[56] Morbihan n°1 fév/mar 2013
[56] Morbihan n°1 fév/mar 2013
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°1 de fév/mar 2013

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général du Morbihan

  • Format : (210 x 287) mm

  • Nombre de pages : 20

  • Taille du fichier PDF : 2,3 Mo

  • Dans ce numéro : investir pour l'avenir.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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14IlDÉCRYPTAGE Qu’est-ce qu’un schéma départemental ? C'est un document qui permet d’orienter et de planifier la mise en œuvre de la politique départementale, sur un thème donné. Il peut y avoir des schémas départementaux en matière sociale (personnes âgées, handicap, petite enfance), culturelle, dans le domaine de l’habitat, ou encore de l’environnement. Ce document de référence permet aux différents partenaires d’exercer leurs responsabilités en matière d'organisation, de contrôle et de financement. Bref, c’est la feuille de route pour le Département, l'État et les divers organismes intervenant dans le domaine du schéma. En chiffres 58.4 millions d’euros : c’est le budget 2013 de la protection de l’enfance dans le Morbihan 430 assistants familiaux gérés par le Département 1 542 places d’accueil pour les enfants en danger 945 enfants suivis en milieu ouvert › PHOTO FOTOLIA PROD NUMÉRIK Un exemple : le schéma départemental de protection de l’enfance L e Conseil général du Morbihan vient de voter un nouveau schéma départemental de la protection de l’enfance, pour la période 2013- 2017. Ce document va établir pour les cinq ans à venir la façon dont l’ensemble du dispositif de prévention éducative et de protection de l’enfance va évoluer. 146 personnes y ont réfléchi, représentant 40 institutions : la justice, l’Education nationale, les services hospitaliers, le secteur associatif, et les services du Département. Le fruit de ces groupes de travail constitue les orientations du schéma. Concrètement, TROIS GRANDS AXES DE TRAVAIL ont été retenus. Tout d’abord, la prévention. Le schéma prévoit de mieux repérer les risques de mise en danger des enfants, le plus en amont possible. Il s’agit de prendre en compte la situation d’une famille de manière globale, en améliorant la communication entre les professionnels, par exemple. Le schéma s’est aussi fixé pour objectif de répondre le mieux possible à chaque situation, avec des modalités de prise en charge souples, dans l’intérêt de l’enfant et le respect des familles. Il préconise par exemple de passer de la notion de « placement » d’un enfant à celle de son « accueil ». Enfin, le schéma prévoit de favoriser le partenariat dans le pilotage de ce dispositif. Le président du Conseil général a pour mission de garantir le suivi du parcours de l’enfant et d’assurer la continuité et la cohérence des interventions à son sujet. Un projet personnalisé pour l’enfant est donc mis en place. Il a pour objet, entre autres, de réaffirmer les titulaires de l’autorité parentale dans leur rôle d’éducation de leur enfant. Pour mettre en œuvre ces orientations, un comité est constitué de représentants du Département et des partenaires de la protection de l’enfance. C’est lui qui détermine les priorités, oriente les pistes de travail et veille à la mise en place des actions. › Yvette Année, vice-présidente du Conseil général du Morbihan, déléguée aux solidarités. Conseillère générale du canton d’Allaire. « Pour le bien naître et le bien-être de l’enfant, le schéma départemental de protection de l’enfance prévoit un environnement favorable. C’est d’abord l’accueil de l’enfant dans sa famille. Un projet personnalisé, construit avec lui, l’accompagne aussi longtemps que nécessaire dans sa vie d’enfant ou d’adolescent. » PHOTO LAURENT RANNOU
LE JOURNAL DU DÉPARTEMENT N°01IlFÉVRIER/MARS 2013 NOS MÉTIERSIl15 Archéologue On l’imagine dans une tranchée, armé de sa truelle et de son pinceau, à la recherche de vestiges de civilisations disparues… La réalité du métier d’archéologue est plus complexe. Un service archéologie, pour quoi faire ? L’ARCHÉOLOGIE n’est pas une compétence obligatoire pour les collectivités territoriales. Le Morbihan a choisi de créer un service archéologie. En effet, dans le cadre des projets d’aménagement routier, un diagnostic archéologique préventif s’avère souvent nécessaire. Avoir son propre service d’archéologie permet au Conseil général d’en être l’opérateur, plutôt que de faire appel à un prestataire extérieur. Il gagne ainsi du temps, et de l’argent, puisque l’Etat lui reverse une partie de la redevance d’archéologie préventive. Si, après la phase de diagnostic, une fouille archéologique est décidée, là encore, le Département peut recourir directement à son service, en évitant une procédure d’appel d’offres. Le service départemental d’archéologie peut également réaliser des diagnostics et répondre à des appels d’offres de fouilles émanant de communes par exemple. Ses archéologues participent à des opérations de recherche. Ils assurent le suivi des différents sites dont le Département est propriétaire. Le service a aussi une mission de valorisation des sites archéologiques ouverts au public, et de médiation culturelle. L › Les archéologues initient ou participent à des opérations de fouilles programmées, comme ici à Suscinio. PHOTO HERVÉ LE RESTE e service archéologie du Conseil général est récent, puisqu’il a été créé en 2010. Six personnes y travaillent : « Tous ont été recrutés en tant qu’archéologues de terrain, explique Olivier Agogué, le chef du service. Pour réaliser un diagnostic, l’unité minimale est composée d’un technicien et d’un responsable. Nous avons chacun nos spécialités, historiens, préhistoriens… Ce qui nous permet de combiner les équipes selon les besoins. » L’ARCHÉOLOGIE préventive est le fondement de l’activité du service. Il s’agit, avant un chantier important, routier par exemple, de vérifier la présence de vestiges. « On effectue des sondages sur 5 à 10% de la surface. Dès que l’on creuse le sol, on peut tomber sur quelque chose. Mais pour justifier une fouille, il faut que ce soit un site suffisamment important, pas quelques éléments isolés. Il faut que ce que l’on mette au jour contribue à la connaissance du passé, qu’il s’agisse d’un habitat, de voies anciennes, d’un site funéraire... » Une autre partie de l’activité du service repose sur l’archéologie programmée. Les archéologues participent à des opérations de recherche. Le Département est souvent le principal financeur des opérations de fouilles programmées sur son territoire. Dans un bureau voisin, un archéologue s’affaire devant son écran : il s’agit de réaliser une étude topographique du château de Suscinio. « Nous avons passé deux mois sur le terrain pour effectuer les relevés, qu’il faut maintenant informatiser, puis analyser. C’est ça aussi notre travail. » Le Conseil général est propriétaire de plusieurs sites archéologiques, dont les archéologues en assurent le suivi, en lien avec les autres services du Conseil général et de l’Etat. LE MORBIHAN EST RICHE DE VESTIGES : « Il recèle un gros potentiel archéologique. Ne serait-ce que pour les mégalithes, il reste beaucoup de données à étudier. Même sur les monuments les plus connus, bien des choses restent à comprendre, grâce aux nouvelles technologies ou à une approche différente des fouilles. » Du nouveau à Suscinio ! La médiation culturelle et la valorisation des sites archéologiques auprès du public font partie des missions développées actuellement par le service archéologie. Un programme de fouilles à long terme est engagé au château de Suscinio, à Sarzeau : « Ces fouilles seront intégrées au circuit de visite, le public nous verra travailler. » Une première campagne sera lancée à Pâques, l’autre cet été. › Le travail de relevés, de numérisation et d’analyse fait aussi partie du métier d’archéologue. PHOTO CG 56



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