[49] Maine & Loire n°6 déc 10/jan 2011
[49] Maine & Loire n°6 déc 10/jan 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°6 de déc 10/jan 2011

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : Conseil Général de Maine-et-Loire

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 4,5 Mo

  • Dans ce numéro : le département soigne le menu des collégiens.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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18 | visites dans vos cantons Zoom sur le canton de Pouancé FICHE D'IDENTITÉ Superficie : 248 km 2 Population (1999) : 10 131 habitants Conseiller général : Marie-Jo Hamard Communes : Armaillé, Bouillé-Ménard, Bourgl’Evêque, Carbay, La Chapelle-Hullin, Chazé-Henry, Combrée, Grugé-l’Hôpital, Noëllet, Pouancé, La Prévière, Saint-Michel-et-Chanveaux, Le Tremblay, Vergonnes À trois-quarts d’heure d’Angers, grâce à l’aménagement par le Conseil général (pour le Maine-et-Loire) de l’axe Angers-Rennes en 2x2 voies, les 14 communes du canton forment un territoire plein d’atouts. « Favoriser les relations entre les gens » Bien que rural, le canton de Pouancé n’en est pas moins varié en activités économiques. Sotira 49, à Pouancé, et ses 215 salariés, Selco qui emploie plus de 400 personnes à Combrée, Trioplast à Pouancé avec plus de 150 personnes ou encore la société Jousselin, à Chazé-Henry, forte de près de 200 salariés, représentent les principaux employeurs du canton. Plus de 200 personnes travaillent également à l’hôpital de Pouancé. L’artisanat est très présent et l’agriculture diversifiée et innovante : une Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne), a été créée en 2009 et deux fermes auberges sont installées depuis longtemps sur le canton. « Nous avons beaucoup de compétences professionnelles de grande qualité, Coralie Pilard Aux portes de la Bretagne, à l’extrême nord-ouest du département, le canton de Pouancé présente un vert paysage de prairies, de champs et de petites communes. Derrière ce cadre de vie agréable et bucolique, se cache une diversité économique et culturelle importante. dans les domaines de l’industrie, de l’artisanat, de l’agriculture, explique Marie-Jo Hamard, conseillère générale du canton de Pouancé. Et nous tenons à favoriser les relations entre les gens. Pour avancer tous ensemble, nous avons su insufler un véritable état d’esprit entre les élus, les acteurs locaux, les associations et les habitants. » Un projet de territoire Côté services, le canton compte deux collèges, un hôpital, deux foyers-logements et une maison de retraite. La maison familiale rurale de Pouancé, spécialisée dans les formations hippiques, accueille près de 150 élèves et l’an prochain débutera la reconstruction de Coralie Pilard témoignage l’établissement médico-social pour personnes handicapées. Depuis plusieurs années, l’aménagement de l’axe routier Angers- Rennes a contribué au désenclavement du canton qui mène un important projet de territoire pour les trois ans à venir. « Ce projet prend en compte les domaines de l’habitat social, du développement économique, de l’environnement et de l’aménagement du territoire, précise Marie-Jo Hamard. Il s’agit d’un véritable travail de terrain dans lequel nous voulons aussi valoriser nos atouts : un réseau de sentiers pédestres, le château de Pouancé, des étangs… Nous possédons un patrimoine bâti et naturel important qui ne demande qu’à être découvert. » Annick RETO, directrice de l’EPIDe, Établissement public d’insertion de la Défense de Combrée. 14 h 30. À Combrée, la société MBE collecte, traite et valorise des matières organiques produites localement. L’usine produit du biogaz qui alimente les foyers et infrastructures voisines en électricité et en chaleur. « Nous accueillons à l’EPIDe de Combrée 80 jeunes, garçons et filles âgés de 18 à 24 ans, tous volontaires. La communauté pédagogique, composée d’une trentaine d’agents, accompagne ces jeunes de manière collective et individuelle dans une formation générale, mais aussi civique et comportementale. Il s’agit pour eux de couper avec le milieu dans lequel ils vivent pour développer un vrai projet professionnel. » Mensuel du Conseil général de Maine-et-Loire | n°6 DÉCEMBRE 2010
