laMarne>lemag actus C’estVoté ! C’EST VOTÉ SAINT-MEMMIE La commune souhaite structurer un pôle scolaire en regroupant les écoles maternelles Rimbaud et Le Corbusier et l’école primaire Saint-Exupéry sur un même site. Ce nouveau groupe scolaire de 20 classes devrait être opérationnel en 2014. Le Conseil général attribue à la Ville de Saint-Memmie une subvention de 855 360 € pour la construction de cet équipement. ANGLURE La communauté de communes du pays d’Anglure va procéder à la réhabilitation d’un bâtiment appartenant à la ville d’Anglure. Ces locaux seront mis gratuitement à la disposition de l’association Piste afin d’y développer une activité d’insertion de recyclage de vêtements usagés. Le Conseil général soutient ce projet en attribuant une subvention de 54 559 €. SÉZANNE La ville de Sézanne prévoit la construction de deux courts de tennis couverts dans l’immédiate proximité des courts existants. Le Conseil général participe à hauteur de 259 000 € à la structuration de cet espace sportif dédié au tennis. Sur les traces de Fernand Léger Collège En octobre dernier, les élèves de 3 e du collège d’Ay sont partis sur les traces de Fernand Léger. Une façon originale d’aborder l’étude de la Première Guerre mondiale. À l’origine du projet, le souhait d’une équipe d’enseignants du collège d’Ay de faire découvrir à leurs élèves de 3 e la Grande Guerre sous un jour nouveau. De cette demande est née l’opération « Sur les traces de Fernand léger », orchestrée en partenariat avec le service culturel du Conseil général. Le projet s’est construit autour de l’exposition itinérante « Le front invisible » et du documentaire Léger au front. La correspondance de Fernand léger, écrite sur le front d’Argonne d’octobre 1914 à août 1916, servira de point de départ au travail des élèves. En 1914, comme de nombreux artistes français, le peintre cubiste Fernand Léger est mobilisé et rejoint le front. Il se retrouve alors dans les tranchées d’Argonne à combattre l’ennemi. Christophe Manquillet Fernand Léger, Le disque, 1918 L’armée française utilisera le talent de ses compagnons d’armes pour concevoir des décors éphémères et camoufler les installations militaires aux yeux du camp adverse, rendant ainsi « le front invisible ». L’exposition du même nom révèle cet aspect singulier du conflit. « L’exposition a permis d’aborder avec les élèves l’étude du cubisme et le fait culturel dans la Grande Guerre sous l’angle de la création artistique, officielle ou non. Nous en avons assuré les visites commentées ainsi que celles, in situ, des lieux marqués par les combats », détaille Franck Lesjean, du service culturel du Département. Partis sur les traces de Fernand Léger, du village Le Neufour où était cantonnée son unité à la cote 285 (ligne de feu), les élèves ont découvert les lieux évoqués par l’artiste dans sa correspondance. L’itinéraire a été constitué en résonnance avec les lettres et des photos exceptionnelles de l’époque. La projection du film Léger au front parachevait ce parcours pédagogique. Ce documentaire revisite aujourd’hui les lieux de mémoire que Léger arpenta durant ses trois années passées au front. Les images sont croisées avec des archives civiles et militaires ainsi que des dessins du front que Léger croquait au format carte postale. Reste désormais à chaque élève à choisir une lettre, une œuvre ou un objet de l’exposition pour soutenir l’épreuve orale d’histoire des arts au brevet des collèges. 08 n 0 42 |