduction de la petite faune ; ◗ l’application du principe « zéro produit phytosanitaire » ; ◗ le recyclage des équipements en plastique (balises, têtes d’îlot) ; ◗ la mise en œuvre de solutions techniques innovantes, comme le traitement des matériaux sur site pendant les travaux ou le recours aux enrobés tièdes ou comportant une part significative de matériaux recyclés, moins consommateurs de matière première et d’énergie. 14
Ma Moselle Pascale Steibel, assistante familiale Le don de soi Pascale Steibel est assistante familiale. Son rôle : accueillir des enfants confiés par le Conseil Général pour leur apporter un soutien affectif, éducatif et favoriser leur retour dans leur famille biologique. « Nous avons le droit d’être attachés aux enfants et eux à nous, mais ils ne nous appartiennent pas. » grâce à une rencontre que Pascale Steibel a changé de vie C’est et renoué avec ses envies. Secrétaire du comité d’entreprise chez un fabricant de chaussures, celle qui souhaitait « travailler avec des enfants depuis très longtemps » fait en 2002 la connaissance d’une assistante familiale. « J’ai découvert son univers », se souvientelle. Enthousiasmée, Pascale Steibel décide d’assister à une réunion d’information, organisée par la Cellule Placement Familial de Metz. « Ce n’est pas une décision que l’on prend seul. On n’est pas juste assistant familial, on est famille d’accueil. » Soutenue par son conjoint et ses deux fils, aujourd’hui âgés de 27 et 30 ans, la Landangeoise fait une demande d’agrément auprès du service départemental de la Protection Maternelle et Infantile et choisit de devenir assistante familiale pour l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE). En 2003, quelques mois après l’obtention de l’agrément, elle accueille chez elle une fratrie – un garçon de 9 mois et une fillette de 2 ans –, relevant du pôle ASE de Sarrebourg. Très accompagnée Pour l’assistante familiale, qui a bénéficié d’une formation, son rôle consiste avant tout à « sécuriser l’enfant, lui donner un cadre de vie stable ». « Je suis très accompagnée, témoigne-t-elle. Si j’ai des questions, ou si l’enfant en a, les interlocuteurs ne manquent pas. En devenant assistante familiale, j’ai intégré une équipe de professionnels… » Au début, Pascale Steibel a veillé au confort physique (dispense de soins) et moral (présence et attention) des enfants. « Ensuite, quand ils ont grandi, j’ai privilégié l’autonomie. Je leur ai montré comment s’habiller, se laver... Aujourd’hui, je les accompagne dans leur scolarité. » Un rôle qu’elle partage avec ses fils, « les grands frères ». Prise de recul Bien sûr, « il ne faut pas se substituer à la famille biologique. Nous devons accompagner les enfants afin qu’ils puissent retourner dans leur famille un jour », confirme l’assistante familiale, qui reconnaît la difficulté de cette prise de recul. « Un jour, j’ai assisté à un colloque qui m’a fait grandir, raconte-t-elle. On nous a expliqué la différence entre l’attachement et l’appartenance. Nous avons le droit d’être attachés aux enfants et eux à nous, mais ils ne nous appartiennent pas. » Depuis 2009, Pascale Steibel accueille aussi pendant les vacances scolaires une fillette de 9 ans, dont la famille d’accueil réside dans le Var et la famille biologique en Moselle. « Ce n’est pas du P.Gisselbrecht Le Conseil Général recrute des assistants familiaux Le métier d’assistant familial est une profession à part entière. Pour aider les enfants en difficulté qui lui sont confiés dans le cadre de l’Aide Sociale à l’Enfance, le Conseil Général a lancé une vaste campagne de recrutement. 100 postes sont à pourvoir en Moselle. + d’infos Renseignements et contacts utiles en dernière page de ce numéro. tout la même démarche. Je facilite les choses. » En 2009 toujours, elle devient la porte-parole des assistants familiaux du bassin de Sarrebourg. Une évidence pour celle qui « n’a pas peur de parler ». « Je relaie les informations entre les assistants familiaux et la Cellule Placement Familial. Nous nous rencontrons régulièrement pour échanger. » Et de conclure : « Il ne faut pas avoir peur de ce métier. C’est intéressant, enrichissant. Un don de soi. » 15



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