coralie pilard ANGERS-CENTRE Se retrouver autour d’un thé pour parler anglais, faire du théâtre dans la langue de Shakespeare, ou s’extasier devant les premiers mots in english du petit dernier… Depuis sa création en 1993, la bibliothèque anglophone d’Angers ne cesse de développer ses activités. Mais elle n’a pas perdu de vue sa mission initiale : gérer le fonds original légué par l’American Library de Paris. Avec plus de 32 000 livres dans ses rayons, elle réunit aujourd’hui la plus importante collection anglophone de l’Ouest. Tout au long de l’année, quatre salariés aidés par 70 bénévoles font vivre ce lieu unique de rencontres autour des cultures anglophones. 1 600 lecteurs représentant 40 nationalités différentes adhèrent à la bibliothèque. « Des gens issus d’horizons vos rendez-vous dans les cantons | 19 Superficie : 5 km 2 Nombre d’habitants : 37 075 Conseiller général : Frédérique d’Aubigny Commune : Angers Dans le « Children’s corner », les petits de 3 à 6 ans apprennent l’anglais en s’amusant. Les must de la bibliothèque anglophone complètement différents se retrouvent ici : des familles françaises qui veulent apprendre l’anglais, des étudiants étrangers, des retraités anglais, des réfugiés », précise Phoebe Marshall-Raimbault, la directrice. Groupes de conversation pour adultes et lycéens, ateliers pour adolescents pendant les vacances scolaires, initiation ludique pour les 3-6 ans : la bibliothèque permet à tous de pratiquer l’anglais, quel que soit son niveau. L’an prochain, dans les collèges, elle organisera des visioconférences avec des élèves de pays anglophones. Une action parmi de nombreuses autres, soutenue par le Conseil général qui est le principal financeur de la bibliothèque. Bibliothèque anglophone d’Angers 60 rue Boisnet - 02 41 24 97 07 BAUGÉ L’Anjou Actiparc a séduit Distrimatic Distrimatic se déploie à l’Ouest. Et c’est à Baugé, sur la zone Anjou Actiparc Sainte-Catherine, que ce spécialiste des distributeurs automatiques a choisi d’ouvrir sa nouvelle plateforme logistique, le 1er juillet dernier. Onze salariés travaillent actuellement dans ce bâtiment de 1 200 m² et neuf autres emplois seront créés. « Nous avons déjà embauché deux personnes et nous recrutons actuellement un commercial », précise Jean-Luc Debotte, responsable du site. Fondée en 1989 par Maurice Kantor, toujours à la tête de l’entreprise, Distrimatic assure l’installation, l’approvisionnement et la Superficie : 268 km 2 Nombre d’habitants : 10 516 Conseiller général : Régis Dangremont Communes : Baugé, Bocé, Chartrené, Cheviréle-Rouge, Clefs, Cuon, Échemiré, Fougeré, Le Guédéniau, Le Vieil-Baugé, Montpollin, Pontigné, Saint-Martin-d’Arcé, Saint-Quentin-lès-Baurepaire, Vaulandry. Le Conseil général de Maine-et-Loire a attribué 80 000 euros à Distrimatic, soit 4 000 euros par emploi créé, au titre du fonds départemental de revitalisation. maintenance de machines à café ou à confiseries auprès de grandes sociétés. Basée à Bobigny, Distrimatic a racheté en 2001 la société Paris Nord Automatique à Claye-Souilly (77) et emploie aujourd’hui 180 personnes pour un chiffre d’affaires, en progression, de 21,5 millions d’euros en 2009. Elle souhaitait disposer d’une plateforme relais, dans le triangle Le Mans-Angers- Tours, pour livrer ses clients de l’Ouest. « Nous avions également une proposition à La Flèche (72). Mais, à Baugé, le bâtiment était déjà construit, ce qui a été déterminant dans notre installation. Nous avons également été très bien reçus par les acteurs locaux », apprécie Jean-Luc Debotte. Alain chudeau



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